Salutations à tous les Cybériens et
Cybériennes!
Cette Chronique n'est optimisée ni pour Netscape, ni pour Internet Explorer, elle l'est pour ses lecteurs et lectrices.
Cette semaine...
Communications Decency Act : Décision rendue
Bienvenue au Devoir
L'OLF, la langue et l'Internet
Écrire pour l'Internet
Avoirs juifs en Suisse : Le dossier
Hong Kong : Date charnière
La terre a chaud
Concours de nouvelles
Beau détour
12/18
Communications Decency Act : Décision rendue
Ce matin, la Cour suprême des États-Unis vient de
rendre jugement dans la cause du Communications Decency
Act et de déclarer le CDA inconstitutionnel. Dans un
jugement unanime des
juges du plus haut tribunal américain, le juge John
Paul Stevens a résumé ainsi la position de l'ensemble
des magistrats, à savoir que «le Communictions Decency
Act constitue une réglementation basée sur le contenu
de la libre expression. Le caractère vague d'une telle
réglementation soulève des inquiétudes particulières à
l'égard du Premier amendement en raison des effets
dissuasifs concernant le droit de parole».
Nous avons souvent traité dans nos chroniques de
l'évolution de cette saga juridique et nous vous
invitons à consulter notre section du répertoire des
Chroniques qui y est consacré. Nous avons aussi
préparé à votre intention, et plus particulièrement à
celle des personnes au tout début de leur apprentissage
des réseaux, une chronologie sommaire, question de s'y
retrouver un peu dans cet important dossier entamé il y
a près de trois ans.
Comme cette nouvelle vient de tomber, nous prendrons le
temps de décortiquer le texte du jugement et les
réactions nombreuses qu'il suscitera avant de vous
offrir une analyse plus complète.
Bienvenue au Devoir
C'est ce jeudi matin à 11 h 30 (heure de
Montréal) qu'aura été
lancée l'édition Web du quotidien
montréalais Le Devoir. C'est un produit très
étoffé auquel nous avons eu droit pour
vous en primeur cette semaine. Deux ans se seront
écoulés entre la mise en service d'un
poste d'accès à l'Internet dans la salle
de rédaction et l'arrivée sur le Web de
cette institution du journalisme
québécois, mais l'attente ne fut pas
vaine. On prévoit mettre en ligne chaque
jour les manchettes et au moins un texte complet.
Mais l'intérêt de ce site, qui se veut un
prolongement de l'édition imprimée,
repose dans l'accès à plusieurs sections
spécialisées (politique, culture,
société, économie, etc.) mises
à jour hebdomadairement en alternance et
constituées de dossiers et d'articles
tirés des archives du Devoir.
L'édition Internet servira de passerelle entre
le journal et ses clients, entre les journalistes et
les lecteurs.
Benoît Munger, responsable de la conception et du
contenu rédactionnel, précise les
objectifs : «Nous n'avons ni les ressources,
ni les moyens, ni l'ambition d'ailleurs de mettre en
ligne une publication spécifique au Web.
Ce que nous voulons, c'est donner l'occasion
d'appréhender le riche contenu du journal d'une
autre manière et ouvrir avec nos lecteurs et
lectrices de nouveaux canaux d'échange et de
communication».
L'équipe des Chroniques de Cybérie
souhaite donc au Devoir la bienvenue sur Internet et a
déjà porté cette
référence à ses signets.
L'OLF, la langue et l'Internet
L'affaire de la mise en demeure servie par l'Office de la langue
française du Québec (OLF) à un
détaillant montréalais de matériel
informatique et de logiciels a continué
créer des remous depuis la semaine
dernière.
