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Les Chroniques de Cybérie
Chronique du 22 août 1997

© Les Éditions Cybérie inc.

Le 22 août 1997.

Salutations à tous les Cybériens et Cybériennes!

Cette Chronique n'est optimisée ni pour Netscape, ni pour Internet Explorer, elle l'est pour ses lecteurs et lectrices.

Cette semaine...
Propagande anti-Québec : La suite
Pigistes déboutés devant un tribunal
Et pourtant, on a lu sur internet...
Sondages : Internet, télétravail aux É.-U.
L'ergonomie s'expose
Dossier pub : Ciblage de la clientèle féminine, terminologie
Spam : Le comble du ridicule
Vent de rentrée
Et elle flottait tout en douceur...
Lectures rapides
Beau détour
12/18

Propagande anti-Québec : La suite
Le petit malin qui s'amuse à dénigrer le Québec, ses chefs politiques et les francophones en général a poursuivi ses errances. Cinquième adresse d'hébergement en huit jours pour son site «Welcome to Québec» dont, curieusement ou non, le nom de domaine est hébergé par la même entreprise de Colombie-Britannique qui avait vu naître ce site, soit Internet Direct, vérification faite auprès de l'InterNIC.  Pour sa part, le ministre québécois de la Justice, Paul Bégin, a écrit ce mardi au procureur général de la Colombie-Britannique pour lui demander d'examiner le dossier en vue de déterminer s'il y a lieu d'entreprendre des procédures en vertu du Code criminel, lisait-on dans Le Devoir aujourd'hui.

Fallait-il en parler?  Fallait-il dire ce que d'aucuns auraient voulu cacher?  C'est la question que posait, samedi dernier, Paul Cauchon dans les pages du Devoir.  Selon Cauchon, «éternel dilemme des médias : publiciser des propos controversés pour mieux les combattre, ou les taire pour ne pas leur accorder trop d'importance? La question est souvent jugée au cas par cas.»

La presse anglophone d'ici passe l'affaire sous silence, ou presque.  Même l'auguste Montreal Gazette n'aborde pas le sujet.  En passant, si vous vous demandez pourquoi ce journal coûte quelques sous de plus que les autres journaux lorsqu'acheté en kiosque, c'est à cause de la taxe d'amusement (=_=).

Mais voici qu'un curieux détour nous rappelle ce qui arrivait en juin dernier, c'est-à-dire des échos peu louangeurs pour le Québec, et surtout écrits par des gens assez mal informés, publiés dans la presse spécialisée américaine. Cette fois, c'est le bulletin Netsurfer Digest qui titre cette semaine «That Wacky Quebecois Government» (wacky, farfelu).  On a trouvé cinq minutes pour donner notre avis au rédacteur-en-chef.  Nous vous ferons part de sa réponse, si réponse il y a. Haut de la page


Pigistes déboutés devant un tribunal
En 1993, six journalistes indépendants exigeaient d'être payés par un groupe d'éditeurs (dont le New York Times, Newsday, le conglomérat Time Inc.) pour l'utilisation de leurs textes dans des archives disponibles sous forme de bases de données et de cédéroms, textes sur lesquels ils disaient détenir des droits individuels. Jugement a été rendu la semaine dernière dans la cause connue sous le nom de Tasini c. New York Times, la juge Sonia Sotomayor du tribunal de district de New York a estimé que la reprise des textes pour constituer des archives était conforme au privilège de «révision» des «oeuvres collectives» prévu en vertu de l'alinéa 201(c) de la loi de 1976 sur le copyright.

Amorcé en 1993, le processus de cette requête s'est déroulé sans que la question du droit d'auteur sur l'Internet et le Web ne soit directement abordée car, à l'époque, elle ne se posait pas encore.  Le jugement ne peut donc s'appliquer que par extension aux contenus présentement diffusés sur les inforoutes ou encore à ceux qui sont en cours de préparation; ni le mot «internet» ni l'expression «information highway» (inforoute) ne figurent dans le texte du jugement.  On y trouve une seule référence aux «pricey electronic information systems» (systèmes coûteux d'information électroniques).

