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Les Chroniques de Cybérie
Chronique du 27 octobre 1998

© Les Éditions Cybérie inc.

Le 27 octobre 1998.

Salutations à tous les Cybériens et Cybériennes!

Cette Chronique n'est optimisée ni pour Netscape, ni pour Internet Explorer, elle l'est pour ses lecteurs et lectrices.

Cette semaine...

Le cas Pinochet
Vie privée : report de la directive euro
Le COPA (CDA II) contesté devant les tribunaux
Dossier pub au Québec : la patience est une vertu
Marché québécois de l'internet
Commerce électronique : une question de prix...
... mais malgré tout, un indice
Naissance d'un nouveau journal
En bref...

 Le cas Pinochet
Les médias couvrent quotidiennement les rebondissements de la mise en garde à vue de Augusto Pinochet à Londres, et des différentes procédures juridiques intentées contre lui. Enfin, pas tous les médias, mais nous y reviendrons.

Entre autres, on apprenait de l'AFP que la police suisse a demandé lundi soir à la Grande-Bretagne d'ordonner le maintien en détention provisoire aux fins d'extradition d'Augusto Pinochet. Les autorités judiciaires de Genève ont ouvert une procédure pénale pour séquestration, enlèvement avec circonstances aggravantes et assassinat d'Alexis Jaccard, un homme qui avait la double nationalité suisse et chilienne et a disparu en 1977.

À l'origine de son arrestation, une mise en accusation de la justice espagnole, procédure pilotée par le juge Baltasar Garzon, dont le texte complet mérite lecture pour bien saisir l'ampleur de la question.

Au Chili, des manifestations anti-Pinochet ont été sévèrement réprimées. Répercussions sur le Web andin, les forces armées chiliennes, par voie de communiqué, affirment qu'elles «ont adopté, adopteront et inciteront l'adoption de mesures» pour permettre à l'ancien dictateur d'échapper aux ennuis qui l'assaillent, et ce par le recours à tous les moyens juridiques, diplomatiques et gouvernementaux à leur disposition.

Mais revenons au texte de mise en accusation. Une petite phrase passe presque inaperçue. «A l'échelle internationale, une coordination avait été formée, sous le nom d' "opération Condor". Plusieurs pays dont le Chili et l'Argentine y participaient. Son objectif : coordonner l'action répressive.» Et voilà vraiment, à notre avis, le noeud du sujet.

L'université George Washington héberge sur son site des archives sur la question de sécurité nationale, une série de documents autrefois classés «secret d'État» qui ont depuis été rendus publics. Parmi les questions traitées, celle du coup d'État militaire de 1973 qui porta les forces armées chiliennes au pouvoir, et par la suite de ladite Opération Condor.

En 1976, le Chili de Pinochet devient le moteur de l'opération. Le Chili, l'Argentine, la Bolivie, le Paraguay et l'Uruguay conviennent d'un pacte de répression tout azimut de ceux et celles que l'on qualifie de «terroristes». Pour sa part, le Brésil collabore à titre d'informateur auprès des signataires de l'entente.

L'entente permet, par exemple, aux forces de sécurité argentines de communiquer à leurs homologues chiliennes des renseignements sur des exilés chiliens en territoire argentin. Les forces de sécurité chiliennes peuvent alors, sans problème, entrer en territoire argentin, séquestrer, interroger, torturer et assassiner les soi-disant terroristes. Le pays «hôte» s'engage à fournir assistance à ces escouades spéciales (renseignements, véhicules, lieux de détention, couverture); en cas de problème, on niera tout. L'entente prévoit la réciprocité pour tous les pays membres.

À l'origine de ce plan, au Chili, les services de renseignements (DINA) appuyés sans réserve par la CIA américaine, trop heureuse de participer à un tel programme d'élimination de forces de gauche, voire de le mettre en place. Rien n'est exclu. On évoque aussi une «phase trois» qui étendra la portée de l'Opération Condor à des pays autres que les signataires (on cite la France et l'Espagne), et la possibilité que l'assassinat de Orlando Letelier, l'ambassadeur d'Allende à Washington, ait été une action commandée par l'Opération Condor.

