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Les Chroniques de Cybérie
25 janvier 2000

© Les Éditions Cybérie inc.

25 janvier 2000

Salutations à tous les Cybériens et Cybériennes!

Cette Chronique n'est optimisée ni pour Netscape, ni pour Internet Explorer, elle l'est pour ses lecteurs et lectrices.

Cette semaine...

Time Warner étend sa mainmise sur la musique
Si vis pacem parabellum
Le Condor libéré
Microsoft dépose ses conclusions de droit
Équilibre des sexes sur Internet
Le Web : un milliard de pages
Beau détour

 Time Warner étend sa mainmise sur la musique
Le Los Angeles Times nous annonçait dimanche dernier que tout frais de sa fusion avec AOL, Time Warner fusionnera avec la société britannique EMI Records, le numéro trois mondial de l'industrie du disque, dans une transaction évaluée à vingt milliards de dollars.  La transaction serait le fruit de négociations très discrètes entamées il y a quelques mois par Roger Ames, président du Time Warner Music Group, bien avant les pourparlers devant mener à la fusion avec AOL.  La nouvelle société, qui portera le nom de Warner EMI Music, aura un chiffre d'affaires de plus de huit milliards de dollars par année, mais se délestera de 3 000 des 23 000 salariés présentement à l'emploi des deux entreprises en raison des recoupements inévitables.  Warner EMI Music regroupera évidemment les grandes étiquettes de Time Warner (Atlantic, Electra, Reprise, Warner Brothers, etc.) et celles de EMI (Capitol, Virgin, Chrysalis, Blue Note, Priority, etc.).

Le Los Angeles Times rapporte que Steve Case, grand patron de la future AOL Time Warner, s'est réjoui de cette acquisition qui consolidera l'emprise de ATW sur certains contenus musicaux qu'elle pourra livrer directement sur Internet.  Par ailleurs, Wired News rapporte que les chiffres de vente de musique en ligne sont encore si faibles que cette donnée n'aurait pas fait partie des négociations de fusion. 

Si la transaction reçoit l'aval des autorités compétentes, on trouvera donc parmi les centaines d'artistes diffusés par les deux entreprises les gros canons de Warner Music comme Alanis Morissette, Madonna, Eric Clapton sous la même bannière que ceux d'EMI dont David Bowie, Cher, Tina Turner, les Spice Girls, les Rolling Stones, Garth Brooks.  En français, les écuries EMI et Virgin qui comptent un vaste éventail d'artistes comme La Bottine souriante, Les Négresses vertes, Beau Dommage, Julien Clerc, Luc de Larochelière, Raoul Duguay, Nilda Fernandez, Michel Fuguain, Daniel Lavoie, Jean-Louis Murat, Axelle Red, Renaud, sans oublier Gilbert Bécaud, Charles Aznavour et Charles Trenet, se retrouveront dans le giron du conglomérat AOL Time Warner. 

Pour ne pas être en reste face au mouvement de fusion, le groupe Bertelsmann serait à la recherche d'une acquisition, d'une fusion ou d'une alliance pour consolider la position de son groupe musique BMG.  Rappelons que l'étiquette BMG diffuse entre autres des artistes comme Whitney Houston, Elton John, Sting, David Bowie, Cesaria Evora, Andrea Bocelli, ainsi que Patrick Bruel, Marc Lavoine, Roch Voisine, et les trames sonores des spectacles du Cirque du Soleil.

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 Si vis pacem parabellum
Toujours sur le front de la mégafusion AOL Time Warner, le Washington Post rapporte dans un long article de son édition de samedi dernier que les futurs partenaires se préparent à faire face aux opposants à la transaction, principalement aux législateurs américains qui pourraient y voir une emprise trop forte de ATW sur le secteur des communications et du divertissement.  Bien que le plupart des observateurs ne croient pas en une intervention gouvernementale pour bloquer la transaction, AOL et Time Warner ne prennent aucune chance et tiennent à ce que rien n'entrave le cours de la fusion.  John Mintz et John Schwartz du Washington Post écrivent qu'à cette fin, les deux sociétés ont recruté des lobbyistes de haut calibre pour contrer toute opposition politique en cette année d'élection où les candidats font flèche de tout bois.

