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Les Chroniques de Cybérie

Le 14 février 1997.
© Les Éditions Cybérie

Salutations à tous les Cybériens et Cybériennes!

Cette Chronique n'est optimisée ni pour Netscape, ni pour Internet Explorer, elle l'est pour ses lecteurs et lectrices.

Cette semaine...

LES SOUS ET LA POLITIQUE
Année d'élection générale au Canada, les grandes manoeuvres ont recommencé avec la reprise des travaux de la Chambre des communes et se poursuivront avec le dépôt mardi prochain, le 18 février, du Budget 1997 qui sera, à coup sûr, à saveur électorale.  Fidèle à la tradition établie il y a déjà deux ans, le ministère des Finances du Canada diffusera sur Internet le jour même, au moment du dépôt du budget en Chambre vers 16 h 30 HNE, les publications budgétaires gratuites (c.-à-d., Le Budget en bref, Le Discours du Budget, et divers autres documents budgétaires).  Important pour ceux et celles qui suivent de près l'économie car, comme pour les budgets passés, celui-ci pourrait comporter des mesures qui entreront en vigueur le jour même du dépôt, donc qui s'appliqueront à compter de minuit le lundi 17 février.  On peut se renseigner sur les sites miroirs qui offriront les documents afférents au budget sur le site du ministère des Finances.

On a bien hâte de voir ce budget «piqué» par le Taon, le mensuel en version électronique de la Chaire d'études socio-économiques de l'Université du Québec à Montréal dirigée par le «comptable agréable» Léo-Paul Lauzon, bien connu pour son franc-parler.

ÉCHOS DE LA VALLÉE
Nouvel épisode des Échos de la Vallée de l'Outaouais, notre Silicon Valley à nous.  Le journal Le Droit nous proposait, il y a quelque temps, un portait-rencontre avec un des visionnaires régionaux, Denzil Doyle.  Issu d'une famille modeste du comté de Pontiac, Doyle a été, et continue d'être, un ardent défenseur de l'industrie canadienne de la haute technologie, et il a joué un rôle important dans la venue ici de grands noms comme Digital.  Fait surprenant, Doyle est en butte à des difficultés.  «On me répond que la haute technologie, ça ne pèse pas si lourd dans notre économie.  Que 50 milliards sur un PIB de 700 milliards de dollars, c'est moins de 10 %.  Nos leaders politiques ne voient pas la technologie comme un instrument de développement.»

Eh bien, caveat consules, ça va très mal dans la Vallée, et on se demande pourquoi.  Le quotidien The Ottawa Citizen sonnait l'alarme cette semaine.  Les entreprises de haute technologie de la région de l'Outaouais ne parviennent pas à trouver la main-d'oeuvre qualifiée nécessaire pour combler 2 000 postes vacants; programmeurs, ingénieurs, analystes, etc.  Eh oui, vous avez bien lu, 2 000 emplois disponibles, personne ne répond à l'appel.  Malgré les 18 000 mises à pied et retraites anticipées dans la fonction publique que l'économie régionale absorbe depuis octobre dernier (tout en maintenant un taux de chômage inférieur à la moyenne nationale), malgré la présence de cinq universités, malgré les programmes de mobilité de la main-d'oeuvre, 2 000 postes à pourvoir.  Conséquence fâcheuse pour l'industrie régionale, si la main-d'oeuvre n'est pas mobile, les entreprises, elles, le sont.  Au cours de la dernière année, sept des gros acteurs régionaux (Northern Telecom, Newbridge, Cognos, Mitel, JetForm, Lumonics et Corel) ont expatrié une partie de leurs activités, principalement pour avoir accès à un bassin suffisant de personnel qualifié.  Retombées néfastes aussi pour le reste de l'économie si on considère qu'un emploi en haute technologie signifie, par phénomène d'entraînement, trois ou quatre autres emplois dans l'économie régionale.  La croissance du secteur n'est pas stoppée pour autant, mais les responsables régionaux auront fort à faire pour, à tout le moins, maintenir son élan.