Alors, si vous vous demandez pourquoi la presse américaine est si discrète dans sa couverture du cas Pinochet, au point de passer de longs jours à ne pas en relater l'évolution, c'est peut-être que l'aigle aimerait bien faire oublier le condor.

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 Vie privée : report de la directive euro
Comme nous vous l'annoncions en avril dernier , c'est cette semaine que devaient progressivement commencer à entrer en vigueur les directives de l'Union européenne en matière de protection de la vie privée et des données personnelles.

Les citoyens européens pourront : refuser de divulguer des renseignements les concernant s'ils sont destinés à des fins de marketing direct; consulter les données recueillies à leur sujet; en établir la provenance; demander et obtenir des rectificatifs; disposer de recours en cas d'utilisation non permise de ces données.

Bien que la directive de l'Union européenne vise en premier lieu à harmoniser le cadre législatif et juridique entre pays membres, elle aura des conséquences sur le commerce en ligne de citoyens européens avec des entreprises de pays hors de l'Union, comme les États-Unis et le Canada. C'est cependant sans succès cet été que l'administration américaine a tenté, à défaut d'agir par voie législative, de faire évoluer les entreprises vers une auto- réglementation en cette matière.

On annonçait, ce lundi, le report de l'application de la directive, en ce qui a trait aux États-Unis, au 15 décembre.

Dans son chapitre IV, article 25 où on peut lire de la directive que le «transfert vers un pays tiers de données à caractère personnel faisant l'objet d'un traitement, ou destinées à faire l'objet d'un traitement après leur transfert, ne peut avoir lieu que si, sous réserve du respect des dispositions nationales prises en application des autres dispositions de la présente directive, le pays tiers en question assure un niveau de protection adéquat».

Les États-Unis hésitent à procéder par voie législative pour protéger la vie privée et les renseignements personnels de ses citoyens. On préférerait avoir recours à des mesures d'autoréglementation et aux lois en vigueur en matière de fraude.

La question commençait à peine à susciter l'intérêt du milieu officiel des réseaux aux États-Unis, mais un récent article du USA Today brossait un assez bon portrait de la situation. Bien que des «entretiens» aient eu lieu entre la Commission européenne et le gouvernement américain (le sous-secrétaire au commerce international du département américain du Commerce, Davis Aaron, rencontrait récemment à Bruxelles John Mogg, représentant de la CE), on ne peut proprement parler de «négociations». Mais disons que les discussions achoppent principalement sur deux points : la possibilité, par le consommateur, de faire apporter des corrections aux données qui le concernent, et le processus d'application des directives de protection des données.

Pour Saul Klein, premier vice-président de la division Firefly de Microsoft, la directive européenne est «ridicule» car elle impose trop d'opérations à compléter pour l'utilisateur. En revanche, Marc Rotenberg, directeur du Electronic Privacy Information Center, dit que ce n'est pas la directive qui fait problème, mais bien qu'elle soit un rappel qu'il n'existe rien de comparable sur le plan de la protection de la vie privée aux États-Unis.

Pour approfondir la perspective des organismes américains de défense du droit à la vie privée, citons le mémoire présenté par Marc Rotenberg, devant le comité des Affaires internationales de la Chambre des représentants en mai dernier.

Chez IBM, on prend les devants. La société annonçait la semaine dernière la mise sur pied d'un service conseils, à l'intention des entreprises présentes sur le Web, sur les questions de respect de la vie privée, dont la conformité aux dispositions de la directive européenne nommément citée dans le communiqué.

Et c'est peut-être là que se trouvera, du moins temporairement, une solution pour les entreprises américaines, option qui reçoit l'aval du département du Commerce. Précisons que du côté européen, seuls deux pays (la Grèce et le Portugal) sont en pleine conformité avec la directive de l'Union européenne.

