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Les Chroniques de Cybérie
2 novembre

© Les Éditions Cybérie inc.

2 novembre 2000

Salutations à tous les Cybériens et Cybériennes!

Cette Chronique n'est optimisée ni pour Netscape, ni pour Internet Explorer, elle l'est pour ses lecteurs et lectrices.

Cette semaine...

Politique réseau : Bush et Gore, dernier droit...
...et au Canada, premiers jalons
Surcharge informationnelle et exaoctets
«To flash or not to flash», éloge de la simplicité
Entrée par effraction chez Microsoft
Piratage de logiciels au Canada : des chiffres, des doutes
En Bref...
Beau détour

 Politique réseau : Bush et Gore, dernier droit...
C'est dans moins d'une semaine que les Américains se présenteront aux urnes pour choisir leur prochain président, et la course sera serrée.  Selon la maison de sondages Gallup, entre le 28 et le 30 octobre, le républicain George «Dubya» Bush avait une avance de seulement trois points sur le démocrate Al Gore, alors que ce sondage comportait une marge d'erreur possible de plus ou moins deux points.

Mais les analystes n'attendent pas l'issue du scrutin pour mesurer «l'effet Internet» dans la campagne présidentielle américaine comme en témoigne la société AdRelevance qui publie une étude portant sur la publicité électorale sur le Web de juillet à octobre.  La campagne républicaine a affiché 9,36 millions de bandeaux publicitaires, alors que la campagne démocrate n'en a affiché que 8,07 millions. 

La campagne républicaine a été davantage ciblée, choisissant d'annoncer sur des sites comme AOL, Yahoo!, le site Web du Washington Post, le site d'information financière CBS MarketWatch, le site de la section actualités de la chaîne ABC, le portail Lycos, le site pour adultes Maxim Online et le site du journaliste Matt Drudge.  Pour leur part, les démocrates ont tout versé d'un bloc sur Yahoo!

Mais si les deux candidats ont affiché un peu plus de 17 millions de bandeaux, des sites d'information ont pour leur part joué gros la carte publicitaire sur le Web.  La chaîne de télévision CBS et le site Voter.Com se sont payé, chacun, 23 millions d'impressions Web pour annoncer leur contenu relatif à l'élection.  Même le netmag au budget modeste qu'est Salon s'est offert une campagne de près de cinq millions d'impressions.

Les républicains ont également amassé, depuis leur site Web, 700 000 adresses de courrier électronique de sympathisants, et prévoient que cette base d'adresses atteindra le million d'ici le 7 novembre, jour de l'élection.

Parlons aussi des sites Web réalisés par des tiers en faveur d'un ou l'autre des deux candidats.  La société Logika, sur son site FirstSearch, mène son sondage sur la présence présidentielle sur le Web, Presidential Internet Presence, et George Bush en sort le grand gagnant.  Logika a répertorié pas moins de 1 400 sites qui lui sont consacrés, alors qu'elle n'en a dénombré que 1 075 consacrés à Al Gore.

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 ...et au Canada, premiers jalons
On ne pourra pas dire que la campagne électorale canadienne ait vraiment décollé dans les dix jours qui ont suivi son déclenchement.  Les partis en lice ont tous des sites Web dont la qualité et l'interactivité varie, mais rien d'éclatant.  Seul fait cocasse, les bandeaux publicitaires de la très conservatrice Alliance canadienne, dont le placement est assuré par DoubleClick Canada, se sont retrouvés sur le site Web du périodique anglophone Tribe, publication consacrée aux soirées «rave» et aux boîtes de nuit. 

D'après le Ottawa Citizen, le porte-parole de l'AC a d'abord nié la présence de bandeaux publicitaires du parti sur un site aussi peu conforme aux idées évangélistes de son chef, l'attribuant peut-être à une publicité par «tiers» maintenant permise au Canada.  Il a par la suite admis que le magazine faisait partie du plan de placement publicitaire car le parti tente de rejoindre les «jeunes professionnels qui paient beaucoup d'impôts».  Gros contribuables qui se défoncent à l'«ecstasy» dans des soirées «rave»? Douteux.  Mais le site Web compte aussi parmi ses annonceurs la Banque royale, IBM et Mercedes-Benz.

