© Les Éditions Cybérie inc. |
25 mai 1999 |
Salutations à tous les Cybériens et Cybériennes!
Cette Chronique n'est optimisée ni pour Netscape, ni pour Internet Explorer, elle l'est pour ses lecteurs et lectrices.
Cette semaine...
- Fusion Yahoo!/Geocities le 4 juin
- Marché des portails en redéfinition
- Tentative dimposition des logiciels filtres...
- ... et pourtant
- Pénurie de main-doeuvre en Silicon Valley
- CRTC et non réglementation : réactions
- En bref...
- Lectures rapides
- Quelques parcours
- Beau détour
Fusion Yahoo!/Geocities le 4 juin
Cest le 4 juin que les actionnaires du service dhébergement Geocities devraient approuver lacquisition de cette société par Yahoo! pour la somme denviron cinq milliards de dollars. Annoncée en janvier, cette transaction consolidera la place de Yahoo! sur léchiquier du réseau, mais ne se fera pas sans quelques mises à pied. Ces licenciements sont attribuables à la consolidation que Yahoo! entend effectuer des opérations des deux sociétés, entraînant ainsi la redondance de bon nombre de postes.Plus de la moitié des 300 employés de Geocities ont appris que leur emploi se terminait le 4 juin, date à laquelle la transaction sera entérinée. Les conditions de mise en disponibilité sont cependant assez avantageuses : trois mois de salaire, un boni annuel ajusté, et évidemment le droit de se prévaloir des options dachat dactions qui leur avait été accordées.
Marché des portails en redéfinition
Avec cette transaction, Yahoo! confirme son orientation vers lagrégat de contenu (portail, puis espaces Web gratuits), orientation à laquelle viendra contribuer sous peu lacquisition de Broadcast.Com. Yahoo! prend donc ses distances par rapport à la formule pur répertoire/portail pour élargir loffre de contenus disponibles. La baisse de fréquentation des portails fait dailleurs réfléchir certains des gros joueurs dans ce marché en pleine redéfinition, ce qui pour Francis Pisani nest peut-être pas, en soi, une mauvaise nouvelle.Si le marché des portails est en période de redéfinition, le marché des annonceurs se montre de plus en plus sceptique sur la valeur de la visibilité offerte par ces grands sites généralistes. News.Com publiait récemment des chiffres de nature à inquiéter les exploitants de portails. Citant une étude menée par Jupiter Communications, on nous apprend que moins de 5 % des annonceurs qui exploitent eux-mêmes des sites marchands sont «très susceptibles» de renouveler les ententes leur assurant une visibilité sur les sites portails. Si 92 % de ces annonceurs disent que cette visibilité aide à promouvoir les ventes, 60 % dentre eux lui attribuent moins du tiers de leurs chiffre daffaires en ligne. Pour sa part, Kate Delhagen, analyste chez Forrester, prévoit quil faudra entre 12 et 24 mois pour que le modèle économique se confirme.
Ici comme ailleurs, le temps est un luxe.
Tentative dimposition des logiciels filtres...
Le Comité du Sénat américain sur le Commerce étudie présentement le projet de loi S.97, le «Childrens' Internet Protection Act» (CIPA) en vertu duquel les 6 000 écoles, 13 000 districts scolaires et 5 000 bibliothèques qui reçoivent directement des crédits fédéraux devraient imposer lutilisation de logiciels de filtrage de contenu sur les postes de travail accessibles au public, sous peine de se voir forcés de rembourser les crédits versés, et privés de loctroi futur de ces crédits.On exigerait une certification de conformité aux exigences de la loi, certification qui serait exercée par des responsables locaux dans les 30 jours suivant la proclamation de la loi.
Ce projet de loi a été déposé en janvier par le président du Comité sur le Commerce, le républicain dArizona John McCain, et par le démocrate de Caroline du Sud Fritz Hollings.
Du côté des organismes de défense des droits, on ne sinquiète pas trop de cette nouvelle tentative de restreindre laccès aux contenus Internet. LAmerican Civil Liberties Union (ACLU) dénonce néanmoins le projet de loi, de même que son petit frère jumeau, le HR 896 déposé devant la Chambre des représentants, en se basant sur linefficacité reconnue des logiciels de filtrage, ou plutôt leur tendance à jeter le bébé avec leau du bain.
