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Les Chroniques de Cybérie
Cette semaine

© Les Éditions Cybérie inc.

Le 27 juin 1997.

Salutations à tous les Cybériens et Cybériennes!

Cette Chronique n'est optimisée ni pour Netscape, ni pour Internet Explorer, elle l'est pour ses lecteurs et lectrices.

Cette semaine...
Communications Decency Act : Décision rendue
Bienvenue au Devoir
L'OLF, la langue et l'Internet
Écrire pour l'Internet
Avoirs juifs en Suisse : Le dossier
Hong Kong : Date charnière
La terre a chaud
Concours de nouvelles
Beau détour
12/18

Communications Decency Act : Décision rendue
Ce matin, la Cour suprême des États-Unis vient de rendre jugement dans la cause du Communications Decency Act et de déclarer le CDA inconstitutionnel.  Dans un jugement unanime des juges du plus haut tribunal américain, le juge John Paul Stevens a résumé ainsi la position de l'ensemble des magistrats, à savoir que «le Communictions Decency Act constitue une réglementation basée sur le contenu de la libre expression.  Le caractère vague d'une telle réglementation soulève des inquiétudes particulières à l'égard du Premier amendement en raison des effets dissuasifs concernant le droit de parole».

Nous avons souvent traité dans nos chroniques de l'évolution de cette saga juridique et nous vous invitons à consulter notre section du répertoire des Chroniques qui y est consacré.  Nous avons aussi préparé à votre intention, et plus particulièrement à celle des personnes au tout début de leur apprentissage des réseaux, une chronologie sommaire, question de s'y retrouver un peu dans cet important dossier entamé il y a près de trois ans.

Comme cette nouvelle vient de tomber, nous prendrons le temps de décortiquer le texte du jugement et les réactions nombreuses qu'il suscitera avant de vous offrir une analyse plus complète. Haut de la page


Bienvenue au Devoir
C'est ce jeudi matin à 11 h 30 (heure de Montréal) qu'aura été lancée l'édition Web du quotidien montréalais Le Devoir.  C'est un produit très étoffé auquel nous avons eu droit pour vous en primeur cette semaine.  Deux ans se seront écoulés entre la mise en service d'un poste d'accès à l'Internet dans la salle de rédaction et l'arrivée sur le Web de cette institution du journalisme québécois, mais l'attente ne fut pas vaine.  On prévoit mettre en ligne chaque jour les manchettes et au moins un texte complet.  Mais l'intérêt de ce site, qui se veut un prolongement de l'édition imprimée, repose dans l'accès à plusieurs sections spécialisées (politique, culture, société, économie, etc.) mises à jour hebdomadairement en alternance et constituées de dossiers et d'articles tirés des archives du Devoir.  L'édition Internet servira de passerelle entre le journal et ses clients, entre les journalistes et les lecteurs.

Benoît Munger, responsable de la conception et du contenu rédactionnel, précise les objectifs : «Nous n'avons ni les ressources, ni les moyens, ni l'ambition d'ailleurs de mettre en ligne une publication spécifique au Web.  Ce que nous voulons, c'est donner l'occasion d'appréhender le riche contenu du journal d'une autre manière et ouvrir avec nos lecteurs et lectrices de nouveaux canaux d'échange et de communication».

L'équipe des Chroniques de Cybérie souhaite donc au Devoir la bienvenue sur Internet et a déjà porté cette référence à ses signets. Haut de la page


L'OLF, la langue et l'Internet
L'affaire de la mise en demeure servie par l'Office de la langue française du Québec (OLF) à un détaillant montréalais de matériel informatique et de logiciels a continué créer des remous depuis la semaine dernière.