CYBERSONDES
Selon la plus récente étude LeadingEdge 1996 menée dans le cadre du Media Futures Program de la société SRI Consulting, bien connue pour son modèle de profils de clientèle «Values and Lifestyles» (VALS), la clientèle dite d'opinion conservatrice serait sous-représentée sur Internet (bien qu'on ait souvent l'impression que c'est le contraire).  Selon le modèle VALS, 16 % de la population américaine est bien ancrée dans une pensée conservatrice, traditionnelle et technophobe, et cette tranche démographique ne constituerait que 3 % de la clientèle des réseaux.  Selon SRI, cette sous-représentation s'explique par le malaise ressenti à l'idée de devoir utiliser un ordinateur, et aussi parce que cette clientèle trouve sur Internet peu de contenu correspondant à ses idées.

Autre point saillant, des 27,6 millions d'utilisateurs et utilisatrices adultes de services en ligne aux États-Unis (on fait donc exception des 6,3 millions d'enfants «branchés»), seulement le quart passe une heure ou plus par jour en ligne.  Selon l'étude, la moitié y passerait moins de 30 minutes par jour.  On en conclut donc chez SRI, à cause du faible nombre d'heures consacrées à l'Internet, que le branchement ne constitue pas encore une menace pour la télévision.

Cette constatation va à l'encontre d'une autre étude menée, celle-là, par la société Nielsen pour le compte de America Online en septembre dernier (avant qu'AOL ne connaisse les difficultés que l'on sait).  Dans les foyers branchés à AOL, on passerait 15 % moins de temps à regarder la télévision que dans les foyers non branchés, soit sept heures par semaine de moins.  Cette dernière estimation cadre davantage avec les résultats de notre propre enquête où, sans faire état d'un nombre précis d'heures, 62,69 % des répondants disaient regarder moins la télévision depuis qu'ils avaient accès à l'Internet.

CONTENUS : NOUVELLE APPROCHE
Vu le faible nombre d'heures d'utilisation de l'Internet constaté chez de larges segments de la clientèle, on semble vouloir se diriger vers des solutions qui tendront à optimiser ces précieuses heures, à simplifier la recherche de ressources de consommation courante, c.-à-d. ces sites où l'on retourne régulièrement en raison de l'actualisation périodique ou de l'intérêt que l'on porte au contenu.  Une approche novatrice sera proposée, dès avril, par Mining Co., nouvelle société lancée par un ancien de MCI et Prodigy, Scott Kurnit.  Mining Co. entend aller au delà des services en ligne qui proposent 30 ou 50 services, et vise à proposer près de 500 ressources spécialisées depuis son site principal.  Pour y arriver, Mining Co. est à la recherche de producteurs de contenus, une grande famille de travailleurs autonomes en recherche d'un revenu d'appoint, qui «entretiendront» leurs pages et offriront à la clientèle un service d'accompagnement plus étroit, plus personnalisé, que ce que l'on trouve sur les autres services (AOL, CompuServe, Prodigy, Genie, etc.).  Le montage financier propose aussi un nouveau modèle pour la rémunération des producteurs de sites : forfait minimum de 250 $ par mois et «redistribution» aux producteurs de 40 % des recettes publicitaires de Mining Co.  Comme remise, on a vu plus généreux.  Certains gros acteurs de la publicité en ligne manifestent déjà un intérêt, dont IBM, AT&T, Nabisco et Duracell.

WEB EN MAL DE CHIFFRES
Qui n'a pas vu les compteurs d'accès sur les pages Web.  Qui n'a pas entendu parler des 20 millions de «hits» par jour sur des sites comme ceux de Netscape ou du moteur AltaVista.  Qui n'a pas entendu parler des «cookies» - ou ne les a pas vus sur son propre disque dur - qui servent à enregistrer les visites sur un site.  Le Web est en mal de chiffres car, pour atteindre un seuil de rentabilité, il importe de prouver aux annonceurs que leurs bandeaux ont été vus par X personnes à Y reprises etc.  En outre, l'analyse de l'activité sur un site permet aux webmestres d'avoir une information de première main sur les pages qui «fonctionnent» ou qui sont moins fréquentées.