Selon la juge Sotomayor, les requérants soutiennent que le législateur n'a jamais souhaité l'enrichissement indu des éditeurs au détriment des auteurs de textes, mais il ne pouvait prévoir en 1976 la création d'un marché lucratif pour les oeuvres collectives révisées.  À mots couverts, elle invite les requérants à demander au Congrès américain un amendement adapté au nouveau contexte des inforoutes (ce qui incluerait d'après nous les cédéroms en plus de s'appliquer au code HTML et aux fichiers graphiques, sonores et autres éléments des espaces Web), mais elle dit être contrainte de donner raison aux éditeurs.  Beau débat en perspective, car, à tout le moins, la cause Tasini c. New York Times ira en appel. Haut de la page


Et pourtant, on a lu sur internet...
... que si certains éditeurs profitent du pactole qui leur est offert par les nouveaux canaux de diffusion pour recycler le travail d'auteurs et chroniqueurs sans vouloir les rémunérer, d'autres font leur moisson de nouveaux talents dans les espaces Web et n'hésitent pas à verser redevance aux scribes.  Lu sur Internet et lu dans les pages du cahier multimédia du journal Le Monde, l'idée de Frédéric Lepage et de l'éditeur Michel Lafon pour créer la collection qui ne puise ses textes que sur les inforoutes.  Il propose donc, avec l'accord des ayants droit, de prélever certains de ces textes en vue de leur publication, et le cyberauteur touche un pourcentage sur les ventes, ce qui représente quelques milliers de francs. Haut de la page


Sondages : Internet, télétravail aux É.-U.
Deux sondages FIND/SVP viennent alimenter cette semaine le flot de données concernant dans un premier temps l'Internet, puis en second lieu l'ampleur du phénomène du télétravail aux États-Unis.

Internet.  Selon le sondage FIND/SVP (versions HTML et PDF disponibles, nous vous suggérons la seconde), il y aurait aux États-Unis 31,3 millions d'utilisateurs et utilisatrices de l'Internet, dont 3,6 millions n'utilisent que le courrier électronique et les services en ligne.  Fait intéressant, un autre 9,3 millions de personnes auraient fait l'expérience de l'Internet au cours des derniers 12 mois, mais ne se seraient pas convertis à une utilisation régulière.  L'Internet serait maintenant jugé indispensable pour diverses raisons par plus de 20 millions d'utilisateurs.  Le degré d'utilisation quotidienne et hebdomadaire seraient en hausse au détriment des médias traditionnels.  En effet, 35 % des utilisateurs de l'Internet disent regarder moins la télévision depuis qu'ils sont «branchés», 19 % regardent moins de vidéos, 16 % lisent moins de journaux et de périodiques, et utilisent moins d'autres applications des micro-ordinateurs.  La radio reste le moins éprouvé des médias par le balayage Internet, seulement 10 % des utilisateurs disent l'écouter moins.  Autre fait saillant, les publicités en ligne sont efficaces; 27 % disent avoir effectué des achats directement sur l'Internet au cours des 12 derniers mois; 39 % disent avoir fait ces achats après avoir consulté un bandeau publicitaire en ligne.  Méthodologie.

Précisons qu'une autre étude vient contredire la désaffection de la télévision au profit de l'Internet. Menée par BJK&E Media et rapportée dans Advertising Age, les auteurs disent ne disposer d'aucune preuve que la consommation des médias traditionnels a été affectée par la venue de l'Internet dans le paysage médiatique.  Cette étude vient, en fait, à contre-courant de toutes les autres qui l'ont précédée et qui constataient qu'à divers degrés la clientèle du réseau délaissait les médias comme la télévision, la radio et les imprimés.