Samedi dernier, Madame Louise Beaudoin, ministre de la Culture et des Communications, expliquait dans un texte publié en page éditoriale du Montreal Gazette la position de l'OLF en matière de langue et de contenus commerciaux sur Internet.  Après un rappel des faits (plaintes de citoyens auprès de l'OLF contre le détaillant, avis puis mise en demeure signifiés par l'OLF au détaillant, libellé de l'article 52 de la Charte de la langue française), Madame Beaudoin concluait : [traduction] «Je tiens à dire en terminant qu'il me semble contradictoire que des personnes qui endossent le principe en vertu duquel les consommateurs québécois sont en droit de recevoir de la publicité dans leur langue au Québec ne reconnaissent pas que ce principe s'applique également à l'Internet.  C'est un deux poids deux mesures.»

Il y a problème ici.  C'est que l'article 52 de la Charte stipule que «les catalogues, les brochures, les dépliants, les annuaires commerciaux et toute autre publication de même nature doivent être rédigés en français» et que l'OLF considère que la publicité commerciale diffusée par télécopieur et par courrier électronique, et depuis un site Web même s'il n'en est pas nommément fait mention, est soumise à la règle de l'article 52 de la Charte, ce qui signifie que le français est obligatoire.

Nous ne pouvons admettre que l'Internet (Web, courrier électronique et autres services) soit assimilé aux médias traditionnels, imprimés ou électroniques.  Si on prétend que l'Internet échappe à la Loi électorale du Canada (LEC) en ce qui concerne la diffusion de résultats de sondages en période électorale et la soi-disant publicité de sympathisants agissant en leur nom personnel, il faudra aussi faire valoir que l'Internet ne peut être mis dans le même créneau d'application que les médias traditionnels en ce qui concerne la publicité commerciale, même si on partage et défend les objectifs de l'OLF.  L'enjeu, c'est la spécificité de l'Internet comme médium de communication.

Il y a eu ici détournement de débat.  Ce qui est désolant c'est que le détaillant intimé fasse reposer ses doléances envers l'OLF uniquement sur la question de la langue et non sur la nature de l'Internet.  La presse anglophone montréalaise a évidemment renchéri, trop heureuse de revenir sur le sujet d'une loi qu'elle n'a jamais acceptée, d'une majorité qu'elle continue de mépriser, d'un sentiment d'insécurité et de persécution qu'elle continue d'entretenir chez sa clientèle.

Une journaliste de Wired a écrit un tissu biaisé d'inexactitudes.  La presse francophone d'ici a fait le jeu de la presse anglophone, cité abondamment les sources journalistiques anglophones comme s'il s'agissait d'ajouter crédit à l'affaire, et embarqué à pied joint dans une analyse de la situation uniquement axée sur la langue alors que la vraie question, c'est la spécificité du médium, un médium de communication davantage apparenté au téléphone qu'aux médias de masse, distinction qui échappe aussi malheureusement à l'OLF.

Il y a plus.  Electronic Frontier Canada (EFC), l'organisme qui vise à défendre les cyberdroits, bien qu'elle dise vouloir favoriser les débats libres et éclairés même s'ils portent à controverse, reprend sur son site les articles de la presse imprimée et électronique publiés sur la question (tous négatifs à l'endroit de l'OLF exception faite du texte de la Ministre), sauf notre propre mise au point sur les inexactitudes de l'article de Wired et autres «choses» lues à ce sujet.  Notre conclusion visant à rééquilibrer le débat ne plaisait probablement pas aux responsables d'EFC.  Bel exemple d'ouverture.

Silence de Wired et de la journaliste auteure de l'article, pourtant les premiers avisés de la mise au point.  Aucune réaction non plus du côté de l'Association des utilisateurs de l'Internet, ni même de réponse à notre demande de renseignements sur sa position à l'égard de ce dossier, malgré qu'elle prétende vouloir poser un regard critique sur les aspects sociaux, culturels, économiques et technologiques d'Internet.  Au chapitre canadien naissant de l'Internet Society (ISOC), rien non plus; le «tuyau» ne doit pas être assez gros pour que l'on daigne s'y intéresser.