Samedi dernier, Madame Louise Beaudoin, ministre de la
Culture et des Communications, expliquait dans un texte publié en page éditoriale du
Montreal Gazette la position de l'OLF en matière
de langue et de contenus commerciaux sur
Internet. Après un rappel des faits
(plaintes de citoyens auprès de l'OLF contre le
détaillant, avis puis mise en demeure
signifiés par l'OLF au détaillant,
libellé de l'article 52
de la Charte de la langue française), Madame
Beaudoin concluait : [traduction] «Je tiens
à dire en terminant qu'il me semble
contradictoire que des personnes qui endossent le
principe en vertu duquel les consommateurs
québécois sont en droit de recevoir de la
publicité dans leur langue au Québec ne
reconnaissent pas que ce principe s'applique
également à l'Internet. C'est un
deux poids deux mesures.»
Il y a problème ici. C'est que l'article 52 de la Charte stipule que «les catalogues, les
brochures, les dépliants, les annuaires
commerciaux et toute autre publication de même
nature doivent être rédigés en
français» et que l'OLF considère que la
publicité commerciale diffusée par
télécopieur et par courrier
électronique, et depuis un site Web même
s'il n'en est pas nommément fait mention, est
soumise à la règle de l'article 52 de la
Charte, ce qui signifie que le français est
obligatoire.
Nous ne pouvons admettre que l'Internet (Web, courrier
électronique et autres services) soit
assimilé aux médias traditionnels,
imprimés ou électroniques. Si on
prétend que l'Internet échappe à
la Loi électorale du Canada (LEC) en ce qui
concerne la diffusion de résultats de sondages
en période électorale et la soi-disant
publicité de sympathisants agissant en leur nom
personnel, il faudra aussi faire valoir que l'Internet
ne peut être mis dans le même
créneau d'application que les médias
traditionnels en ce qui concerne la publicité
commerciale, même si on partage et défend
les objectifs de l'OLF. L'enjeu, c'est la
spécificité de l'Internet comme
médium de communication.
Il y a eu ici détournement de
débat. Ce qui est désolant c'est
que le détaillant intimé fasse reposer
ses doléances envers l'OLF uniquement sur la
question de la langue et non sur la nature de
l'Internet. La presse anglophone
montréalaise a évidemment
renchéri, trop heureuse de revenir sur le sujet
d'une loi qu'elle n'a jamais acceptée, d'une
majorité qu'elle continue de mépriser,
d'un sentiment d'insécurité et de
persécution qu'elle continue d'entretenir chez
sa clientèle.
Une journaliste de Wired a écrit un tissu
biaisé d'inexactitudes. La presse
francophone d'ici a fait le jeu de la presse
anglophone, cité abondamment les sources
journalistiques anglophones comme s'il s'agissait
d'ajouter crédit à l'affaire, et
embarqué à pied joint dans une analyse de
la situation uniquement axée sur la langue alors
que la vraie question, c'est la
spécificité du médium, un
médium de communication davantage
apparenté au téléphone qu'aux
médias de masse, distinction qui échappe
aussi malheureusement à l'OLF.
Il y a plus. Electronic Frontier Canada (EFC),
l'organisme qui vise à défendre les
cyberdroits, bien qu'elle dise vouloir favoriser les
débats libres et éclairés
même s'ils portent à controverse, reprend
sur son site les articles de la presse imprimée
et électronique publiés sur la question
(tous négatifs à l'endroit de l'OLF
exception faite du texte de la Ministre), sauf notre
propre mise au point sur les
inexactitudes de l'article de Wired et autres
«choses» lues à ce sujet. Notre
conclusion visant à rééquilibrer
le débat ne plaisait probablement pas aux
responsables d'EFC. Bel exemple d'ouverture.
Silence de Wired et de la journaliste auteure de
l'article, pourtant les premiers avisés de la
mise au point. Aucune réaction non plus du
côté de l'Association des utilisateurs de l'Internet, ni même de
réponse à notre demande de renseignements
sur sa position à l'égard de ce dossier,
malgré qu'elle prétende vouloir poser un
regard critique sur les aspects sociaux, culturels,
économiques et technologiques d'Internet.
Au chapitre canadien naissant de l'Internet Society
(ISOC), rien non plus; le «tuyau» ne doit pas
être assez gros pour que l'on daigne s'y
intéresser.
