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Les Chroniques de Cybérie

Le 12 juin 1997.
© Les Éditions Cybérie

Salutations à tous les Cybériens et Cybériennes!

Cette Chronique n'est optimisée ni pour Netscape, ni pour Internet Explorer, elle l'est pour ses lecteurs et lectrices.

Cette semaine...

CYBERMÉTRIE
Comme nous l'annoncions mardi dernier à notre aimable clientèle servie par abonnement, le Graphic, Visualization, & Usability Center (GVU) du Georgia Institute of Technology (Atlanta, É.-U.) a publié les résultats de sa septième enquête sur le profil des utilisateurs et utilisatrices du Web.  À certains égards, stabilisation statistique de ce profil, mais aussi des nouveautés intéressantes à consulter dans notre édition spéciale consacrée aux résultats.

CYBERSCIENCES
Lancement lundi dernier du site Cybersciences, le nouvel outil de diffusion dont s'est doté le mensuel Québec Science.  La devise «La science et la technologie pour tous» annonce les couleurs du site qui se veut l'incontournable référence en matière scientifique dans la langue de Molière (et d'Hubert Reeves).  Québec Science, l'imprimé, c'est 350 numéros depuis sa fondation, 20 000 pages d'information scientifique, 15 000 abonnés, 5 000 copies vendues en kiosque.  Cybersciences entend bien relever le défi de la diffusion d'information scientifique sur le Web.  Déjà plus de 600 pages en ligne, on prévoit que ce nombre atteindra les 7 000 à 8 000 d'ici deux ans.  Actualités, grands dossiers, sommaire de l'imprimé Québec Science, mais aussi une banque d'emplois où on tentera de jumeler employeurs et diplômés, un forum d'échange et une foire aux questions où on s'efforce de trouver réponse à vos interrogations.

On aura aussi intérêt à visiter la section «À propos» qui renseigne sur le mode de construction et de mise à jour ainsi que sur les partenaires du projet.  Cybersciences a vu le jour grâce à un engagement de 300 000 $ du Fonds de l'autoroute de l'information étalé sur deux ans, après quoi il devra compter sur la commandite et la publicité pour assurer sa survie.

Le seul hic viendra peut-être de ceux et celles qui souhaiteront citer les documents électroniques puisés sur Cybersciences dans un travail scolaire, un mémoire ou une thèse.  Déjà, les bibliothécaires de l'Université Laval s'étaient penchés sur la question de la citation de documents électroniques dans des travaux académiques et avaient proposé des lignes directrices sur la façon de procéder.  Cependant, on ne retrouve pas sur Cybersciences les éléments bibliographiques pouvant servir à citer un document électronique (date, adresse électronique directe sans fenêtre, etc.).  Les responsables nous disent cependant qu'ils y verront sous peu.

INFOROUTE, CULTURE ET DÉMOCRATIE
Accaparés par l'actualité électorale des dernières semaines, nous avions passé sous silence le dépôt du rapport final de la Commission de la Culture sur l'inforoute, «Inforoute, culture et démocratie : enjeux pour le Québec» déposé le 27 mai dernier.  Mandat d'initiative entrepris en février 1995, document de consultation publié en juin 1996, soixante-seize mémoires reçus de particuliers et d'organismes (soixante-neuf entendus en auditions publiques entre le 1er et le 31 octobre 1996), 47 recommandations formulées, le rapport final issu de cet exercice est le prélude au dévoilement par le gouvernement québécois d'une stratégie d'ensemble en matière d'inforoutes.

Certaines des recommandations ont déjà fait l'objet de mesures gouvernementales, comme l'élargissement de l'accès dans les bibliothèques et les écoles.  Aussi, on ne peut que se féliciter que le rapport recommande de travailler étroitement avec la Commission d'accès à l'information, la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse, ainsi que le Protecteur du citoyen, pour assurer le respect des lois sur la protection de la vie privée, même si dans d'autres dossiers le gouvernement ne tient pas toujours compte des inquiétudes formulées par ces organismes.  Quant à la litanie de verbes d'intention propres à ce genre de document (encourager, favoriser, accroître, développer, contribuer, soutenir, inviter, collaborer, veiller, accélérer), on ne peut pas être contre la vertu.