Parions que le CIPA connaître le même sort que le COPA, le Children Online Protection Act, qui était invalidé devant un tribunal de première instance en février dernier.
... et pourtant
Les administrateurs de lUniversité Harvard ont peut-être regretté de ne pas avoir installé de logiciel de filtrage sur lordinateur, propriété de lUniversité, quutilisait à domicile le doyen de sa faculté de théologie, Ronald F. Thiemann. Cest au cours dune vérification dusage que les techniciens de Harvard y ont trouvé des milliers de fichiers pornographiques lisait-on dans le Boston Globe. LUniversité na pas eu le choix que de demander la démission du doyen dont ses collègues disaient, récemment, quil avait lair morose.Thiemann demeure à lemploi de Harvard mais a décidé de prendre un congé sabbatique dun an, question de se changer les idées. Il avait récemment mis sur pied un centre pour létude des valeurs dans la vie publique. Une source de Harvard a confié au Globe que laffaire aurait été toute autre sil sétait agi du doyen dune autre faculté.
Affaire insolite, en raison du poste occupé par Thiemann, le netmag Salon soulève une autre question, celle du droit des employés à la confidentialité de leurs dossiers informatiques, même si le matériel informatique appartient à leur employeur. Chose assez rare pour Salon, le netmag publie un article anonyme sous le pseudonyme de Richard Hemingway.
Lauteur dit avoir déjà travaillé au service de soutien technique de la faculté de théologie de Harvard, et avoir eu accès à des informations confidentielles (dossiers étudiants, admissions). Il pose toutefois la question à savoir où se trouve la ligne de démarcation entre les prérogatives de lemployeur et le droit à la vie privée des employés et évoque aussi les «politiques dutilisation dInternet» quun nombre croissant demployeurs font signer à leurs employés. Citons à titre dexemple les «politiques technologiques» de la société Jurifax qui déterminent les règles de conduite à suivre par les employés.
Il se demande de quel droit le personnel de soutien technique sest érigé en censeur, en délateur. «Je nai jamais occupé un poste où lénoncé mimposait de rapporter à mes supérieurs ce qui pouvait être jugé suspect sur un poste de travail. Suspect pour qui?»
Lauteur anonyme écrit «La discrétion est une vertu. Il nexiste pas de droit à la vie privée en milieu de travail, sauf quil y a un pacte tacite qui nous accorde à tous une certaine liberté de mouvement, de pensée et dexpression de notre personnalité.» Selon lui, lutilisation de lordinateur vient compliquer la situation et peut nous entraîner sur un terrain glissant.
Pénurie de main-doeuvre en Silicon Valley
Un sujet que nous avons fréquemment traité et qui revient dans lactualité de la Silicon Valley, cette fois avec des chiffres révélateurs. Lorganisme Joint Venture, sans but lucratif et financé par les acteurs du milieu technologique, a rendu public le rapport dune étude sur la pénurie de main-doeuvre spécialisée qui touche la Silicon Valley, et les coûts quelle entraîne pour les entreprises.Réalisée par la firme de consultants A.T. Kearney, létude révèle que 160 000 postes, soit environ le tiers de la demande en main-doeuvre locale spécialisée, doivent être pourvus par des personnes venant de lextérieur de la Valley, des personnes qui doivent parcourir de longues distances pour se rendre à leur travail, ou sont tout simplement impossibles à combler. Lécart entre loffre et la demande signifie en coûts de recrutement, en perte de productivité et en ralentissement de croissance, de lordre de six à huit mille dollars par poste, de trois à quatre milliards de dollars par année.
Dici lan 2010, il pourrait y avoir 200 000 postes à pourvoir, et les employeurs ne peuvent compter sur la relève des jeunes qui sont encore aux études. Une enquête menée auprès de 1 160 jeunes du secondaire révèle que seulement le tiers manifeste un quelconque intérêt pour une carrière en haute technologie. Interrogés à savoir quelles compétences seraient requises pour entreprendre une telle carrière, 75 % ont répondu «linformatique». Mais encore? Les mathématiques sont jugées importantes par seulement 15 % des répondants, la lecture par 7 %, la chimie, la physique et lélectronique par 2 %. Le secteur de lenseignement a donc fort à faire pour ancrer certaines réalités dans lesprit des jeunes qui devront comprendre le rôle essentiel de disciplines quils estiment accessoires.