Que l'on veuille étendre le champ d'application
de lois adoptées en fonction de médias
d'information à un médium de
communication comme l'Internet ne reflète pas
une compréhension dudit médium.
Ceux et celles qui croient que l'Internet, ce n'est pas
la télévision et c'est aussi autre chose
qu'une technologie poussante de gavage de
clientèle doivent se sentir bien seuls.
Écrire pour l'Internet
Le Los Angeles Times nous propose un excellent dossier
de David Shaw sur les médias dans le
cyberespace, «the media.com: Revolution in
Cyberspace». Shaw y aborde de nombreux thèmes et ce
dossier sera une lecture obligatoire pour ceux et
celles qui s'intéressent à la place des
médias traditionnels sur Internet, de même
qu'à l'émergence des
cybermédias. Mais d'un
intérêt tout aussi certain, il conviendra
de lire la section intitulée «The Long and
Short of It».
Shaw y aborde le rapport à la lecture en ligne
et le sentiment de certains que l'écran se
prête mal à la lecture de longs
textes. En revanche, l'hypertexte permet
d'inclure de nombreuses références,
documents originaux, retours, notes explicatives et
autres bonifications au texte. De plus,
même s'ils sont diffusé sur le Web, les
articles ou documents peuvent être
imprimés. Dans le cas du périodique
en ligne Slate, on estime que
60 % de la clientèle imprime certains contenus
pour lecture ultérieure.
Mais qui dit lecture dit écriture. Et si
la lecture de documents en ligne impose un rapport
différent de celui que l'on a aux textes
imprimés, ne serait-il pas normal de parler d'un
style d'écriture propre aux cybermédias
et aux textes destinés à être lus
sur le Web ou par courrier électronique.
Pas évident, pour Shaw, qui maintient que peu de
journalistes ont atteint un degré de
maîtrise de ce style qui serait idéalementd'un ton plus familier, se rapprochant de celui de la
conversation, c'est-à-dire plus personnel et
moins formel que les textes lus dans les
imprimés.
Michael Kinsley, rédacteur en chef de Slate, dit
que le médium est à la recherche d'une
«voix» qui se situerait entre la parole et
l'écrit.
Sur la question de la longueur des textes, Brock Meeks
(rédacteur du très cybérien
bulletin Cyberwire Dispatch et
correspondant principal de MSNBC à Washington)
intervient dans le débat. Selon lui, c'est
de la foutaise que de dire que les gens n'aiment pas
lire en ligne de longs articles; ils n'aiment pas lire
de longs articles qui sont ennuyants, pas plus qu'ils
n'aiment lire de courts articles ennuyants, quel que
soit le médium, voilà tout.
Quant à la qualité de l'écriture
en ligne, une de ses principales
caractéristiques pour Meeks serait un ton plus
«mordant», une expression
d'«attitude» critique avec un brin
d'impertinence basée sur une solide formation
journalistique que l'attitude ou l'impertinence seules
ne sauront jamais compenser. Mais le
problème, c'est que dans les écoles et
les facultés, même si on enseigne l'art de
l'écriture, on dissuade les apprentis scribes
d'exprimer leurs attitudes et encore plus d'afficher
leur impertinence. Jean-Richard Bloch disait
pourtant qu'une attitude critique n'est que la
projection d'un tempérament sur le monde des
idées. Légitime en soi, mais
voilà, certains n'aiment pas les
tempéraments et d'autres ne supportent pas les
idées.
Avoirs juifs en Suisse : Le dossier
L'affaire des avoirs des personnes juives
confisqués au cours de la Seconde Guerre mondiale par les nazis et entreposés ou
déposés depuis en Suisse suscite un grand
intérêt dans bon nombre de secteurs
politiques et financiers non seulement en Suisse, mais
à travers le monde. On parlerait de 400 millions de dollars et de centaines d'ouvres d'art de
grande valeur. Du 23 au 25 juin se
déroulait à Genève une
conférence sur le thème
«Propriété et restitution : une
responsabilité morale face à
l'histoire», une
initiative du Centre Simon Wiesenthal.