Constatation navrante cependant.  La Commission se demande en guise d'introduction à son rapport si le phénomène des inforoutes est une «véritable révolution dont l'impact sur nos vies sera tout aussi important que l'invention de l'imprimerie par Gutenberg vers 1440?».  On voit bien, dans les notes bibliographiques, que les membres de la Commission sont encore très empreints de la culture Gutenberg et ont totalement négligé les documents, les cybermédias et la presse en ligne dans leur recherche de documentation.  Mis à part l'évocation sans référence précise à l'article de Bruno Oudet, président du chapitre français de l'Internet Society, publié dans Scientific American, et les résultats de l'enquête du RISQ, aucune source de documentation issue du volumineux corpus documentaire disponible en ligne sur l'ensemble des questions abordées.  Le cheminement a donc été guidé en fonction de ce qu'on lit dans la presse traditionnelle, et on a totalement occulté les cybermédias où, pourtant, on trouve des mines de renseignements très actuels sur ces questions, ainsi que des textes de réflexion et d'analyse en profondeur.  Dommage.

LA PLACE DES CYBERMÉDIAS
Justement, parlons de la place des services d'information en ligne dans le paysage médiatique et journalistique.  Il faut vraiment vivre le «deux poids deux mesures» que certains organismes appliquent dans leurs relations avec la presse pour comprendre qu'il y a problème.  Les médias traditionnels ont droit à tous les égards, les cybermédias sont souvent traités comme un élément secondaire par les relationnistes.  Peu importe que notre clientèle soit très spécialisée et ciblée, que notre opinion soit davantage suivie par ceux et celles qui comptent (c'est-à-dire le public utilisateur) que celle exprimée dans l'imprimé ou le cathodique, on ne semble pas comprendre les nouvelles structures de diffusion de l'information.

C'est un débat que nous, journalistes des cybermédias, entretenons entre nous, mais voici qui pourrait éclairer le public lecteur qui, somme toute, est l'élément le plus important de l'équation.

Le comité du Prix Pulitzer qui récompense chaque année les meilleurs exploits journalistiques n'accepte pas les mises en nomination d'articles parus dans les nouveaux médias.  Un comité a été formé pour étudier la question, mais il est déjà trop tard pour le cru Pulitzer 1998.  Ce qu'on exclut entre autres : l'essai du photojournaliste Gilles Peress «Bosnia: Uncertain Paths to Peace» dont le seul défaut selon l'avis des experts a été d'être publié en exclusivité sur le site Web du New York Times.

John Katz du service de nouvelles Wired se demande si nous tenons vraiment à être admissibles au Pulitzer et propose d'instituer les Prix McLuhan pour souligner les meilleures réalisations de journalistes des nouveaux médias.  Il assortit sa suggestion de critères de sélection qui nous paraissent fort intéressants.

HISTOIRE DU WEB
Même si certains de nos parlementaires (pas tous) semblent ignorer ce qui se passe de ce côté-ci de la barrière technologique, il n'en demeure pas moins que le Web a déjà une histoire et un passé qu'il est fascinant de documenter.  Connaître le passé pour maîtriser l'avenir.  C'est ce que se propose de faire le World Wide Web History Project, d'abord avec son site Web, puis avec la publication prochaine d'un livre dont le titre provisoire est «The Making of the World Wide Web».  Le projet vise à recueillir des témoignages personnels (déjà plus de 200 heures d'entrevues avec des pionniers du Web sur support vidéo DVC) et à constituer des archives complètes sur les origines du Web et son évolution, qui seront disponibles depuis le site sous forme de musée virtuel.  On cherche aussi des objets de toutes sortes et des documents authentiques qui seront assemblés et préservés en un ou plusieurs lieux physiques.  Le projet, dont un des promoteurs est lui-même un pionnier du Web, Tim Berners-Lee, bénéficie de l'appui de nombreux commanditaires commerciaux et institutionnels.  Le projet en est à ses débuts, le fonds documentaire est donc relativement mince, mais la visite du site vaut déjà le coup.