Chez AOL, on a fait appel à l'avocat Ivan Schlager qui récemment quittait son poste de conseiller juridique principal de la minorité parlementaire au puissant comité du Commerce, de la Science et des Transports pour se joindre au cabinet de lobbyistes Skadden Arps.  Pour sa part, Time Warner embrigade Louis Dupart qui laisse son poste de directeur administratif du sous-comité anti-trust du comité sénatorial sur la Justice pour se joindre au cabinet de Fleischman & Walsh.  Les auteurs de l'analyse du Washington Post soulignent que s'il y a opposition à la fusion, elle viendra de l'un ou l'autre des comités législatifs dont Schlager et Dupart connaissent les plus fins rouages.

Mais outre ces deux généraux, c'est une véritable armée de lobbyistes qui aura pour mandat de neutraliser toute résistance à la création du géant ATW car la tâche pourrait s'avérer de taille, vu les critiques à venir.

Par exemple, avant l'annonce de la fusion, AOL cherchait à obtenir des législateurs qu'ils forcent le géant AT&T à partager avec les autres fournisseurs d'accès au réseau son infrastructure câble.  Dans l'optique de la fusion, ATW sera-t-elle disposée à partager l'infrastructure câble qu'elle héritera de Time Warner?

De son côté, Time Warner devra obtenir les permissions nécessaires des autorités compétentes pour le transfert de ses 3 400 franchises d'accès câble à la nouvelle entité ATW, et s'attend à une certaine réticence de la part d'exploitants de ces franchises.

Il s'agira donc, pour les partenaires de ATW et leurs lobbyistes, d'expliquer aux législateurs la notion d'«accès ouvert» et ses bienfaits pour les collectivités, sans pour autant porter flanc à la critique qui y verrait la naissance d'un monopole, un équilibre délicat à maintenir.

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 Le Condor libéré
Vendredi dernier le légendaire hacktiviste Kevin Mitnick, surnommé le Condor, était libéré après avoir passé près de cinq ans derrière les barreaux.  En avril de l'an dernier, nous vous parlions des conditions de détention particulières du Condor, puis, en août, de sa condamnation avec possibilité de libération conditionnelle, de ses exigences alimentaires durant sa détention, et de ses tracas à la suite d'un accident de la circulation. 

Rappelons que le Condor avait été reconnu coupable de crimes informatiques ayant présumément entraîné des pertes de millions de dollars à des entreprises, condamné à une peine de trois ans et dix mois d'emprisonnement, et que compte tenu du temps qu'il avait déjà passé sous les verrous depuis son arrestation, il pouvait profiter d'une libération conditionnelle.  De plus, il a été condamné à verser globalement à ses victimes la somme symbolique de 4 125 $, à raison de 125 $ par mois, en guise de dédommagement. 

La date de libération était connue depuis l'an dernier, mais les autorités du centre de détention de Lompoc (Californie) avaient refusé de préciser l'heure de sa libération pour des «raisons de sécurité».  Vers sept heures du matin, un petit contingent de journalistes veillait quand même.  Les autorités pénitentiaires ont affirmé que Mitnick ne s'était pas adressé à eux.  Faux, comme on a pu le constater sur certaines chaînes de télévision, le Condor a profité de ses premiers moments de liberté retrouvée pour faire le point et, ironiquement, dénoncer une certaine presse pour le traitement qu'elle avait accordé à son cas.

Maintenant âgé de 36 ans, Mitnick rappelé, par exemple, que lors de sa première arrestation, à l'âge de 17 ans, le Los Angeles Times avait enfreint la coutume, sinon la loi, en publiant le nom d'un prévenu d'âge mineur.