De nombreuses questions sont en jeu dans cet
épineux dossier et non des moindres, comme le
secret bancaire suisse, les accusations contre la
Suisse qui aurait agi à titre de
banquière des nazis et aurait mêlé
à l'or commercial des dents arrachées aux
juifs dans les camps de concentration, la restitution
des oeuvres d'art confisquées aux ayant droit,
etc.
Le journaliste suisse Bruno Giussani a
préparé un dossier très complet
sur l'affaire, Switzerland and the Holocaust Assets où il propose des documents originaux de la
presse étrangère et européenne,
une liste de liens sur le débat qui a cours en
Suisse et ailleurs, une perspective historique et des
documents essentiels pour comprendre et aller au fond
du problème. Le site est constamment
actualisé et enrichi des plus récentes
dépêches.
De plus, l'Internet aurait joué un rôle
dans l'éclatement au grand jour de cette
histoire, ce que Giussani explique dans un entretien
accordé au Nouveau Quotidien et publié le
24 juin.
Hong Kong : Date charnière
En juin 1840 éclatait la Guerre de l'opium entre
la Grande-Bretagne et la Chine, guerre
déclenchée pour défendre les
intérêts des commerçants anglais
qui faisaient le trafic de la drogue en Chine du
Sud. Pour rétablir son marché de
l'opium, une puissante société anglaise
parvenait à convaincre Londres d'envahir Hong
Kong. C'est ce mardi 1er juillet que Hong Kong
redeviendra partie intégrante de la Chine alors
la Grande-Bretagne rétrocédera
l'île et ses dépendances au gouvernement
de Beijing.
Une histoire fascinante que celle de Hong Kong et
évidemment des ressources Web pour, là
encore, comprendre les enjeux.
Commençons par le dossier Hong Kong 1997 préparé par le service des
nouvelles de Radio-Canada. On y trouvera des
informations générales sur Hong Kong, son
histoire, le compte à rebours menant à la
rétrocession, des portraits vidéo et
l'inévitable liste d'hyperliens
complémentaires.
Le Guide, l'excellent repère de MSN France, a
lui aussi concocté un site sur le sujet, Focus
Hong Kong 97
où, sans que l'on n'ait préparé de
dossier de fond, on a tout de même
répertorié l'essentiel des sites Web
d'intérêt.
Pour sa part, Radio Television Hong Kong (RTHK) fera les choses en grand
avec 48 heures d'événements en direct du
30 juin au 2 juillet. On diffusera en
RealVideo/RealAudio tous les événements
majeurs et les cérémonies marquant la
rétrocession, et on aura aussi recours à
un mode avancé de vidéoconférence
CU-SeeMe et au système de diffusion MBONE.
Tous les fournisseurs d'accès Internet locaux
membres du Hong Kong Internet Exchange (HKIX) pourront
tirer profit de la technologie ATM pour renforcer leur
capacité d'exploitation du réseau.
En raison de la surcharge appréhendée sur
les serveurs, comme c'est toujours le cas pour la
couverture d'événements spéciaux
sur Internet, on a prévu deux sites miroirs, sur
InterPacific Online Inc. (Toronto, Canada)
et Bay Junction
Technology Inc. (San Jose, Californie).
Puis, plus modeste mais tout à fait sympathique,
le site des Belges France Borel et Jean-Dominique
Burton, l'une écrivaine et l'autre photographe,
Hong-Kong Before/After. Chaque jour, depuis le 15 juin et jusqu'au 15
juillet, une photographie et un texte viennent
s'ajouter à leur témoignage personnel sur
cette transition observée sous bien des angles
par la presse traditionnelle. Borel et Burton
nous livrent ces billets d'humeurs illustrées,
ou est-ce ici les billets qu'on illustre?
À voir malgré le multifenêtrage.
Question qui est cependant restée sans
réponses dans mon bref séjour dans
l'univers virtuel de Hong Kong : qu'arrivera-t-il
du suffixe .HK sur les noms de domaines Internet.