Nous parlions en début de chronique de l'exercice de cybermétrie du GVU, exercice amorcé en janvier 1994.  Le GVU nous offre aussi une perspective historique, mais basée sur l'évolution du profil statistique des utilisateurs et utilisatrices du Web, le WWW6, ainsi nommée car elle comporte l'analyse longitudinale des six premières enquêtes trimestrielles du GVU.  Graphiques sur l'âge, le sexe, l'expérience des réseaux, les plate-formes d'exploitation et autres données recensées dans les enquêtes du GVU.

DANS LES BRAS DE THÉMIS
Ça pourrait devenir une activité à plein temps : suivre les débats juridiques concernant le cyberespace.  Bref tour d'horizon.

On attend d'ici quelques semaines la décision de la Cour suprême des États-Unis concernant la constitutionnalité du Communications Decency Act, décision qui sera déterminante pour l'avenir de la liberté d'expression sur les réseaux.  La Citizens Internet Empowerment Coalition (CIEC), groupement cadre d'organismes ayant mené la lutte contre le CDA, ne démobilise pas dans l'attente, et invite les producteurs de sites à inclure un graphique animé (lien direct au site de la CIEC) sur leurs pages, qui sera modifié dès que la décision de la Cour suprême sera rendue.

Pendant ce temps, le sénateur démocrate américain Frank Murkowski (Alaska) a présenté un projet de loi qui interdirait l'envoi de courrier électronique non sollicité à caractère commercial, un problème grandissant pour des millions d'utilisateurs et utilisatrices de l'Internet qui voient leurs boîtes aux lettres se remplir quotidiennement de courrier rebut.  Non seulement l'envoi et la réception de ces messages constituent-ils un irritant pour les destinataires, soutient Murkowski, mais elle coûte de l'argent aux abonnés en régions éloignées qui doivent payer des frais d'interurbain pour se raccorder au réseau.  Le projet de loi prévoit l'obligation pour l'expéditeur d'inclure le mot «publicité» dans le sujet du message (ce qui permettrait de filtrer efficacement ces envois directement sur les serveurs, à la demande des abonnés), de même que ses véritables adresses électronique et postale.  Les contrevenants s'exposeraient à des amendes de 11 000 $ par «incident», les plaignants pourraient réclamer un dédommagement jusqu'à hauteur de 5 000 $ (incluant les frais juridiques).

Entente à l'amiable dans l'affaire TotalNews, le service américain d'information qui était accusé par de grands organes de presse (Washington Post, Time Warner, CNN, et al.) d'utiliser des codes de multifenêtrage qui privaient les utilisateurs du contenu complet de leurs sites, et leurs annonceurs de la visibilité de leurs publicités.  TotalNews a donc retiré le multifenêtrage des liens vers les sites des sociétés plaignantes, mais poursuit la pratique pour d'autres sites comme ceux de USA Today, ABC News, CBS News et MSNBC.

Un tribunal français déboute la poursuite contre le site unilingue anglais de Georgia Tech Lorraine, intentée en décembre dernier par les organismes Défense de la langue française et Avenir de la langue française.  Les deux organismes estimaient qu'il s'agissait d'une infraction à la loi «relative à l'emploi de la langue française» et demandaient au tribunal de condamner le présumé contrevenant au niveau pénal et au niveau civil.  Le site de Georgia Tech Lorraine est maintenant disponible en trois langues, compte rendu du Nando.Net.