Mais son attaque la plus virulente a été pour John Markoff du New York Times qu'il accuse d'avoir publié une soixantaine d'allégations non fondées à son endroit, d'avoir gagné des millions de dollars en publiant les ouvrages «Cyberpunk» puis «Takedown» inspirés de ses exploits d'hacktiviste, voire même d'avoir collaboré avec la police pour faciliter son arrestation en 1995.  Le Condor n'a été tendre, non plus, à l'endroit du système judiciaire qu'il accuse d'avoir violé ses droits constitutionnels et d'avoir exagéré les torts qu'il aurait causé à ses présumées victimes.

Mais au cours d'une entrevue réalisée par Ed Bradley de l'émission d'affaires publiques «60 Minutes» de la chaîne CBS quelques jours avant sa libération, et diffusée dimanche soir en heure de grande écoute, c'est un Mitnick souriant et détendu qu'on nous a présenté.  Adolescent, décrocheur du secondaire, ne possédant pas d'ordinateur, il fréquentait les détaillants RadioShack pour emprunter du temps sur les systèmes en démonstration dans les magasins.  C'est ainsi que, muni de sa petite trousse de logiciels personnels, il a débuté sa carrière et a réussi à s'introduire en quelques minutes dans le système de la société Digital, une de ses premières proies qui devait être suivie de nombreuses autres.

Il a aussi brisé les codes des téléphones cellulaires Motorola.  Rien de plus simple : un appel téléphonique chez Motorola, il prétend être un employé et avoir besoin des plans de la nouvelle génération d'appareils TAC.  Sans poser plus de questions ou effectuer quelque vérification que ce soit, on les lui transmet par télécopieur. 

Mais ses exploits successifs ne plaisaient guère aux sociétés exploitant les systèmes auxquels il s'attaquait : on voulait briser les ailes du Condor.  En 1994 entre en scène le tout aussi légendaire Tsutomu Shimomura, Japonais de naissance mais qui a grandi à Princeton avant de migrer vers la côte californienne, spécialiste en physique computationnelle et en sécurité informatique.  Mitnick s'était introduit dans un ordinateur du San Diego Supercomputer Center (SDSC) et avait retiré des documents scientifiques dont Shimomura (administrateur système au SDSC) était l'auteur.  S'engage alors une cyberpoursuite sur le réseau pour retracer les pistes laissées par Mitnick, poursuite qui connaîtra son dénouement le 15 février 1995, à Raleigh (Caroline du nord) avec l'arrestation de Mitnick par la police fédérale américaine, de son propre aveu grandement aidée par Shimomura.

Mitnick n'a jamais utilisé ses talents pour voler ou frauder les entreprises ou organismes dont il craquait les systèmes, et n'a jamais autrement tiré financièrement profit de ses exploits.  Il explique l'avoir fait par plaisir, par curiosité, mais aussi par défi.  Et quand Ed Bradley de CBS cherche à connaître ses motivations profondes, il répond comme ces alpinistes à qui on demande pourquoi ils se sont attaqués aux plus hauts sommets : «Parce que c'était là».

Mitnick est évidemment sans le sou.  Les conditions imposées en vertu de sa libération conditionnelle lui interdisent pour une période de trois ans (à moins d'une dispense spéciale de son agent de libération conditionnelle) d'occuper un emploi où il aura accès à des dispositifs informatiques ou de téléphonie cellulaire, lui interdisent aussi de posséder un ordinateur et/ou un modem.  À ce compte là, dans l'Amérique de l'an 2000, il ne pourra même pas travailler au comptoir d'un établissement de restauration minute.

À ce jour, trois livres ont été écrits sur lui : «The Fugitive Game» (Le jeu du fugitif) par Jonathan Littman; «The Cyberthief and The Samurai» (Le Cyberbrigand et le samuraï) par Jeff Goodell; et «Takedown» (terme sportif utilisé en lutte signifiant littéralement «amené à terre») par le journaliste du New York Times John Markoff et Tsutomu Shimomura. 

Une loi américaine interdit aux personnes reconnues coupables de crimes jugés sérieux, comme Mitnick, de profiter financièrement du récit de leurs actes (articles dans la presse, livres, séries télévisées, films).  Cependant, Karkoff et Shimomura ont vendu aux studios Miramax les droits d'une version cinématographique de «Takedown».  Miramax en a terminé le tournage en septembre 1998, un thriller réalisé par Joe Chappelle et mettant en vedette Tom Berenger dans le rôle de Markoff, Russell Wong dans celui de Shimomura et Skeet Ulrich dans celui de Mitnick.

