3.2 Tarification au «clique»

Ici, l'annonceur paie en fonction du nombre de fois qu'un utilisateur cliquera sur un bandeau publicitaire.  Cette méthode convient aux campagnes ciblées, bien que, même s'il ne génère pas d'interaction, le bandeau soit quand même vu par un grand nombre de personnes.

Bertchie décrit un modèle basé sur le CPM et le ratio d'interaction (click through ratio).  Pour un site qui démontrerait un ratio d'interaction de 2 % (moyenne d'interaction selon les observateurs) et exigerait un CPM de 30 $ US, le tarif au clique serait de 1,50 $.

1000 utilisateurs X 2 % = 20 cliques
30 $ divisés par 20 = 1,50 $ US

Elle reconnaît que ce tarif est un peu plus élevé que ce que le marché des annonceurs semble disposé à payer (présentement de 0,40 $ US à 1,25 $ US).  Certains montants forfaitaires (minimum exigible, installation) de quelques centaines de dollars US peuvent aussi être versés au diffuseur par l'annonceur.

3.3  Tarification axée résultats

Le calcul est plus délicat car il impose de faire un suivi des ventes, voire de confier la gestion des commandes à un tiers.  Ce modèle n'en est qu'à ses débuts, mais il pourra convenir à certains produits où les frais administratifs seront compensés par le prix de vente.  Un «contact» avec un client potentiel peut rapporter à un diffuseur entre 4 $ US et 15 $ US (la moyenne serait d'environ 6 $ US).  Une structure basée sur une commission de vente accorde au diffuseur entre 10 % et 50 % du prix de vente du produit (la norme serait entre 25 % et 30 %).  Encore faut-il déterminer, à l'aide d'un dispositif logiciel, de quel site Web arrive le client pour être en mesure de verser les redevances.


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URL : http://www.cyberie.qc.ca/etude/3233.html
Mise en ligne : 31 mars 1998