La cybermétrie est un secteur dérivé de l'Internet et illustre une tendance forte, nous dit l'hebdo WebWeek.  En juillet dernier, 12 entreprises offraient des logiciels d'analyse d'activité de serveurs (nombre d'accès sur pages, temps de consultation, provenance de l'accès, etc.).  En novembre, pour répondre à la demande croissante pour ce genre de produit et capitaliser sur l'appétit sans borne des annonceurs et exploitants de sites Web pour des données précises sur la fréquentation des sites, ce nombre était passé à 57.  Et pourtant, fait surprenant, le marché des acheteurs est encore relativement vierge.  Un sondage récent du cabinet de recherche Forrester auprès de 50 sites commerciaux révèle que seulement 11 d'entre eux disposaient d'un logiciel d'analyse d'activité de serveur.

Normalisation des méthodes à l'horizon?  Pas avant 1998 prévoit Bill Hopkins, directeur de recherche du Gartner Group, qui croit que, d'ici là, seulement deux à quatre logiciels se maintiendront et harmoniseront leurs normes en une formule commune d'analyse d'achalandage.  À moins, précise-t-il, que Microsoft et Netscape n'intègrent de tels outils à leurs logiciels d'exploitation de serveurs, ce qui changerait les perspectives pour tout le monde.

CYBERCITOYENNETÉ
L'excellent mensuel Computer Mediated Communications nous offre, dans son numéro courant, un dossier sur la thématique du Netizen, de la cybercitoyenneté.  En guise d'introduction, je vous suggère l'article de Michael F. Hauben à qui l'on attribue la paternité du concept et de l'expression de Netizen.  Le Netizen, on l'aura compris, c'est le Network Citizen, le citoyen du réseau, le Cybérien, la Cybérienne.  Bien que la notion citoyenne suggère qu'il y ait appartenance à une définition nationale ou géographique, la notion cybérienne appelle plutôt, projet ambitieux, la détermination de la nature du cyberespace.  Selon Hauben, cette notion cybérienne s'applique tant à ceux et celles qui utilisent l'Internet, comprennent sa valeur et son importance sur le plan communicationnel, entretiennent des débats et engagent des réflexions, qu'aux personnes qui participent activement à son développement.  À lire aussi dans cet intéressant dossier du CMC, l'article sur l'octroi du statut de Netizen aux robots et agents intelligents qui arpentent le Net.

MARCHÉ DES INTRANETS
Le marché des intranets en Grande-Bretagne dépassera celui de l'Internet.  C'est la conclusion de Durlacher Multimedia dans un rapport spécial sur les intranets qui prévoit que, d'ici l'an 2000, il y aura 4,6 millions de serveurs intranet au Royaume-Uni et seulement 400 000 serveurs Internet.  L'étude prévoit aussi que les intranets représenteront 20 % des dépenses en technologie de l'information, soit un marché annuel de 5,6 milliards de dollars.

Une autre société britannique, Xephon, a effectué auprès de 228 groupes, organismes et entreprises à travers le monde une étude sur leurs projets en matière d'intranets.  C'est 73 % des répondants qui disent avoir l'intention de disposer d'un intranet d'ici la fin de 1997.  Trois serveurs intranet sur cinq exploitent la plate-forme NT, bien que le choix du fureteur idéal soit moins clair.  Fait surprenant, plus de la moitié des répondants ne prévoient pas de mesures visant à restreindre l'accès à des données stratégiques, et 37 % ne prévoient même pas de coupe-feu pour interdire l'accès non autorisé de l'extérieur du système.