Puis, au soir du 27 novembre prochain (date du vote), la loi électorale sera-t-elle défiée? Tout le débat tourne autour de l'intention de certains de diffuser sur Internet, au fur et à mesure du dépouillement du scrutin, les résultats des circonscriptions dans l'Est du pays, alors que les bureaux de vote sont toujours ouverts dans l'Ouest, ce qui contrevient à la Loi électorale.  Selon David Jones de Frontière électronique Canada, c'est la question du vote stratégique, mais il ajoute «Après tout, comment devrait-on voter? D'une manière non stratégique?»

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 Surcharge informationnelle et exaoctets
La planète produit entre un et deux exaoctets d'information par année.  Qu'est-ce qu'un exaoctet? C'est 10 à la dix-huitième puissance, symbole «E», un milliard de gigaoctets, ou encore pour illustrer plus clairement, c'est 250 mégaoctets pour chaque habitant de la terre, hommes, femmes et enfants.

C'est l'école de gestion et de systèmes de l'Université de la Californie à Berkeley qui, dans le cadre d'un projet de recherche, a tenté de déterminer le volume d'information produite et stockée annuellement sur la planète, et à en faire une ventilation par médium.  Pour chacun des médias analysés, les chercheurs ont établi une évaluation conservatrice, et une évaluation maximale. 

Par exemple, pour les livres, c'est entre un et huit teraoctets (dix à la douzième puissance) qui seraient produits annuellement.  Dans l'univers réseau, les serveurs d'entreprises stockeraient entre 109 000 et 167 000 teraoctets chaque année, et connaîtraient une croissance de 100 % par année.  Le courrier électronique, à lui seul, représenterait 11 285 teraoctets, 610 milliards de messages.  Pour ce qui est du Web, les chercheurs de Berkeley estiment le volume de pages HTML statiques à 21 teraoctets sur 2,1 milliards de pages, et doublerait chaque année.  Ce chiffre ne tient pas compte des pages Web générées sur requête à partir de bases de données, ce que d'aucuns appellent le «Web profond», et qu'il est difficile à estimer.

En outre, les chercheurs se sont penchés sur la production individuelle d'information, non celle des entreprises ou des médias, mais celle des particuliers.  Là encore, les chiffres sont étourdissants.  Il se prend 80 milliards de photographies par année; il se vend 1,4 milliard de bandes vidéo pour caméscopes, il se fait deux milliards de radiographies, et il y a 200 millions de nouveaux disques durs installés chaque année.

Les chercheurs constatent ce que l'on ressent tous, soit que nous naviguons tous dans une mer d'information et risquons bien d'y sombrer à moins de mieux gérer l'accès et la sélection de cette information.  Mais pour ce faire, il nous faut mieux comprendre ce que cette information représente, et disposer de meilleurs outils pour la gérer.

Mais ce déluge d'information est un phénomène bien occidental, concentré en Amérique du Nord, en Europe et dans certains pays d'Asie.  Les auteurs du rapport estiment que les États-Unis, à eux seuls, produisent environ 25 % de l'information textuelle, 30 % de l'imagerie photographique, et probablement 50 % de l'information stockée sur médias magnétiques.  On dispose en effet de peu de données sur la production et la consommation d'information dans les pays en développement.

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 «To flash or not to flash», éloge de la simplicité
J'ai déjà fait l'éloge dans cette chronique de la simplicité en matière de conception de sites Web qui s'adressent au grand public (et qui veulent attirer un gros public).  J'ai déjà aussi écrit que peu de sites réalisés avec la technologie Flash (Macromedia) m'impressionnaient.  Non pas que l'outil ne soit pas fertile en possibilités, mais bien qu'il soit mal maîtrisé par certains créateurs, ou encore qu'il n'ajoute rien au contenu qui aurait pu être autrement livré. 