Télétravail.  Ils et elles seraient maintenant plus de 11 millions aux États-Unis (comparativement à 8,5 millions il y a deux ans) à exercer en tout ou en partie leur profession depuis leur foyer.  C'est ce que révèle le sondage FIND/SVP mené en avril dernier et dont les résultats ont été dévoilés récemment.  Les résultats préliminaires (l'analyse complète sera publiée cet l'automne) indiquent que 35 % des télétravailleurs utilisent l'Internet, une hausse de 54 % en deux ans. On apprend aussi que 71 % des télétravailleurs sont employés à temps plein au sein d'entreprises et que le reste est composé de pigistes et contractuels. Haut de la page


L'ergonomie s'expose
Les nouvelles technologies ont imposé des cadences de travail et des changements du cadre dans lequel s'exercent les activités professionnelles.  Peu de nous travaillons ou utilisons l'ordinateur dans des conditions idéales.  Bien souvent négligée, l'infrastructure physique (ameublement, éclairage, accessoires) du milieu de travail peut avoir un effet déterminant car, mal aménagée, elle risque de compromettre les gains de productivité attendus.  Cependant, planifiée et adaptée, elle permettra de parer à de nombreuses pathologies liées à l'utilisation des ordinateurs.  Rappelons à cet égard l'excellent et très complet dossier Les risques du travail sur ordinateur, compilé par FranceWeb, qui en plus de cerner certains des problèmes les plus fréquents nous prodigue de judicieuses mesures préventives.

Ceci nous amène à San Jose (Californie) où se tenait la semaine dernière une foire de l'équipement de bureau conçu pour les nouveaux environnements et outils de travail, alt.office.  La liste des exposants avec ses liens à leurs vitrines commerciales nous donne un bel aperçu des tendances en ergonomie et en design qui seront sous peu, on l'espère pour vous, l'apanage des bureaux et des espaces de travail branchés.  Elle pourrait aussi donner des idées aux bricoleurs qui auraient envie d'investir ce nouveau créneau de marché qu'est l'ameublement de bureau ergonomique conçu pour les NTIC. Haut de la page


Dossier pub : Ciblage de la clientèle féminine, terminologie
Un groupe de sites Web d'intérêt pour les femmes viennent de se regrouper pour offrir aux annonceurs un véhicule publicitaire ciblé.  C'est ainsi qu'est né Women's Forum qui prétend pouvoir offrir 15 millions d'impressions publicitaires par mois, réparties sur les douze sites participants.  Mais on a beau penser que femme est femme, elles le sont toutes à leur manière, et on en remercie la nature.  Ceci pour dire que les intérêts spécifiques des clientèles de SuperModel, de GirlTech, du Wedding Channel et de CuisineNet peuvent être très divergents, tout féminins soient-ils.  De plus, moi qui suis un XY confirmé, je fais néanmoins pas mal plus souvent craquer la reliure du livre des 200 Meilleures recettes de bistro de Patricia Wells que bien des femmes que je connais.  Enfin, on prévoit un CPM d'environ 38 $ (coût par mille) pour ces impressions publicitaires ciblées, cuisine ou non.

Par ailleurs, bien que l'Internet Advertising Bureau (IAB) ait déjà statué sur des normes de formats pour les bandeaux publicitaires (normes qui ont été endossées entre autres au Québec par le Groupe de travail sur les applications publicitaires de l'Internet, GTAPI), ce n'est que maintenant qu'il crée un comité pour se pencher sur une terminologie uniforme de la mesure de la fréquentation des sites.  C'est un peu comme on dit ici avoir «mis la charrue devant les boeufs», c'est-à-dire déterminer des formats puis s'entendre sur des mots pour décrire le contexte.  L'uniformisation de la terminologie, en français, a déjà fait un bon bout de chemin au Québec avec le GTAPI et en France avec Régie Online.  Pour une fois, les non anglo-saxons auront pris les devants dans une tâche pour le moins essentielle, soit établir un vocabulaire commun. Haut de la page


Spam : Le comble du ridicule
Le ridicule ne tue pas et la société Cyberpromo en est la preuve vivante.  Le spam, c'est le courrier électronique non sollicité qui commence sérieusement à polluer nos boîtes aux lettres électroniques.

Le Internet Email Marketing Council (IEMMC) offre bien la possibilité de rayer son nom des listes d'envoi qu'utilisent des entreprises de publicité directe, car c'est bien ce genre d'envois dont il est question, mais encore faut-il que l'entreprise en question adhère au code de conduite de l'IEMMC. Peu le font.

Nous avons reçu cette semaine un de ces courriers non sollicités nous vantant justement l'efficacité d'un service d'envoi de courrier non sollicité, Cyber Bomber, service qui permet l'envoi de 50 000 messages de courrier électronique à l'heure.  C'est le comble. Le message précise que l'on peut rayer son nom de la liste par laquelle nous est parvenue ce courrier en s'adressant à l'IEMMC, mais on lit sur le site Web de CyberPromo que ce service déjoue ledit filtrage de l'IEMMC.  Allez comprendre.