Toujours dans ce dossier de la pénurie de main-doeuvre spécialisée, on lisait la semaine dernière dans le SiliconValley.Com que le nombre de visas préférentiels destinés à admettre des travailleurs immigrants qualifiés aux États-Unis atteindrait le quota fixé quatre mois avant échéance. Lan dernier, le Congrès américain avait fait passer de 65 000 à 115 000 le nombre de visas préférentiels (catégorie H-1B) pour soulager lindustrie en quête deffectifs pouvant soutenir sa croissance. Parmi les dix entreprises qui ont le plus recours à la main-doeuvre étrangère, neuf sont du secteur de la technologie. Au 31 mars dernier, on avait déjà accordé 92 638 visas H-1B, et le nouveau lot de visas ne pourra être accordé quà compter du 1er octobre, début du prochain exercice financier de lÉtat américain. On prévoit réduire ces quotas à 107 500 en 2001 et retourner au niveau initial de 65 000 en 2002.
Mais cette situation a de sérieuses incidences sur les conditions de travail des employés et les politiques dimmigration. Le professeur Norman Matloff du campus Davis de lUniversité de Californie est un des plus ardents critiques de la politique des visas H-1B. Son site personnel comprend une volumineuse documentation sur la question, et résume ses principales objections. Notamment : la pénurie de main-doeuvre est un mythe entretenu par les grandes entreprises qui préfèrent embaucher des immigrants quelles rénumèrent de 15 à 30 % moins que les travailleurs américains; les politiques en place favoriseraient une discrimination basée sur lâge (exclusion des travailleurs expérimentés). Matloff maintient que dans lindustrie du logiciel, des employeurs comme Microsoft nembauchent que 2 % des candidats qui présentent des demandes demploi, et se montrent avares en programmes de formation et de recyclage professionnel.
Mais Matloff a ses détracteurs, comme lauteur de cette page qui laccuse de parti pris contre les étrangers, et surtout contre les Asiatiques.
Comme quoi rien nest jamais simple, dans la Silicon Valley.
CRTC et non réglementation : réactions
La décision du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) de ne pas réglementer Internet et les nouveaux médias a suscité des réactions pour lensemble favorables. Frontière Électronique Canada a recensé dans ses archives médias lessentiel des réactions dans la presse anglophone.Pour Paul Attalah, directeur adjoint de lécole de journalisme et communications de lUniversité Carleton, la décision du CRTC revêt un caractère unique. «Le CRTC a toujours détesté le vide [réglementaire], mais cette fois il na pas cédé à la tentation et ça, cest nouveau.» Le conseiller juridique de lAssociation canadienne des libertés civile, Alan Borovoy, abonde dans le même sens et précise que la raison dêtre du CRTC était initialement de gérer lattribution des fréquences hertziennes, une ressource limitée dont il fallait encadrer lutilisation. Le caractère «ouvert» dInternet nimpose pas laction du régulateur.
Mais quelques voix discordantes se sont néanmoins fait entendre. Par exemple, lavocat et vice-président dun des chapitres du Congrès juif canadien (CJC), Nisson Goldman, a exprimé sa déception. Le CJC avait, lors des consultations publiques, présenté au Conseil un mémoire lui demandant de recommander au législateur des mesures sévères pour contrer les sites au contenu haineux sur Internet.
Dans le quotidien Le Devoir, Michel Venne suggère que le Conseil ne se déclare pas incompétent pour régir les services de radiodiffusion sur Internet, mais ne fait que «constater que la réglementation serait inutile, voire nuisible à cette nouvelle industrie qui emploierait quelque 17 000 personnes au Canada». Il se demande cependant si cela sera toujours le cas.