Toujours en France, l'Association des utilisateurs d'Internet (AUI) a décidé d'intervenir volontairement dans le procès intenté par l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) devant le Tribunal de grande instance de Paris contre le gérant de la société ALTERN qui assure l'hébergement du site du chanteur underground français Costes où il publie les paroles de certaines de ses chansons.  L'AUI tient à faire remarquer que le caractère raciste des paroles du chanteur fait l'objet d'une controverse, mais qu'il n'est pas du ressort du fournisseur d'hébergement de juger cette question que seul un tribunal peut trancher.

L'AUI voit dans cette affaire une illustration des raisons qui la conduisent à refuser le code Beaussant, jugeant dangereux pour la liberté d'expression un texte qui ne refléterait que la vision d'un consortium d'éditeurs télématiques et du GESTE (Groupement des Éditeurs de Services Télématiques), et qui ne reflète en aucun cas le consensus des acteurs de l'Internet.  Dossier sur le site de l'AUI.

Pour sa part, le chanteur s'explique : «Déjà, bizarrement en général c'est des blancs qui sont choqués, des bons petits blancs moyens qui se posent en sauveurs de pauvres noirs opprimés.  Les "nègres" et les "bicots", eux, ils se marrent : ils savent bien faire la différence entre les vociférations d'un fou sur un cd et le racisme, le vrai, souriant et insidieux...».  Dossier important à suivre.

LE CINÉMA RÉHABILITE LES RÉVOLUTIONNAIRES
On a vu Michael Collins, le très beau film de Neil Jordan sur un des fondateurs de l'armée républicaine irlandaise (IRA) (voir le profil du film établi par le Clap).  Très pertinent au moment où le Sinn Fein, bras politique de l'IRA, vient de faire élire pour la première fois un député au parlement irlandais.  Alors qu'ici certains contestent à Paul Rose le droit de mener une vie normale, on voit qu'ailleurs les mentalités sont plus évoluées.

Prochain en lice pour la réhabilitation cinéma : Che Guevara.  C'est par le détour du site Web qui lui est consacré qu'on a appris que nul autre que Steven Spielberg produit présentement un film relatant la vie du Che, avec Keanu Reeves dans le rôle principal (sortie prévue fin 1997).  On y apprend aussi que Mick Jagger veut produire prochainement un film sur les amours du Che et de la passionaria révolutionnaire Tania (Tamara Bunke de son vrai nom), et que Chris Gerolmo, le scénariste de Mississipi Burning, a pris une option sur les droits du livre de Jon Lee Anderson «Che Guevara: A Revolutionnary Life.»

Clin d'oeil aussi sur le site Guevara où on peut lire que «Laurent-Désiré Kabila, qui a, avec ses guérilleros, chassé du pouvoir fin mai 97 le dictateur du Zaïre, Mobutu, fut aux côtés du Che durant son périple congolais (ancien Congo belge et nouvellement République démocratique du Congo) et aurait été qualifié par ce dernier de touriste!»

LA TOILE DE MONTRÉAL
Après La Toile du Québec, La Toile de Montréal?  C'est bien ce que souhaiterait Cyber://Lab, un groupe de sept jeunes professionnels étroitement liés à l'École Polytechnique de Montréal qui lançait récemment Go Montréal!, un répertoire du Web de l'indicatif régional 514.  Sur la forme, rien de nouveau.  De toute manière, il ne s'agit pas de réinventer la roue quand on monte un répertoire, il suffit d'adopter les bonne vieilles recettes de grand-mère Yahoo! : catégories principales, sous catégories, moteur de recherche, chargement rapide, possibilité d'y inscrire son site, etc.  L'intérêt de Go Montréal viendra de sa spécificité géographique, soit la région métropolitaine où habite tout de même la moitié de la population du Québec.  Un bon produit.