La question des envois non sollicités est aussi abordée sous les angles juridiques par Barry Bowen dans un texte intitulé «Controlling unsolicited bulk e-mail: Who's taking action? What's being done?».  Nous reviendrons prochainement sur cette question, entre autres sur des mesures législatives à l'étude aux États-Unis pour interdire l'envoi massif de messages et les autres problématiques du courrier électronique. Haut de la page


Vent de rentrée
Août s'achève et décidément on sent un vent de rentrée se manifester.  Sur le Web, nos collègues de Branchez-Vous! ont refait la présentation graphique de leur site qui s'en trouve quelque peu allégé et arbore un nouveau logo.  En outre, selon l'éditeur Patrick Pierra, l'espace disponible pour l'affichage des publicités a été réduit bien que l'on accepte maintenant quatre formats de bandeaux.  Ajout intéressant à la formule Branchez-Vous!, la rubrique événements qu'on trouve en page d'accueil et qui, comme son nom l'indique, dresse la liste d'activités reliées à l'Internet.  Branchez-Vous! prépare également le lancement sous peu de sites satellites qui partageront une identité graphique et une structure de navigation communes.

Sur les ondes du service télévision de Radio-Canada, l'équipe de l'émission Branché reprend l'antenne, mais dans un créneau différent de la grille horaire.  À compter du 31 août, c'est le dimanche à 11 h 30 que sera diffusée l'émission qui sera reprise les samedi et dimanche suivants à 14 h par le Réseau de l'Information (RDI).  Soulignons que si on avait droit cet été à des reprises de la saison précédente, l'équipe actualisait néanmoins régulièrement son site Web, question de ne pas perdre la main.

À la radio, l'émission-mosaïque Demain la veille est remplacée par Clair et Net, réalisée et animée par Stéphane Garneau, qui occupera le créneau de 17 h à 18 h (heure de Montréal) le dimanche.  Nous précisons ici le fuseau horaire car on sait que les émissions des chaînes radio de Radio-Canada sont disponibles en temps réel grâce à la technologie RealAudio. Éventuellement, l'émission aura son espace Web. S'inspirant de la formule de Demain la veille, Clair et net ne portera pas exclusivement sur Internet, elle se veut plutôt un magazine de services, d'informations, d'opinions et de réflexions sur le développement du réseau et d'une culture numérique.  Le vétéran Michel Dumais sera de retour au micro, et quatre chroniqueurs éditorialistes (Martine Gingras, Pierre-Léonard Harvey, Magada Fusaro et Michel St-Germain) viendront tour à tour livrer des billets d'humeurs.  Moins bonne nouvelle, on annonce le retour des carnets de navigation de Michel Coulombe. Je n'aime pas plus qu'il faut le cinéma, je n'animerai jamais une chronique sur le septième art.  Monsieur Coulombe devrait s'en tenir à parler de ce qu'il aime et de ce qu'il connaît.

Soulignons au passage une nouvelle section de l'espace Web de Radio-Canada, soit la visite guidée de la Maison, un des plus importants complexes de production et de diffusion radio et télévision au monde. De bons souvenirs de l'époque où notre port d'attache était la section B-92.  D'ailleurs, existe-t-elle toujours?

À Télévision Quatre Saisons (TQS), le dynamique magazine hebdomadaire Arobas qui tout au long de l'été n'avait pas, lui, fait relâche ne reviendra peut-être pas à l'antenne cet automne, et c'est bien dommage.  Des sources proches de l'équipe citent un non renouvellement de l'engagement d'un des deux commanditaires, les Caisses Desjardins, bien que le second, le service GlobeTrotter, ait manifesté le souhait de poursuivre.  Mais tout n'est peut-être pas perdu, on s'affaire à trouver un remplaçant qui pourrait assurer le maintien de l'émission. Haut de la page