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 Le COPA (CDA II) contesté devant les tribunaux
L'encre avait à peine séché sur le document signifiant la sanction présidentielle à la Children Online Protection Act (COPA) que déjà une large coalition d'organismes demandait une injonction pour faire invalider la loi qu'ils estiment trop semblable à la Communications Decency Act, elle-même invalidée par la Cour suprême en juin 1997. De plus, la coalition d'organismes relance la Campagne du ruban bleu.

En vertu du COPA, quiconque diffuserait à l'intention de personnes d'âge mineur des contenus sexuellement explicites serait passible d'une amende de 50 000 $ par incident, et d'une peine d'emprisonnement de six mois. Dans sa formulation ambiguë, même la pornographie jugée nuisible aux mineurs ne serait pas interdite; on ne ferait qu'en rendre l'accès plus difficile par un système de vérification d'âge ou encore l'utilisation de numéros de cartes de crédit.

Ironiquement, le ministère américain de la Justice avait prévenu le Congrès que le COPA comportait de sérieux problèmes sur le plan des droits constitutionnels, ne visait que le Web et excluait les forums de bavardage IRC et les forums d'échange USENET. Mais, dans leur empressement pré-électoral, et dans le courant de rectitude qui passe par Washington depuis un certain temps, les législateurs n'ont pas cru bon renvoyer à la révision le texte du COPA. À suivre.

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 Dossier pub au Québec : la patience est une vertu
Deux ans après la formation du Groupe de travail sur les applications publicitaires d'Internet (GTAPI), un an après des événements qui ont suscité dans le milieu une réflexion sur la place de la pub en ligne et le sous-financement de l'industrie québécoise des contenus diffusés sur le Web, et quelques mois après un branle-bas dans l'industrie qui s'est soldé, faute d'intervenants compétents ici, par un passage obligatoire des «grandes campagnes» par Toronto, on annonce la création du Bureau de la publicité sur Internet au Québec.

Cette annonce a eu pour préalable une réunion du Groupe d'intérêt spécial sur la publicité du Forum des inforoutes et du multimédia. Seize entreprises sont représentées au BPIQ et on déterminera prochainement les axes d'intervention.

Les campagnes publicitaires, en ligne ou autres, se planifient longtemps d'avance. Si le BPIQ parvient à faire bouger des choses, certains éditeurs Web établis, ainsi que la «relève» qui trépigne, pourraient espérer récolter les fruits de cette action dans les premiers mois de l'année prochaine. En raison des délais d'acquittement des sommes engagées par les annonceurs, et du transit de ces sommes chez les agences et intermédiaires (parfois au total des délais de 90 jours), l'irrigation financière de l'édition Web au Québec pourrait se faire sentir en mai ou juin 1999.

La patience est une vertu.

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 Marché québécois de l'internet
Constatations sévères sur la pénétration réelle de l'Internet au Québec. D'après un sondage ScienceTech/Sondagem (disponible en format PDF), le troisième depuis 1995, si le taux de branchement a presque doublé depuis un an et s'établit maintenant à 24,8  % (total du branchement à domicile, en milieu de travail, et aux deux endroits), soit environ 1,4 million de personnes.

On peut lire dans le rapport que «cette croissance n'a pas permis au Québec de rattraper son retard sur le reste du continent nord- américain (taux de branchement inférieur de 44  % par rapport au reste du Canada, de 59  % par rapport aux États-Unis». C'est 40  % de l'échantillon non branché qui a évoqué des raisons de coût pour son non branchement.

Les messageries électroniques, la consultation de sites Web et la recherche documentaire s'avèrent utiles ou très utiles pour 80  % des répondants et répondantes, alors que le commerce électronique est beaucoup moins pratiqué (17,1  %) qu'ailleurs (voir plus bas).