Le Internet Movie Database nous apprend qu'un an après, le film en est toujours à l'étape de post-production et est coté «R» en raison du langage utilisé (Fortan, Cobol, C++???) et de certaines scènes à caractère sexuel.  Mais jusqu'à présent, aucun diffuseur ni aucune chaîne de télévision n'aurait jugé l'oeuvre intéressante, de sorte qu'elle dort encore sur les tablettes d'Hollywood.

Parallèlement à l'affaire Mitnick, soulignons que la National Security Agency (NSA), agence fédérale américaine, paticipait la semaine dernière à une conférence sur la sécurité informatique.  À cette occasion, Michael Jacobs, directeur adjoint à la sécurité des systèmes informatiques, a qualifié les hacktivistes d'«entité bénéfique» car ils servaient à repérer les vulnérabilités des systèmes.  «Dans une certaine mesure, je dirais que les hacktivistes constituent un service public» a déclaré Jacobs au service Wired News.

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 Microsoft dépose ses conclusions de droit
Autre étape dans le procès fleuve contre Microsoft, cette dernière déposait mardi dernier ses conclusions de droit devant le juge Thomas Penfield Jackson.  Comme on pouvait s'y attendre, les procureurs de Microsoft se sont évertués dans le document de 70 pages à défendre les agissements de la société et à réfuter les allégation de pratiques commerciales illégales visant à acquérir et maintenir un monopole dans le secteur des systèmes d'exploitation et de logiciels fureteurs.

Tant dans les considérations techniques que juridiques, rien de bien nouveau, et Microsoft joue sur les nuances.  Par exemple, les procureurs de Microsoft citent à maintes reprises le jugement d'une cour d'appel, intervenu en 1998, et selon lequel les fabricants de logiciels devraient être libres de combiner, marier, agencer à leur guise leurs produits (y compris les systèmes d'exploitation et les fureteurs, comme on le reproche à Microsoft), en autant que le consommateur y trouve son compte.  Évidemment, Microsoft soutient que dans le cas de Windows et de Internet Explorer, le consommateur a profité de l'arrimage des produits et que les autres fabricants n'ont pas eu à souffrir d'une concurrence déloyale.

Cependant, le journaliste et chroniqueur Declan McCullagh, du service de nouvelles Wired, se demande si Microsoft n'aurait pas jeté l'éponge et ne songerait pas déjà à demander un match revanche, c'est-à-dire d'aller en appel d'un verdict de culpabilité.  McCullagh évoque le choix du cabinet Sullivan et Cromwell, spécialiste de l'appel, pour défendre sa cause.  D'écrire McCullagh, «Les procureurs de Sullivan et Cromwell, sous la direction de John Warden, semblent résignés à passer les trois ou quatre prochaines années à tenter de convaincre les tribunaux d'appel que malgré les pratiques mal avisées, et les allégations d'asphyxie de la concurrence, il n'y a pas eu d'infraction à la loi anti-trust.»

Rappelons que, parallèlement au procès, un effort de médiation en vue de trouver une solution négociée entre le ministère américain de la Justice et Microsoft se poursuit sous l'autorité du juge Richard Posner.  Peu d'information filtre sur l'évolution de cette médiation, exception faite de la possibilité dont faisait état le USA Today d'un fractionnement des activités de Microsoft, comme nous le soulignions la semaine dernière.