PIRATAGE : ON A GONFLÉ LES CHIFFRES!
Nous vous rapportions, il y a quelque temps, des chiffres assez troublants sur les pertes des fabricants de logiciels, attribuables au piratage de leurs produits; on parlait de 13 milliards de dollars, de quoi insuffler à tout le monde un grain de culpabilité.  Eh bien la Software Publishers Association et la Business Software Alliance ont reconnu avoir gonflé les chiffres concernant les pertes découlant de logiciels utilisés sans acquittement de droits, question d'attirer un peu plus l'attention sur le problème.  La nouvelle parue initialement dans le St-Petersburg Times (introuvable sur leur site) a été reprise par le service Edupage.  La prochaine fois, on prendra ces estimations avec un grain de sel.

LE WEB EN MODE TEXTE
Voici qui pourrait donner une seconde vie au parc informatique que l'on croit désuet.  Un fureteur en mode texte que l'on peut exploiter en DOS sur un PC-XT avec 640K de mémoire.  C'est Arachne, le produit que nous propose la compagnie tchèque xChaos Software.  Bien que cette nouvelle ne risque pas de faire trembler Netscape ou Microsoft, elle revêt néanmoins une importance certaine dans certains milieux.  Que l'on pense à la dimension communautaire de l'Internet, que l'on songe à l'implantation des réseaux dans les pays en voie de développement, que l'on envisage que les PC i8086 et 286 reprennent du service, et voilà qu'Arachne prend toute sa dimenson.  À l'essai, l'interface est conviviale et se manoeuvre bien.  Seul problème (qui serait sur le point d'être réglé dans une prochaine version), l'affichage des caractères accentués.

APRÈS LE SON, VOICI LES IMAGES
Après RealAudio, la société Progressive Networks nous offre maintenant RealVideo, un logiciel qui promet de vous apporter la transmission vidéo sur votre écran d'ordinateur.  On dit bien «promet» car c'est encore assez rudimentaire en 28,8 kBps, on dit que ça s'améliore à 56 kBps.  En revanche, il suffit d'avoir connu les premières versions de RealAudio, et de constater l'amélioration rapide de la qualité dans les versions subséquentes, pour dire qu'à terme, RealVideo (du moins sur le plan logiciel) remplira probablement ses promesses.  Restera à régler le problème de bande passante, mais c'est une autre question.

Progressive Networks n'avait rien négligé pour lancer RealVideo.  La société avait commandé au réalisateur américain Spike Lee trois films de cinq minutes pour démontrer le potentiel du logiciel.  Spike Lee, adepte de la technologie et de l'Internet?  Pas du tout, avant d'être sollicité par Progressive Networks, Lee ignorait que l'on puisse transmettre du vidéo sur Internet.  Du moins, c'est ce qu'il confiait en entrevue lors du lancement.

ASTUCIEUX
La concurrence est très vive entre les transporteurs aériens, et la moindre petite économie réalisée sur les approvisionnements, répercutée sur le volume des achats, peut signifier en bout de ligne des avantages appréciables.  Prenons pour exemple la société Japan Air Lines.  Mine de rien, la JAL achète plus de 1 200 articles différents pour l'exploitation de ses vols de transport de passagers (serviettes papier, gobelets en plastique, oreillers jetables, etc.), et ce pour une valeur marchande de 50 millions de dollars par année.  Depuis le début de février, la JAL annonce sur son site Web ses besoins en matériel et invite les fournisseurs étrangers à lui transmettre électroniquement des offres de fourniture de biens et services.  La JAL s'approvisionnait auprès de fournisseurs japonais pour tous ces produits, mais espère maintenant réduire ses coûts en ouvrant la porte aux fournisseurs étrangers.  Selon les responsables, cette stratégie pourrait même amener certains fournisseurs japonais à réviser leurs prix à la baisse, ce qui pour la JAL se traduira de toute manière par des économies.