Et évidemment, le chercheur du CNRS Dominique Wolton, de passage au Québec, a été rapide à saisir loccasion et dy aller dune autre de ses déclarations outrées concernant le grand méchant réseau. «C'est scandaleux, c'est une démission intellectuelle totale» a-t-il déclaré au journaliste Paul Cauchon du Devoir, ajoutant que la décision du CRTC de ne pas entrer dans larène de la réglementation est «une solution de facilité. La confusion demeure entre les enjeux industriels et les enjeux de société.» Puis, saisissant on ne sait trop pourquoi lexemple de la télévision communautaire, M. Wolton semble conclure en disant «Ce ne sera pas la première fois dans l'histoire de la communication que des groupes radicaux libertaires, utopistes, se saisissent d'une technique pour vouloir faire différent... et que cela s'effondre après quelques années.» Rendez-vous dans cinq ans, M. Wolton.
En terminant, soulignons que les transcriptions des audiences publiques du Conseil, tenues entre le 30 novembre 1998 et le 9 février 1999 sont disponibles, en version intégrale, et dans la langue officielle retenue pour les interventions.
En bref...
Laffaire de lex-agent des services secrets britanniques, Richard Tomlinson, qui a publié sur le Web une liste de 166 agents du MI-6 à travers le monde est traitée dans le netmag de lunderground TAZ. Bien que les services secrets britanniques eurent obtenu la fermeture du site Web, déjà 30 000 téléchargements de la liste avaient été enregistrés. TAZ affirme avoir retrouvé ladresse du site, qui change tous les vingt-quatre heures, et avoir communiqué avec Tomlinson. Quelques révélations, une reprise de sa thèse sur la mort de la princesse Diana, le complot de 1992 contre Slobodan Milosevic. À voir aussi sur TAZ la liste et saisies décran des sites compromis par les «hacktivistes», une liste qui sallonge tous les jours.La baisse du prix des ordinateurs de la plate-forme PC a-t-elle un effet sur le profil type des acheteurs? Pas vraiment, selon CNN qui reprend les résultats dune enquête de la firme Infobeads. Si la guerre des prix fait rage aux États-Unis (on parle de PCs à 600 $ US), seulement 8 % des achats sont effectués par des ménages dont le revenu annuel est de 20 000 $ ou moins. En revanche, quand ces ménages procèdent à un achat, leur choix se porte généralement sur des ordinateurs dans un créneau de prix plus élevé que celui des prix aubaines offerts par les grands distributeurs. Autrement dit, on na pas les moyens dacheter de la camelote. Parmi les motivations à lachat, le travail ou lentreprise au foyer domine (14 %), suivi des besoins éducatifs des adultes (12 %) et des enfants (11 %), de laccès au Web (10 %) et des jeux (6 %).
Pendant que lindustrie du sexe en ligne tenait des assises à Montréal on apprenait que ses perspectives de croissance sont favorables. Selon ZDNet, une étude prévoit une croissance de 300 % au cours des cinq prochaines années pour atteindre 3,12 milliards de dollars en 2003. Ce taux de croissance se compare à celui des jeux en ligne pour lesquels on prédit un taux annuel de 62 % daugmentation.
Si les consommateurs nhésitent pas à délier les cordons de leurs bourses pour des contenus «ludiques», la situation est tout autre pour les établissements denseignement aux États-Unis. Selon une étude de la Software & Information Industry Association (SIIA), près de 40 % des écoles américaines dépensent moins de 5 $ US par année par étudiant pour des logiciels. Aucune discipline ne semble primer dans lachat de logiciels pédagogiques, les acquisitions se font généralement en lots. Le SIIA note cependant une hausse des achats de logiciels de gestion et dadministration. Le rapport de la SIIA est disponible gratuitement pour les membres, au coût de 175 $ US pour les enseignants et de 300 $ US pour les non membres ou personnes et organismes hors du secteur de léducation. Bref, pour se faire dire quil ne dépense pas assez, un enseignant engloutira le budget annuel dacquisition de logiciel pour 35 écoliers. Et vive la nouvelle économie.