Justement, cette «fuite» de renseignements au USA Today n'a pas eue l'heur de plaire au sénateur républicain de l'Utah Orrin Hatch, président du très puissant comité judiciaire du Sénat américain.  Dans une lettre adressée à Bill Gates, ex-président de Microsoft (ça fait tout drôle d'écrire ex-président en parlant de Gates, non?), et à Joel Klein, Attorney General adjoint, Hatch s'est dit satisfait des progrès accomplis dans le processus de médiation.  Mais attribuant la nouvelle de la possibilité d'un fractionnement de Microsoft à une fuite, sans en attribuer directement la responsabilité, le sénateur Hatch a mis les deux parties en garde contre toute manoeuvre destinée à fausser l'esprit de la démarche de médiation.  Il s'est dit inquiet de l'effet préjudiciable du dévoilement de renseignements confidentiels sur l'issue des efforts de médiation, et n'a pas écarté l'exercice des pouvoirs du comité judiciaire du Sénat pour imposer une solution «constructive pour le public américain».

Revenons-en au procès et à ses prochaines étapes : ce mardi, 25 janvier, c'est le ministère américain de la Justice qui a le droit de formuler une réplique à la conclusion de droit de Microsoft, puis les procureurs de Microsoft pourront «répliquer à la réplique» d'ici le 1er février.  Enfin, les plaidoiries finales devant le juge Jackson sont prévues pour le 22 février, et une décision du juge attendue d'ici la fin de l'année, à moins que n'intervienne avant un règlement négocié.

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 Équilibre des sexes sur Internet
A-t-on atteint l'équilibre des sexes sur Internet? Oui, du moins aux États-Unis et si on en croit les bilans de Nielsen Media Research et NetRatings Inc.  pour l'année 1999.  Au début de 1999, les deux sociétés estimaient à 97 millions le nombre de personnes qui avaient accès à Internet soit au foyer, soit au travail.  Douze mois plus tard, ce nombre est passé à 119 millions.  S'il y a maintenant autant de femmes que d'hommes ayant accès à Internet, c'est que la croissance de la clientèle féminine du réseau a été de 32 % au cours de la dernière année, et seulement de 20 % pour la clientèle masculine.

L'égalité des sexes sur Internet est aussi confirmée par le cabinet de recherche AdRelevance qui, lui aussi, estime que le taux de croissance de la clientèle féminine du réseau est supérieur à celui de la clientèle masculine, de sorte qu'au cours de la prochaine année il y aura davantage de femmes que d'hommes branchés à Internet (du moins aux États-Unis).  Mais attention Mesdames, les publicitaires et cybermarchands vont ont dans leur ligne de mire.  La raison en est bien simple : les femmes détiennent 75 % du pouvoir d'achat des ménages, participent à 80 % des décisions d'achats de biens durables ou autres.  S'il reste encore bien du chemin à accomplir, les femmes américaines ont néanmoins rétréci l'écart salarial qui les séparait des hommes.  Les filles abandonnent moins leurs études que les garçons, ce qui les prépare mieux à des carrières plus rémunératrices.  Bref, l'ensemble de ces facteurs contribue à faire des femmes un groupe à cibler pour le commerce électronique.

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 Le Web : un milliard de pages
La société Inktomi et le NEC Research Institute viennent de publier leur plus récente évaluation du volume de l'espace cyber : un milliard de documents/pages sur 6,4 millions de serveurs; 86,55 % de ces documents sont en anglais (2,36 % en français); les noms de domaines les plus populaires pour les sites de langue anglaise sont .com (54,68 %), .net (7,82 %), .edu (6,69 %), .org (4,35 %), .gov (1,15 %) et le bon vieux .mil (0,17 %).  On est peu surpris d'apprendre que Yahoo! est le site le plus référencé sur l'ensemble des pages Web (751 974 références), mais la popularité du format de compression de musique MP3 impressionne, c'est 261 472 références pour le site MP3.COM.  Pokémon fait figure de parent pauvre avec un peu moins de 4 000 pointeurs.

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 Beau détour
Il y a peu d'utilisations de la technologie Flash de Macromedia qui impressionnent.  On a souvent l'impression d'avoir affaire à des gens qui devant le vide de contenu tente de suppléer par des effets tape-à-l'oeil.  Exception à la règle, le portfolio du studio de photographie dsmartNevada

Et sur ce, nous vous souhaitons à tous et toutes une excellente semaine.

Écrire à Jean-Pierre Cloutier


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