Que l'on veuille étendre le champ d'application de lois adoptées en fonction de médias d'information à un médium de communication comme l'Internet ne reflète pas une compréhension dudit médium.  Ceux et celles qui croient que l'Internet, ce n'est pas la télévision et c'est aussi autre chose qu'une technologie poussante de gavage de clientèle doivent se sentir bien seuls. Haut de la page


Écrire pour l'Internet
Le Los Angeles Times nous propose un excellent dossier de David Shaw sur les médias dans le cyberespace, «the media.com: Revolution in Cyberspace».  Shaw y aborde de nombreux thèmes et ce dossier sera une lecture obligatoire pour ceux et celles qui s'intéressent à la place des médias traditionnels sur Internet, de même qu'à l'émergence des cybermédias.  Mais d'un intérêt tout aussi certain, il conviendra de lire la section intitulée «The Long and Short of It».

Shaw y aborde le rapport à la lecture en ligne et le sentiment de certains que l'écran se prête mal à la lecture de longs textes.  En revanche, l'hypertexte permet d'inclure de nombreuses références, documents originaux, retours, notes explicatives et autres bonifications au texte.  De plus, même s'ils sont diffusé sur le Web, les articles ou documents peuvent être imprimés.  Dans le cas du périodique en ligne Slate, on estime que 60 % de la clientèle imprime certains contenus pour lecture ultérieure.

Mais qui dit lecture dit écriture.  Et si la lecture de documents en ligne impose un rapport différent de celui que l'on a aux textes imprimés, ne serait-il pas normal de parler d'un style d'écriture propre aux cybermédias et aux textes destinés à être lus sur le Web ou par courrier électronique.  Pas évident, pour Shaw, qui maintient que peu de journalistes ont atteint un degré de maîtrise de ce style qui serait idéalementd'un ton plus familier, se rapprochant de celui de la conversation, c'est-à-dire plus personnel et moins formel que les textes lus dans les imprimés.

Michael Kinsley, rédacteur en chef de Slate, dit que le médium est à la recherche d'une «voix» qui se situerait entre la parole et l'écrit.

Sur la question de la longueur des textes, Brock Meeks (rédacteur du très cybérien bulletin Cyberwire Dispatch et correspondant principal de MSNBC à Washington) intervient dans le débat.  Selon lui, c'est de la foutaise que de dire que les gens n'aiment pas lire en ligne de longs articles; ils n'aiment pas lire de longs articles qui sont ennuyants, pas plus qu'ils n'aiment lire de courts articles ennuyants, quel que soit le médium, voilà tout.

Quant à la qualité de l'écriture en ligne, une de ses principales caractéristiques pour Meeks serait un ton plus «mordant», une expression d'«attitude» critique avec un brin d'impertinence basée sur une solide formation journalistique que l'attitude ou l'impertinence seules ne sauront jamais compenser.  Mais le problème, c'est que dans les écoles et les facultés, même si on enseigne l'art de l'écriture, on dissuade les apprentis scribes d'exprimer leurs attitudes et encore plus d'afficher leur impertinence.  Jean-Richard Bloch disait pourtant qu'une attitude critique n'est que la projection d'un tempérament sur le monde des idées.  Légitime en soi, mais voilà, certains n'aiment pas les tempéraments et d'autres ne supportent pas les idées. Haut de la page


Avoirs juifs en Suisse : Le dossier
L'affaire des avoirs des personnes juives confisqués au cours de la Seconde Guerre mondiale par les nazis et entreposés ou déposés depuis en Suisse suscite un grand intérêt dans bon nombre de secteurs politiques et financiers non seulement en Suisse, mais à travers le monde.  On parlerait de 400 millions de dollars et de centaines d'ouvres d'art de grande valeur.  Du 23 au 25 juin se déroulait à Genève une conférence sur le thème «Propriété et restitution : une responsabilité morale face à l'histoire», une initiative du Centre Simon Wiesenthal.