Ceux et celles qui ont vécu, dans les organisations bureaucratiques, l'arrivée massive du traitement se souviendront peut-être d'un phénomène : la surutilisation des diverses fonctions de mise en page.  Parce que tout le monde avait désormais accès à un outil permettant en un clic d'utiliser des caractères gras, soulignés, italiques, ou pire, de changer de police de caractères en plein milieu de phrase, on avait droit à des documents d'apparences hirsutes, et qui n'avaient rien pour inciter à la lecture.  Il en va malheureusement de même pour le Flash.

Un des défenseurs acharnés des principes de convivialité sur le Web, Jakob Nielsen, abonde dans ce sens.  Dans sa plus récente lettre, Nielsen nous dit que, certes, les applications multimédia ont leur place sur le Web.  Toutefois, affirme-t-il, la technologie Flash va à l'encontre de la convivialité pour trois raisons : il rend très plausible des failles dans la qualité de la conception; il s'écarte de la nature interactive du Web; il consomme des ressources qu'il serait mieux d'affecter à la qualité de base d'un site.

Ces failles de qualité de conception, Nielsen les constate justement dans l'abus de fonctions de design qui sont gratuites (au sens inutile du terme), qui imprègnent une passivité «télévisuelle» à la présentation, et qui ne respectent pas, dans bien des cas, les normes techniques du Web.  Nielsen précise bien qu'aucun de ces reproches n'a trait au Flash en soi, mais bien à l'utilisation qui en est faite.

L'utilisation courante du Flash, poursuit Nielsen, bafoue la nature interactive du Web car elle a pour effet de ne pas tenir compte des boutons de navigation (back, retourner), de l'affichage des couleurs différentes pour les liens visités, de paramétrage de visualisation, etc.

Enfin, le Flash coûte cher et accapare des ressources qui seraient mieux utilisées sur le site lui-même, il est trop souvent superficiel sur le plan du contenu, et comme il est dans la majorité des cas réalisé en impartition par des gens qui connaissent mal l'entreprise, il ne colle pas à la réalité et aux attentes du site.

Nielsen affirme que l'on pourrait éviter de tels problèmes si le Flash ne coûtait pas si cher à produire et que les réalisations se faisaient dans le respect des normes.  Personnellement, je crois qu'on pourrait en dire autant des javascripts qu'on trouve sur certains sites, car c'est une autre technologie dont l'efficacité souffre d'abus, bien que la situation soit moins sérieuse que pour le Flash.

Les considérations de Nielsen se reflètent dans un article de Bob Tedeshi du New York Times (inscription sans frais requise), section commerce électronique, qui constate la tendance des sites marchands à simplifier leur interface.  Tedeshi remarque que la piètre qualité de conception des sites marchands donnent des cauchemars à bien des clients potentiels.  «Ajoutez à cela les inquiétudes sur la protection des renseignements personnels et la vie privée, la pauvre qualité du service à la clientèle et les problèmes d'expédition, on ne se demande pas pourquoi la révolution annoncée tarde à venir» affirme-t-il, en citant la statistique selon laquelle près de la moitié des «débuts» de transaction en ligne n'aboutissent pas à un achat

Exemple de la tendance au «simple is beautiful», le cyberlibraire Amazon.Com qui a épuré la présentation de sa page d'accueil, retiré les onglets en haut de page, diminué le nombre de graphiques et de textes promotionnels.  Espérons que la tendance sera suivie par d'autres aspirants.

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 Entrée par effraction chez Microsoft
Vendredi dernier, émoi planétaire dans les milieux technologiques, on apprenait que les serveurs corporatifs de la société Microsoft avaient fait l'objet d'une entrée par effraction par des hackers.  Peu après avoir appelé la police fédérale pour fin d'enquête, Microsoft émettait un communiqué dans lequel elle déclarait avoir suivi l'évolution de cette intrusion durant une douzaine de jours, soit du 14 au 25 octobre.

Le communiqué précisait que rien ne laissait croire que les intrus aient eu accès au code source des logiciels Office ou à celui du système d'exploitation Windows, ni que ses services en ligne ne soient ou pourraient éventuellement être affectés.  Toujours selon Microsoft, les intrus pourraient cependant avoir eu accès au code source d'un nouveau produit qui n'est pas encore lancé, mais l'enquête interne a permis de constater qu'il n'avait aucunement été modifié.