TOUT AUSSI ASTUCIEUX
J'ai toujours mon passeport sur moi.  Vieille habitude, on ne sait jamais quand les bleus nous prendront.  Voici un nouveau service d'Air Canada, un bulletin hebdomadaire par courrier électronique vous informant des plus récents rabais accordés sur diverses destinations du transporteur.  Il suffit de s'inscrire au programme CYBERAUBAINES GO AC et chaque mercredi, à compter du 19 février, vous recevrez le bulletin dans votre boîte aux lettres électronique.  Il s'agit des annonces de tarifs pour des excursions de courte durée, des vols partant le samedi et dont le retour s'effectue le lundi ou le mardi suivant.

MARCHAND DE CONTROVERSE
L'homme ne laisse pas indifférent.  Après un passage remarqué à une émission de radio où, en entrevue, il a qualifié certains de nos journalistes de «choupettes» (sans les nommer, dommage, on aurait voulu comparer nos opinions), Paul Marchand, le chroniqueur des atrocités de Beyrouth et Sarajevo a été mis à mal par tout un pan de la classe journalistique québécoise.  Pour dissiper le «malentendu», Richard Martineau du journal VOIR a rencontré le journaliste français; plus, il a lu son livre «Sympathie pour le diable» (Éditions Lanctôt).  Selon Martineau, le livre n'est «pas un essai sur le journalisme de guerre... pas une étude sur les origines du conflit au Liban et en ex-Yougoslavie... pas une thèse sur les ratés de la diplomatie internationale... mais une envolée lyrique sur la mort, un poème noir sur le sang».  Si le titre de l'article pose la question à savoir qui a peur de Paul Marchand, on aurait eu envie d'ajouter «et pourquoi?».

ESPRIT FIN DE SIÈCLE
Certains se tracassent avec la mise à jour des ordinateurs pour afficher la date de l'an 2000, d'autres ont déjà commencé le compte à rebours de notre fin de siècle, à la seconde près, et d'autres encore philosophent, à savoir que l'an 2000 ne sera pas la première année du prochain millénaire mais bien la dernière du présent.

Heureusement qu'il y a place aux sentiments et aux états d'âme en cette période charnière de notre histoire.  «Lettres d'un autre siècle» est un projet d'émission qui serait diffusée sur les ondes de la radio de Radio-Canada.  On dit bien «serait» car il n'y manque que vous.  On vous invite à écrire une lettre, peu importe la longueur, dans laquelle vous exprimerez ce que vous souhaitez laisser comme témoignage de votre passage à travers ce XXe siècle qui s achève.  Message vibrant, lettre intime, «bouteille à l'amère», tribune témoin du millénaire, les lettres seraient lues dans le cadre de cette émission en gestation.  Alors, où que vous soyez sur la planète bleue, commencez à envoyer vos lettres d'un autre siècle depuis le site Web du projet.

BEAU DÉTOUR
Cette semaine, un détour par l'Afrique au féminin, exposition de la photographe Sophie Elbaz que l'on peut aussi voir jusqu'au 28 février 1997 à PICTO BASTILLE à Paris.  Un regard particulier posé sur les femmes de l'Afrique de l'Ouest, très près du concept de «moment privilégié» cher à Brodovitch.

12/18
Il y a 12 mois, dans la Chronique du 16 février 1996, nous vous avons présenté Élysa du Département de sexologie de l'UQAM, trois sites pour qui veut connaître la java du Java, la célèbre cause McLibel, et le SYTADIN pour observer le trafic routier en temps réel à Paris.  Ah! la joie de circuler à pied.

Et, il y a 18 mois déjà, dans la Chronique du 15 septembre 1996, deux sites informatiques.  ChipShots, photographies couleurs de microprocesseurs, prises au microscope.  Et le site de l'ENST Bretagne pour devenir spécialiste de l'IP.

Bonne semaine à tous et à toutes,

Jean-Pierre Cloutier
jpc@cyberie.qc.ca

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URL : http://www.cyberie.qc.ca/chronik/970214.html