De nombreuses questions sont en jeu dans cet épineux dossier et non des moindres, comme le secret bancaire suisse, les accusations contre la Suisse qui aurait agi à titre de banquière des nazis et aurait mêlé à l'or commercial des dents arrachées aux juifs dans les camps de concentration, la restitution des oeuvres d'art confisquées aux ayant droit, etc.

Le journaliste suisse Bruno Giussani a préparé un dossier très complet sur l'affaire, Switzerland and the Holocaust Assets où il propose des documents originaux de la presse étrangère et européenne, une liste de liens sur le débat qui a cours en Suisse et ailleurs, une perspective historique et des documents essentiels pour comprendre et aller au fond du problème.  Le site est constamment actualisé et enrichi des plus récentes dépêches.

De plus, l'Internet aurait joué un rôle dans l'éclatement au grand jour de cette histoire, ce que Giussani explique dans un entretien accordé au Nouveau Quotidien et publié le 24 juin. Haut de la page


Hong Kong : Date charnière
En juin 1840 éclatait la Guerre de l'opium entre la Grande-Bretagne et la Chine, guerre déclenchée pour défendre les intérêts des commerçants anglais qui faisaient le trafic de la drogue en Chine du Sud.  Pour rétablir son marché de l'opium, une puissante société anglaise parvenait à convaincre Londres d'envahir Hong Kong.  C'est ce mardi 1er juillet que Hong Kong redeviendra partie intégrante de la Chine alors la Grande-Bretagne rétrocédera l'île et ses dépendances au gouvernement de Beijing.

Une histoire fascinante que celle de Hong Kong et évidemment des ressources Web pour, là encore, comprendre les enjeux.

Commençons par le dossier Hong Kong 1997 préparé par le service des nouvelles de Radio-Canada.  On y trouvera des informations générales sur Hong Kong, son histoire, le compte à rebours menant à la rétrocession, des portraits vidéo et l'inévitable liste d'hyperliens complémentaires.

Le Guide, l'excellent repère de MSN France, a lui aussi concocté un site sur le sujet, Focus Hong Kong 97 où, sans que l'on n'ait préparé de dossier de fond, on a tout de même répertorié l'essentiel des sites Web d'intérêt.

Pour sa part, Radio Television Hong Kong (RTHK) fera les choses en grand avec 48 heures d'événements en direct du 30 juin au 2 juillet.  On diffusera en RealVideo/RealAudio tous les événements majeurs et les cérémonies marquant la rétrocession, et on aura aussi recours à un mode avancé de vidéoconférence CU-SeeMe et au système de diffusion MBONE.  Tous les fournisseurs d'accès Internet locaux membres du Hong Kong Internet Exchange (HKIX) pourront tirer profit de la technologie ATM pour renforcer leur capacité d'exploitation du réseau.  En raison de la surcharge appréhendée sur les serveurs, comme c'est toujours le cas pour la couverture d'événements spéciaux sur Internet, on a prévu deux sites miroirs, sur InterPacific Online Inc. (Toronto, Canada) et Bay Junction Technology Inc. (San Jose, Californie).

Puis, plus modeste mais tout à fait sympathique, le site des Belges France Borel et Jean-Dominique Burton, l'une écrivaine et l'autre photographe, Hong-Kong Before/After.  Chaque jour, depuis le 15 juin et jusqu'au 15 juillet, une photographie et un texte viennent s'ajouter à leur témoignage personnel sur cette transition observée sous bien des angles par la presse traditionnelle.  Borel et Burton nous livrent ces billets d'humeurs illustrées, ou est-ce ici les billets qu'on illustre?  À voir malgré le multifenêtrage.