Les responsables de l'étude se sont penchés sur la question du commerce électronique et, bien que certaines données recoupent celles de précédentes enquêtes, relèvent des points intéressants. Si on accepte d'emblée l'idée des transactions bancaires (59  %), du paiement des factures (57  %), du règlement des abonnements (52  %), ces fonctions se résumant à une élimination de corvées, le magasinage ne recueille que 33,8  % d'approbation. À ce chapitre, les auteurs concluent que «tout se passe comme si les internautes étaient d'accord pour faire du commerce électronique sur Internet à condition que l'on ne prononce pas l'expression fatidique».

«Sexe = inégalité du lieu de travail». Friands, comme vous le savez, des études démographiques, cette tête de rubrique a piqué notre curiosité. «[...] quand on considère le sexe des répondants à la maison, on constate peu de différence, ce qui est d'ailleurs normal puisque le même abonnement peut servir à plusieurs personnes. [...] Par contre, l'inégalité de branchement naît sur le lieu de travail. Les femmes sont deux fois moins branchées au bureau que les hommes.»

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 Commerce électronique : une question de prix...
Depuis ses premiers balbutiements, le commerce électronique a été en butte à des obstacles importants. Il fallait d'abord atteindre une masse critique d'utilisateurs d'Internet; la convivialité des méthodes laissait à désirer sur le plan technique; plus récemment les questions de sécurité et de confidentialité ont monopolisé le débat.

Mais selon une récente étude des sociétés Jupiter et NFO , ceux et celles qui hésitent encore à faire des achats en ligne évoquent la question des prix concurrentiels plutôt que celle de la sécurité des transactions pour justifier leurs doutes sur la valeur utile du commerce électronique.

L'étude révèle que 35  % de la clientèle en ligne aux États-Unis a, au cours de l'année écoulée, acheté en ligne un bien ou un service. Taux de satisfaction enviable : 95  % des personnes interrogées se disent satisfaites de leur expérience. En revanche, chez les 65  % qui n'ont pas encore fait des achats en ligne, la réticence se fait plus forte que jamais. C'est 45  % des personnes qui ont déjà visité des sites commerciaux, et 84  % de celles qui ne visitent des sites marchands ni n'achètent des produits, qui se disent peu susceptibles de faire un achat en ligne au cours de la prochaine année. Parmi leurs raisons, une grande majorité disent estimer que les prix des produits et services ne sont pas suffisamment concurrentiels pour leur faire changer leurs habitudes de consommation.

Néanmoins, la dimension «information sur les produits» est fort importante, et les fabricants et manufacturiers devraient en tenir compte, même si elle ne se traduit pas par un achat en ligne. Les personnes qui s'adonnent au «lèche-vitrine» électronique ont dit avoir consulté des sites commerciaux sur les véhicules automobiles (48,7  %), les articles ménagers (36,2  %), les articles vestimentaires (35,9  %) et les produits électroniques grand public.

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 ...mais malgré tout, un indice
Une brève dépêche de l'agence Reuters relayée par le service Yahoo! nous offre un nouvel indice sur la popularité du commerce électronique et des transactions en ligne aux États-Unis. Selon Reuters, la société de livraison de colis UPS prévoit livrer au cours de la prochaine saison des Fêtes pas moins de 19 millions de colis de plus qu'au cours de la même période l'an dernier. Les responsables d'UPS attribuent cette hausse à la vogue sans précédent que connaîtraient aux États-Unis les achats en ligne qui nécessitent l'expédition, à l'acheteur ou directement au destinataire, de différents produits.

L'an dernier, entre la fête de l'action de grâce et Noël, UPS a expédié 276 millions de colis et prévoit cette année en expédier 295 millions. Pour faire face à cette demande ponctuelle, UPS embauchera 90 000 travailleurs «saisonniers», et pour la semaine du 17 au 24 décembre 13 000 chauffeurs de plus.

Les responsables de UPS ont précisé que ces mesures n'étaient nullement liées à une menace de grève des pilotes d'avion de son principal concurrent, FedEx.