Lectures rapides
Concernant le projet du ministre de lÉconomie et des Finances, Bernard Landry, de modifier la Loi sur le ministère du Revenu afin de faciliter la transmission de renseignements fiscaux à des tiers, Michel Venne écrit en page éditoriale du Devoir «Fuite en avant et vie privée», sérieuse mise en garde au ministre. «La protection des renseignements personnels n'est pas un caprice. C'est une exigence démocratique. Dès lors qu'un État peut faire ce qu'il veut avec les informations qui concernent la vie privée des citoyens, le risque d'abus de pouvoir est à nos portes. C'est pourquoi il existe des lois pour encadrer la gestion de ces renseignements [...] Ces règles ne devraient être révisées qu'à la faveur d'une réflexion globale qui pourrait avoir lieu à l'automne si le gouvernement reprenait le projet de loi, mort au feuilleton avant les élections, modifiant la Loi sur l'accès à l'information et qui donnait à la CAI [Ndlr. Commission daccès à linformation] des pouvoirs de contrôle a priori plus étendus que ceux dont elle dispose présentement.»Dans Le Monde Interactif, «2099, le nouveau 1984», Stéphane Mandard nous présente Raymond Kurzweill, mi-savant mi-gourou, qui prédit l'avènement des machines conscientes et son livre «The Age of Spiritual Machines: when computers exceed human intelligence» (L'âge des machines conscientes: quand les ordinateurs dépasseront l'intelligence humaine). «L'ouvrage pourrait prendre place au rayon des livres de science-fiction, au détail près que son auteur n'a rien d'un romancier : à tout juste cinquante ans, Raymond Kurzweil est un récidiviste. Lorsqu'on lui prête des élans fantasmagoriques, il répond avec une fierté non dissimulée que, dès 1987, il annonçait, le premier, l'émergence d'Internet, la défaite du champion du monde d'échecs contre un ordinateur ou encore le recours à des armes dites intelligentes dans les conflits militaires impliquant des grandes puissances.»
Quelques parcours
Les Chroniques de Sibérie. Pas celle-ci, lautre, la froide et blanche. Les récits de Arnaud Humann, spécialiste de la région et plus particulièrement du Lac Baïkal. Un site que lon qualifie dethno-géographique, des chroniques à lire en temps de canicule.On croyait le verlan disparu, on le retrouve dans le titre de ce nouveau netmag, Montréal à donf (Montréal à fond), qui mérite d'être vu et lu. Une très belle facture de présentation, originale sans tomber dans lexcès, co-production franco-québécoise si on en croit la liste des participants au site. On y trouve de nombreuses rubriques rédigées dans un style sans reproche. Très varié (Web, littérature, musique, médias, etc.), et même une rubrique astrologique sur le signe du mois, en loccurrence pour ceux et celles dont c'est l'anniversaire ces jours-ci, les Gémeaux.
On voit grand, on voit double. Le site du projet de webzine Sans-façon qui se paie le luxe dun avant-goût, Ça commence bien. «Dingue recherche dautres dingues pour projet dingue» et pourtant pas si dingue que ça. Un nouveau netmagma en formation, appel à collaboration, avis aux volcans intellectuels quune petite coulée de lave soulagerait des angoisses quotidiennes.
Trix nest pas le nom dune nouvelle céréale du matin, cest le site de Jean-François Lauzé. Entre informatique et philosophie, une «histoire de blonde» assez subtile, et là aussi un appel à collaboration, on nous dit quaucune suggestion ne sera prise à la légère. Une question subsiste néanmoins, à qui sont les mains autour de la tasse de café?
Dans un tout autre registre, le site de lagence Axe.L Presse, WWpress. Lagence propose ses photoreportages sur des thèmes de lactualité courante, mais aussi une superbe collection dimages darchives. On prend un véritable plaisir à consulter ce site, la section «Reportage» et aussi la «Photothèque», autant dinvitations au voyage à travers lobjectif des photoreporters dAxe.L.
Beau détour
Cette semaine chez Guy Borremans, photographe, cinéaste, cameraman, réalisateur, directeur de photo, et ses «Noires et blanches», galerie personnelle qui vaut le détour.Et sur ce, nous vous souhaitons à tous et toutes une excellente semaine.
© Les Éditions Cybérie inc. | Revue de presse | Publicité | |
URL : http://www.cyberie.qc.ca/chronik/990525.html |