Cependant, entre les articles du Wall Street Journal qui a été le premier à rapporter la nouvelle, et les propres déclarations de Microsoft, il y a des écarts sensibles que soulignait le journal britannique The Register.  Le WSJ faisait état, entre autres, d'une période de trois mois au cours de laquelle les intrus auraient eu accès aux serveurs de Microsoft, cette dernière avait initialement parlé de six semaines, puis de 12 jours.  John Lettice, du Register, ne donne pas non plus foi aux déclarations de Microsoft concernant l'intégrité de ses codes sources et affirme qu'ils auraient pu être modifiés.

S'adressant par connexion satellite depuis la Californie aux participants à la conférence Software Development 2000 qui se tenait à Washington, l'hacktiviste Kevin Mitnick, Le Condor, a déclaré qu'il était bien difficile de savoir qui dit vrai dans cette histoire.  Il a dit douter qu'il s'agisse d'un cas d'espionnage industriel car les méthodes employées sont relativement rudimentaires et peu sophistiquées. 

Et c'est là que le bât blesse car l'intrusion se serait effectuée à l'aide d'un virus «cheval de Troie» nommé Qaz.  La société Symantec nous apprend qu'il a été découvert en juillet dernier en Chine, qu'il se dissimule bien dans un réseau, qu'il laisse la possibilité à qui le dépose d'avoir accès au système par le port 7597.  Symantec le classe toutefois dans la catégorie de dangerosité modérée et la plupart des anti-virus commerciaux à jour le détectent.

Peu importe, écrit l'influent chroniqueur de Upside Larry Magid, ce qui est en jeu ici c'est que des intrus aient pu pénétrer dans la forteresse de Microsoft, et non ce qu'ils on pu y voir ou modifier : «Après tout, c'est l'entreprise qui fabrique les logiciels sur lesquels bon nombre d'entre nous comptons pour notre productivité et notre sécurité.  Les serveurs corporatifs de Microsoft tournent sous Windows 2000, le système d'exploitation qu'elle tente de vendre aux entreprises en faisant valoir sa grande sécurité.  Mais si les serveurs de Microsoft sont vulnérables, il en est ainsi pour ceux de ses clients.»

Puis, les motifs.  Espionnage industriel ou simple plaisanterie? Défi entre hackers ou tentative d'attaque en règle.  On ne sait trop.  Par contre, ce qu'on sait, c'est que Microsoft, souvent éclaboussée par des affaires de sécurité, aura du mal à effacer de son blason cette dernière tache.

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 Piratage de logiciels au Canada : des chiffres, des doutes
L'Association canadienne contre le vol de logiciel (ACCVL) publiait la semaine dernière une étude (en anglais, format PDF) sur le piratage de logiciels au Canada.  Selon l'ACCVL, l'ampleur du problème varie d'une province à une autre, mais pour l'ensemble, il représente une perte pour les entreprises de 600 millions de dollars par année, et 32 203 emplois ne sont pas créés ou sont perdus.  Selon la méthodologie employée par la firme International Planning and Research (IPR) qui a réalisé l'étude pour l'ACCVL, si on ajoute les pertes de revenus de ces non-emplois, les pertes fiscales et autres, on obtient un portrait encore plus désastreux de la situation.

Le piratage de logiciel serait le plus élevé à l'Île-du-Prince-Édouard où 56 % des logiciels seraient piratés.  En revanche, au Manitoba, il ne serait que de 38 %, un peu sous la moyenne nationale de 41,2 %.  Au Québec, les copies piratées représenteraient 42 % et auraient entraîné des pertes de 147,86 millions de dollars dans le domaine de la vente au détail d'applications commerciales, ainsi que la perte de 7 498 emplois.

Personne ne conteste qu'il y a un problème, mais sauf le respect que l'on doit aux auteurs de l'étude et à l'organisme, il est difficile de prendre ces chiffres au sérieux.  Après avoir relu trois fois la méthodologie pour s'assurer de bien comprendre, on la trouve obscure, et fort complexe.  Puis, comment lancer des chiffres comme «7 498 emplois» avec la certitude qu'affiche l'ACCVL? Pourquoi pas 7 500, question de faire des chiffres ronds.