Et elle flottait tout en douceur...
À l'écran, les deux personnages conversaient tout en déambulant le long d'un canal d'une ville probablement européenne.  On ne perdait rien, pas un mot, pas un rictus, pas une étincelle de l'oeil.  Et nous, pas romantiques pour un brin, hors du contexte du récit, on pensait à la caméra, c'est-à-dire le nous transposé, qui flottait tout en douceur aux côtés des deux personnages.  Parmi les grandes innovations de la technique cinématographique, le Steadicam se démarque : dispositif technique assurant la mobilité sans heurt de la caméra, malgré les vibrations, les faux pas, les chocs et les secousses.  Pierre Mainville, un opérateur certifié de Steadicam (car plus qu'une technique, c'est un art), nous propose une superbe présentation du Steadicam, un espace personnel très bien documenté.  À la rubrique des sites Comment ça fonctionne?, ce site plaira à tous les amateurs de cinéma et de télévision qui oublient parfois l'artisan qui leur permet de se transposer si près de l'action. Haut de la page


Lectures rapides
Justement, sur la question des espaces personnels sur le Web, un bref survol du phénomène effectué par ma collègue (et néanmoins amie) Martine Gingras dans VOIR, qui se demande s'ils sont Tous egos?.  «Des 15 500 sites répertoriés sur la Toile du Québec à ce jour, 3 400 (un peu plus de vingt pour cent) sont inscrits dans la section Qui est là?, consacrée aux pages personnelles. "Se présenter sur le Web permet d'inviter tout le monde à un petit voyage à travers une culture personnelle", explique André-Claude (Potvin).  Et la beauté de la chose, c'est qu'un tel site n'a "rien à vendre mais tout à donner, offrant avant toute chose du contenu original", ajoute-t-il.»

Dépôt, mise en ligne du Rapport du Conseil consultatif manitobain de l'autoroute électronique (CCMAE).  Un document fort intéressant où tout au long de la lecture on trouvera les prochains axes, du moins recommandés, du développement des inforoutes au Manitoba, soit la priorité à l'accès au plus grande nombre, y compris les populations des régions éloignées, le branchement du milieu scolaire et la formation appropriée, un partenariat élargi entre les différents secteurs.  Autre contenu d'intérêt, des observations et interrogations sur la manière de concilier l'accès à l'information et la protection des renseignements personnels.

Entrevue avec un des premiers penseurs et intégrateurs des interfaces utilisateur graphiques, Doug Engelbart, dans le périodique électronique Matrix. Dès 1968, Engelbart introduisait, à l'occasion d'une conférence technique à San Francisco, le concept de la souris, des icones et des fenêtres d'utilisation.  Même à l'époque, pas très nouveau, il s'agissait déjà de la quatrième version de son système intégrateur dont le développement avait été financé, comme ARPA ancêtre de l'Internet, par le gouvernement américain; Steve Jobs et Bill Gates avaient à peine treize ans.  Une entrevue qui ratisse très large où on aborde entre autres la solitude du penseur de fond, ses rapports avec l'éminent chercheur du MIT J.C.R. Licklider sur la symbiose humain/machine, la fonctionnalité de la prochaine génération de systèmes, le réseautage de la société et le rôle des agents intelligents desquels il dit qu'ils «joueront dorénavant un rôle important.  Mais c'est un peu comme les systèmes de pilotage automatique des avions, ils jouent un rôle, mais on ne les utilise pas encore pour faire décoller et atterrir les appareils».  Personnage captivant. Haut de la page

Beau détour
Vers le site du Centre de recherche informatique de Montréal qui présente l'Art du CRIM, une exposition en ligne des oeuvres d'artistes québécois, qui font partie de l'exposition permanente présentée dans leurs locaux. Haut de la page

12/18
Il y a 12 mois, dans la Chronique du 23 août 1996, le Festival des films du monde.  Vous trouverez en ligne tous les détails de l'édition 1997. Aussi, Pignon sur rue, formule d'émission de télévision très particulière.

Il y a 18 mois, dans la Chronique du 22 mars 1996, nous vous avons présenté le site de Reporters sans frontière, la Médiathèque du Musée d'art contemporain de Montréal et le site de la Société québécoise des ponts couverts.

Sur ce, bonne semaine à tous et à toutes,
Écrire à Jean-Pierre Cloutier
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