Question qui est cependant restée sans réponses dans mon bref séjour dans l'univers virtuel de Hong Kong : qu'arrivera-t-il du suffixe .HK sur les noms de domaines Internet.  Le suffixe des serveurs chinois est .CN et le retour de Hong Kong à la Chine s'accompagnera-t-il d'un changement de suffixe?  Quant à elle, l'agence Reuters s'est rapidement appropriée du nom de domaine HK97.COM pour son site de nouvelles consacré à l'événement. Haut de la page


La terre a chaud
Réchauffement d'environ un degré de la température ambiante de la terre depuis 75 ans.  D'ici les cent prochaines années, on prévoit un réchauffement de 1,5 à 3,5 degrés, selon que l'on est optimiste ou scientifique.  À force de lui empoisonner l'atmosphère, on la fait suer cette bonne vieille terre, elle a chaud et ne se cache pas pour le dire.  Sécheresse ici, inondations là, la biodiversité diminue.  Il faudrait bien commencer à se rendre compte que c'est la seule que nous avons et commencer à penser plus loin qu'à sa seule survie.

En 1992, à Rio de Janeiro, une centaine de chefs d'État signaient la Convention sur les changements climatiques et la Convention sur la diversité biologique, approuvaient une déclaration commune concernant les forêts et adoptaient un programme de 300 pages visant à parvenir à un développement durable au XXIe siècle.  On fait présentement le bilan après cinq ans de ces voeux pieux à l'occasion d'une séance extraordinaire de l'Assemblée générale des Nations Unies, Sommet Planète Terre +5.  Pas évident que ça aille guère mieux qu'il y a cinq ans.  À lire sur le site de Québec Science, une entrevue/bilan avec Maurice Strong qui avait présidé le Sommet de Rio.

Pendant ce temps, à Montréal, le Biodôme fêtait ces jours-ci son cinquième anniversaire.  Quatre écosystèmes ont été recréés dans des conditions contrôlées : forêt tropicale; forêt laurentienne; Saint-Laurent marin de l'estuaire et du golfe; monde polaire de l'Arctique et de l'Antarctique.  Attrait touristique majeur pour Montréal, ressource pédagogique inestimable pour sa région, le Biodôme a accueilli depuis son ouverture plus de cinq millions de visiteurs et propose sur Web une visite virtuelle et enrichissante. Haut de la page


Concours de nouvelles
Le journal VOIR lance son 7e concours de nouvelles en RealMedia à compter de ce jeudi 26 juin à 17 h (heure de Montréal).  Tout au long de la durée du concours, six auteurs québécois reconnus proposeront tour à tour en exclusivité sur le site Web du concours (où on trouve aussi les détails à l'intention des participants) une nouvelle sur le thème de cette année, «Le 31 décembre 1999».  Le public est aussi convié en personne au lancement du concours qui se tiendra à la librairie Gallimard (3700 boulevard St-Laurent à Montréal) qui parraine l'événement de concert avec le Ministère de la Culture et des Communications. Haut de la page


Beau détour
Vers le site du MOMA (The Museum of Modern Art) de New York, qui présentait récemment une rétrospective des photographies de Manuel Alvarez Bravo, cet artiste mexicain de 95 ans, témoin d'un siècle d'histoire mexicaine, contemporain des muralistes Diego Rivera, Siqueiros et Orozco, et des photographes Edward Weston et Tina Modotti.  Une douzaine de photographies en ligne, sur les 175 que comportait l'exposition, des instants de «réalités en rotation» selon son ami intime, le poète mexicain Octavio Paz. Haut de la page


12/18
Il y a 12 mois, dans la Chronique du 29 juin 1996, une Chronique pas comme les autres, suivant la tenue de la conférence annuelle de l'Internet Society à Montréal.

Il y a 18 mois, dans la Chronique du 26 janvier 1996, le site de la Fondation Select où le photographe Luc Chessex présente le Che qu'il a découvert en Bolivie trente ans après sa mort, et le «territoire de poésie» du Club des poètes de Jean-Pierre Rosnay, qui rend hommage le 3 juillet à Henri Michaux.
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Bonne semaine à tous et à toutes,
Jean-Pierre Cloutier

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