Bon, des détails, dira-t-on.  Allons tout droit à la source de mes appréhensions par rapport à ces chiffres.  En 1997, deux organismes représentant les fabricants de logiciels américains, la Software Publishers Association et la Business Software Alliance (elle-même partenaire de l'ACCVL), reconnaissaient avoir gonflé les chiffres concernant les pertes découlant de logiciels utilisés sans acquittement de droits.  Leur but : attirer un peu plus l'attention sur le problème du piratage.  On ne prétendra pas que les chiffres de l'ACCVL sont gonflés, mais on restera toujours méfiant à l'endroit de tels chiffres.

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 En Bref...
Le diffuseur allemand Bertelsman a signé une entente de diffusion de musique sur Internet avec Napster.  Dans la foulée de cette entente, Bertelsman laisse tomber les poursuites intentées contre Napster pour infraction au droit d'auteurs.  Cette entente est complexe, peu de détails officiels ont été révélés.  On sait que Bertelsman avancera des fonds substantiels à Napster, que les deux partenaires mettront sur pied un service de téléchargement par abonnement (payant) d'oeuvres musicales, mais ont a eu droit à peu d'autres détails.  Fait intéressant, rapporte le Industry Standard, l'entente n'est pas exclusive : Bertelsman a invité les autres grands diffuseurs de disques qui poursuivent toujours Napster en justice d'abandonner leurs poursuites et de contribuer à mettre sur pied un réseau Napster.  À suivre.

Lundi dernier, impasse au Congrès américain sur l'adoption des mesures budgétaires pour le prochain exercice financier.  Et une des pommes de discorde entre démocrates et républicains avait une saveur très technologique.  La maison Blanche et les démocrates de Bill Clinton tentent depuis des mois de faire adopter une loi forçant les employeurs à offrir un cadre de travail qui prévienne certaines maladies professionnelles, dont les microtraumatismes répétés qui peuvent provoquer, entre autres, le syndrome du canal carpien.  La Occupational Health and Safety Administration (OHSA), agence qui réglemente la santé et la sécurité au travail évalue le coût annuel de mise en oeuvre, pour les employeurs, à 4,2 milliards de dollars.  L'évaluation des divers organismes du patronat varie entre 18 et 90 milliards de dollars.  L'OHSA prétend en fait que les employeurs économiseraient de l'argent en adoptant de nouvelles normes d'ergonomie car ils auraient à répondre à moins de demandes de dédommagements par des travailleurs blessés.  Grand débat qui nous est résumé dans le Washington Post.

L'Association canadienne pour les enregistrements Internet (ACEI) reporte la date du transfert opérationnel du Registre .ca jusqu'au 1er décembre 2000, et ce pour donner aux détenteurs actuels de noms de domaine .ca plus de temps pour ré-enregistrer leurs noms de domaine.  D'après le communiqué émis par l'Association, «L'ACEI s'inquiète du fait que, malgré que le transfert imminent ait été largement publicisé, seulement 38 000 sur environ 98 000 détenteurs de noms de domaine .ca enregistrés dans le registre de l'UBC avaient, en date du 29 octobre 2000, soumis une demande pour le ré-enregistrement de leurs noms de domaine dans le registre de l'ACEI.» Malgré tout, les ré-enregistrements allaient bon train dans les jours qui ont précédé la première date limite annoncée, soit le 1er novembre.  Martin Leclair du Groupe iWeb Technologies, et un des registraires autorisés pour le Québec depuis son site Réserve-moi, nous a confié que tout son personnel était à l'oeuvre en fin de semaine dernière pour gérer le flot massif de ré-enregistrements de noms de domaines.

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 Beau détour
Cette semaine, vers un portail Web chilien consacré à la photographie, Fotografos de Chile.

Et sur ce, nous vous souhaitons à tous et toutes une excellente semaine.

Écrire à Jean-Pierre Cloutier


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