Le suffixe des serveurs chinois est .CN et le retour de
Hong Kong à la Chine s'accompagnera-t-il d'un
changement de suffixe? Quant à elle,
l'agence Reuters s'est rapidement appropriée du
nom de domaine HK97.COM
pour son site de nouvelles consacré à
l'événement.
La terre a chaud
Réchauffement d'environ un degré de la
température ambiante de la terre depuis 75 ans. D'ici les cent prochaines années, on
prévoit un réchauffement de 1,5 à
3,5 degrés, selon que l'on est optimiste ou
scientifique. À force de lui empoisonner
l'atmosphère, on la fait suer cette bonne
vieille terre, elle a chaud et ne se cache pas pour le
dire. Sécheresse ici, inondations
là, la biodiversité diminue. Il
faudrait bien commencer à se rendre compte que
c'est la seule que nous avons et commencer à
penser plus loin qu'à sa seule survie.
En 1992, à Rio de Janeiro, une centaine de chefs
d'État signaient la Convention sur les
changements climatiques et la Convention sur la
diversité biologique, approuvaient une
déclaration commune concernant les forêts
et adoptaient un programme de 300 pages visant à
parvenir à un développement durable au
XXIe siècle. On fait présentement
le bilan après cinq ans de ces voeux pieux
à l'occasion d'une séance extraordinaire
de l'Assemblée générale des
Nations Unies, Sommet Planète Terre +5. Pas
évident que ça aille guère mieux
qu'il y a cinq ans. À lire sur le site de
Québec Science, une entrevue/bilan avec Maurice Strong qui avait
présidé le Sommet de Rio.
Pendant ce temps, à Montréal, le
Biodôme
fêtait ces jours-ci son cinquième
anniversaire. Quatre écosystèmes
ont été recréés dans des
conditions contrôlées : forêt
tropicale; forêt laurentienne; Saint-Laurent
marin de l'estuaire et du golfe; monde polaire de
l'Arctique et de l'Antarctique. Attrait
touristique majeur pour Montréal, ressource
pédagogique inestimable pour sa région,
le Biodôme a accueilli depuis son ouverture plus
de cinq millions de visiteurs et propose sur Web une
visite virtuelle et enrichissante.
Concours de nouvelles
Le journal VOIR lance son 7e concours de nouvelles en RealMedia à compter de
ce jeudi 26 juin à 17 h (heure de
Montréal). Tout au long de la durée
du concours, six auteurs québécois
reconnus proposeront tour à tour en
exclusivité sur le site Web du concours (où on trouve aussi les détails
à l'intention des participants) une nouvelle sur
le thème de cette année, «Le 31 décembre 1999». Le public est aussi
convié en personne au lancement du concours qui
se tiendra à la librairie Gallimard (3700 boulevard St-Laurent à
Montréal) qui parraine l'événement
de concert avec le Ministère de la Culture et
des Communications.
Beau détour
Vers le site du MOMA (The Museum of Modern Art) de New
York, qui présentait récemment une
rétrospective des photographies de Manuel
Alvarez Bravo, cet
artiste mexicain de 95 ans, témoin d'un
siècle d'histoire mexicaine, contemporain des
muralistes Diego Rivera, Siqueiros et Orozco, et des
photographes Edward Weston et Tina Modotti. Une
douzaine de photographies en ligne, sur les 175 que
comportait l'exposition, des instants de
«réalités en rotation» selon
son ami intime, le poète mexicain Octavio Paz.
12/18
Il y a 12 mois, dans la Chronique du 29 juin 1996, une
Chronique pas comme les autres, suivant la tenue de la
conférence annuelle de l'Internet Society
à Montréal.
Il y a 18 mois, dans la Chronique du 26 janvier 1996, le
site de la Fondation Select où le photographe
Luc Chessex présente le Che qu'il a
découvert en Bolivie trente ans après sa
mort, et le «territoire de poésie» du Club des
poètes de Jean-Pierre Rosnay, qui rend hommage
le 3 juillet à Henri Michaux.
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