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 Naissance d'un nouveau journal
C'est un événement rare et qui mérite d'être souligné, surtout qu'il aura à coup sûr des incidences sur le réseau. C'est la première fois depuis 1982, lors du lancement du quotidien USA Today, qu'on assiste à la naissance d'un journal d'envergure nationale en Amérique du nord.

Aujourd'hui, 27 octobre, lancement du nouveau quotidien canadien National Post qui comme son nom l'indique sera diffusé à l'échelle du pays, mais qui déclenche une guerre des imprimés dans le lucratif marché de Toronto.

Trois quotidiens se partagent déjà le marché torontois, soit le Globe and Mail, le Toronto Star et le Toronto Sun. Selon la PC qui cite David Harrison, p.d.-g. de l'agence de placement médias Harrison, Young, Pesonen and Newell, «Il n'y a pas plus d'argent à dépenser en publicité, alors tous ces gens se font concurrence pour les budgets publicitaires qui existent à l'heure actuelle».

Le National Post est propriété de Southam News, elle-même propriété du holding Hollinger International dont l'actionnaire majoritaire est Conrad Black, celui-là même qui a dit des journalistes qu'ils étaient une «bande d'ignorants et de paresseux». Un groupe financier aux poches creuses, troisième en importance au monde dans le secteur des journaux, 37  % du tirage national des quotidiens au pays, Hollinger par l'intermédiaire de Southam entend consacrer à ce nouveau quotidien entre 100 et 130 millions au cours des cinq à sept prochaines années.

Là où on sentira l'influence sur le réseau, c'est dans les produits en ligne qu'entend développer Southam. En avril dernier, Southam lançait Canada.Com, un moteur de recherche complet et puissant exploitant la technologie Inktomi. Canada.Com s'est rapidement, mode oblige, transformé en portail, et a récemment offert le service NewsCafé, moteur de recherche de l'actualité en ligne basé sur le modèle de Newsbot de Wired Digital, lui aussi exploitant la technologie Inktomi.

La version première du site du National Post est relativement simple, on le comprendra. Mais surveillez ce site car selon certaines sources, on prévoit y ajouter sous peu une foule de compléments.

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 En bref...
On suit du coin de l'écran le procès Microsoft. Le Monde propose un bon récapitulatif des meilleures adresses pour comprendre le procès en cours. Pour sa part, l'équipe de Libération suit elle aussi les développements et les conséquences de l'action judiciaire lancée le 18 mai contre Microsoft dans son dossier actualisé quotidiennement, «Microsoft contre la justice». À Washington, les audiences ont attiré une foule de curieux les deux premiers jours, mais depuis tout s'est calmé. Il ne reste que les avocats et les journalistes à assister aux travaux du tribunal selon USA Today.

Solution aux tracasseries d'enregistrement de droits d'auteurs? C'est bien ce qu'espère offrir FirstUse, un bureau indépendant d'enregistrement qui peut émettre un certificat, puis par la suite valider la date, l'heure et le contenu des fichiers (textes, audio, vidéo, graphique) ainsi inscrits. Les certificats émis par FirstUse ne remplacent pas les méthodes traditionnelles de protection de vos droits de propriété intellectuelle, ni ne déterminent que vous détenez effectivement les droits sur les fichiers inscrits, mais c'est un premier pas. L'inscription nécessite l'ouverture d'une compte et chaque transaction coûte entre 4,50 et 15 $, selon le volume d'inscriptions.

Premier plaidoyer de culpabilité à la suite de la grande opération policière anti-pornographie juvénile du nom de code «Cathedral» menée en septembre dernier dans une vingtaine de pays. Selon l'AP, il s'agit d'un citoyen américain âgé de 31 ans. L'inculpé recevra sa sentence le 17 février prochain, on s'attend à une longue peine d'emprisonnement.

Et sur ce, nous vous souhaitons à tous et toutes une excellente semaine.

Écrire à Jean-Pierre Cloutier


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