LE «QUI FAIT QUOI, QUAND ET OÙ» DU WEB
On lançait vendredi dernier un tout nouveau service sur le Web, EventSeeker, premier moteur de recherche d'événements selon la catégorie, la date et le lieu.  C'est le fruit du travail d'une équipe de jeunes entrepreneurs québécois (Pierre-André Paulin et ClicNet) en collaboration avec l'important éditeur américain NetGuide (CMP Media Inc.), qui permet de retrouver en un seul endroit le calendrier d'événements commerciaux, culturels et de divertissement à travers le monde.  La recherche se fait par mots clés ou par catégories d'événements, et on peut aussi importer les renseignements sur l'événement dans des logiciels de gestion du temps comme Netscape Calendar.  Pour professionnels voyageurs avertis.

MÉDECINS MALADES DE VIRTUALITÉ
Les 17 000 médecins du Québec, regroupés en cinq associations, soit l'Association des conseils des médecins, dentistes et pharmaciens du Québec (ACMDPQ), le Collège des médecins du Québec (CMQ), la Fédération des médecins résidents du Québec (FMRQ), la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) ainsi que la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ), disposent maintenant d'un site tremplin commun, Synapses pour les guider dans leur recherche d'une information pertinente et précise, et offrir au grand public une information médicale sélectionnée.  Synapses permettra aussi aux praticiens de suivre plus étroitement l'actualité de leurs associations respectives et leurs prises de position.  Initiative à souligner.

AIDE AUX TRADUCTEURS
Le Service de traduction du gouvernement de l'Ontario vient d'inaugurer une nouvelle ressource terminologique en ligne, ONTERM, un lexique anglais/français de 9 000 appellations officielles du gouvernement ontarien (noms des ministères, des unités organisationnelles, des programmes, des organismes, conseils et commissions, titres de poste, noms des autres entités associées directement ou indirectement avec le gouvernement de l'Ontario).  L'interface d'interrogation par mots clés est très conviviale, et le produit, qui s'adresse principalement aux langagiers, s'avérera aussi utile à bon nombre de personnes d'autres secteurs, qui ont à consulter ou utiliser des documents de l'administration publique ontarienne.

L'IRONIE DE LA SEMAINE
En octobre prochain se tiendra la foire/conférence COMDEX/SCIB'97 à Montréal.  Nous n'avons pu que remarquer l'ironie de la phrase suivante sur le formulaire d'inscription : «Les moins de 21 ans ne sont pas admis à l'exposition.  Aucune exception ne sera faite.»  Étrange, quand même, pour une industrie qui se vante d'avoir fait de nombreux millionnaires avant que ces derniers n'aient atteint leur majorité.  Où seront les futurs Bill Gates de Microsoft, Jobs et Wozniak de Apple et tant d'autres qui ont percé et réussi, bien avant d'avoir atteint l'âge de trois fois sept ans?  Sans compter le grand nombre de ménages où les moins de 21 ans exercent la sélection du matériel à acheter.  Ironique.

BEAU DÉTOUR
En cette période de chaleur précoce et bienvenue au Québec, nous vous invitons à un voyage étonnant au Groenland où le photographe Marc Deneyer a séjourné pendant l'été de 1994 pour témoigner de l'activité du glacier le plus actif de l'hémisphère Nord.  Des images saisissantes, impeccables.

12/18
Il y a 12 mois, dans la Chronique du 14 juin 1996 : le Montreux Jazz Festival, cette année du 4 au 19 juillet; le Grand Prix, cette fin de semaine à Montréal; et le Guillermito Zone, site «construit à coups de nuits blanches, de café, de cigarettes et d'argent public honteusement dilapidé».

Il y a 18 mois, dans la Chronique du 12 janvier 1996, les chroniques Tomorrow de Howard Rheingold qui raconte, ce mois-ci, comment les habitants d'une trentaine de villages agricoles isolés dans la vallée San Luis Valley (sud du Colorado aux États-Unis) tentent de se sortir de leur mauvaise situation au moyen de l'Internet.  Expérience à suivre.

Bonne semaine à tous et à toutes,

Jean-Pierre Cloutier
jpc@cyberie.qc.ca

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URL : http://www.cyberie.qc.ca/chronik/970612.html