RechercheAbonnementArchivesCourrier

Page d'accueil

Les Chroniques de Cybérie
19 janvier 1999

© Les Éditions Cybérie inc.

19 janvier 1999

Salutations à tous les Cybériens et Cybériennes!

Cette Chronique n'est optimisée ni pour Netscape, ni pour Internet Explorer, elle l'est pour ses lecteurs et lectrices.

Cette semaine...

Pédophilie : décision étonnante d’un juge canadien
Nouvelles données cybermétriques
Les zéro surface encaissent plus que prévu
Apple : échos divergents sur Wall Street
Noms de domaines : hausse du nombre d’enregistrements
L’irremplaçable courrier électronique
En bref...
Beau détour

 Pédophilie : décision étonnante d'un juge canadien
Jeudi dernier, le juge Duncan Shaw de la Cour suprême de Colombie-Britannique a invalidé l’article 163.4 du Code criminel canadien qui interdit la possession de matériel de pornographie juvénile statuant qu’il s’agissait d’une «atteinte sérieuse» à la liberté d’expression et au droit à la vie privée garantis en vertu de la Charte canadienne des droits et libertés.  Dans un jugement de 35 pages, le magistrat a estimé que «cette atteinte à la liberté d’expression et au droit à la vie privée est si profonde qu’elle n’est nullement compensée par les effets limités de la prohibition».

L’inculpé dans cette cause, John Robin Sharpe, un homme de Vancouver, faisait face à quatre chefs d’accusations découlant de deux arrestations.  Sharpe était accusé de possession de pornographie juvénile, et de possession dans le but de distribution et de vente.  Sharpe, qui comparaissait sans être représenté par un avocat, a prétendu que ces accusations violaient ses droits constitutionnels.

Le juge Shaw a donc statué que le domicile d’une personne et ses effets personnels comme ses livres, journal intime, photographies et vêtements constituent une partie importante de l’expression de son identité.  L’interdiction de la possession de pornographie juvénile représente une trop grande intrusion dans le champ des libertés individuelles de «collectionneurs» qui ne font de mal à personne, a déclaré le juge.  Le ministère public a eu beau faire valoir les torts irréparables causés aux enfants exploités aux fins de la production de matériel pornographique, rien n’y a fait, le juge a affirmé qu’il n’y avait aucune preuve à cet effet.

Le ministère public de Colombie-Britannique en appellera de cette décision, et élabore présentement une stratégie visant à retarder le processus des causes en attente de jugement jusqu’à ce que l’appel soit entendu.  Les juristes semblent unanimes à dire que la décision du juge Shaw sera renversée.

Rappelons qu’en 1992, la Cour suprême du Canada avait dans la cause de pornographie Reine c.  Butler évoqué la notion de «restriction raisonnable de la liberté d’expression».  Feu le juge John Sopinka écrivait alors que de tels actes ne faisaient appel qu’aux instincts les plus bas et ne méritaient pas la protection de la Constitution.

Un recueil des articles et suivi de la situation dans les archives médias de l’Electronic Frontier Canada qui suit évidemment l’affaire avec intérêt, même s’il vonvient ici de préciser qu’aucun des chefs d’accusation portés contre Sharpe n’impliquaient l’utilisation d’Internet.

Pendant ce temps, on palabre toujours à Paris à une conférence de l’Unesco ayant pour thème «Exploitation sexuelle des enfants, pornographie impliquant des enfants et pédophilie sur l’Internet : un défi international».  La conférence réunit 250 spécialistes de 40 pays et de 75 ONG, ainsi que des structures policières telles Interpol et le FBI.  Quelques échos sur le service info de Nomade, l’actrice Carole Bouquet, fondatrice de l'association Enfance et partage, a estimé qu'en France «la justice évolue, il y a une véritable envie de bien faire».  L’UNESCO peut bien souligner que «la coopération judiciaire au niveau international balbutie (...) Confrontés à des réseaux mondiaux, les juges se trouvent dans l'impossibilité de progresser dans leurs enquêtes», il ne faudrait quand même pas tout mettre sur le dos d’Internet.

Haut de la page

 Nouvelles données cybermétriques
L’étude du cyberespace et de ceux et celles qui l'occupent vient de s’enrichir d’un nouveau lot de données avec le plus récent rapport du Pew Research Center qui a interrogé plus de 3 000 citoyens américains de 18 ans et plus pour le compte d’un groupe de grandes entreprises de la presse électronique et imprimée.

Grande constatation : la confirmation du rapprochement du profil de l’utilisateur du réseau de celui de la population générale.  Pas surprenant, puisque c’est 43  % des répondants qui disent maintenant utiliser Internet.  En outre, pour une des premières fois dans ce genre de sondages, on rapporte que 52  % de l’échantillon de l’étude est composé de femmes.

Comme l’étude se penche sur le rapport à la presse des répondants, nombre d’éléments retiennent notre attention, bien que certaines analyses aient, à notre avis, été escamotées.

Par exemple, les auteurs du rapport semblent s’étonner que 41  % des répondants disent avoir recours à Internet pour approfondir certains sujets d’actualité dont ils ont pris connaissance dans les médias traditionnels, et qu’une majorité d’entre eux consultent les sites Web de ces mêmes médias.  Nulle part dans le rapport évoque-t-on l’«effet levier» dont disposent les médias traditionnels pour promouvoir la fréquentation de leurs sites Web, soit la possibilité de diffuser à la télévision ou dans les pages de leurs imprimés les adresses Web des sites.  Un degré égal de visibilité coûterait des millions en publicité aux sites d’entreprises «pur Web».

Les informations météorologiques prennent le pas, depuis deux ans, sur l’actualité technologique à titre d’information la plus recherchée sur le Web.  On peut parler de rapprochement de profils types, mais encore faut-il comprendre que depuis deux ans, la nature s’est vraiment déchaînée un peu partout sur le globe y compris sur le territoire américain comme en font foi les statistiques des organismes responsables.  Il est donc normal que les conditions météorologiques soient parmi les préoccupations récurrentes des utilisateurs du réseau.

Malgré tout, le rapport du Pew Research Center nous apporte d’autres données intéressantes.  On estime que près de 20  % des utilisateurs et utilisatrices du réseau consomment de l’information sur mesure, en fonction de leurs intérêts, et qu’une proportion égale est abonnée à des services d’information livrée par courrier électronique, comme c’est possible de le faire pour ces Chroniques.

La difficulté de trouver l’information que l’on cherche, la lenteur du débit de connexion et le temps que consomme la recherche sont en tête de liste des irritants, et davantage pour les utilisateurs expérimentés que pour les novices.  Enfin, les répondants ne s’inquiètent pas outre mesure du passage à l’An 2000, seulement 13  % se disent «très préoccupés» par une panne généralisée des systèmes informatiques.

Haut de la page

 Les zéro surface encaissent plus que prévu
Si on se réjouissait de la performance du commerce électronique durant la saison des Fêtes dans notre édition précédente, nous avons néanmoins été surpris cette semaine d’apprendre que les chiffres de vente en ligne avaient dépassé toutes les estimations.

En fait, la plupart des analystes estimaient à trois milliards de dollars les ventes des zéro surface, mais c’est plutôt de huit milliards de dollars dont il faudrait parler selon le Industry Standard qui cite des données fournies par la Marketing Corporation of America. 

Comment expliquer l’écart? Selon la MCA, c’est une question de méthodologie.  Les chiffres conservateurs sont fournis par des analystes qui étudient la performance de quelques grandes entreprises de commerce électronique et projettent des données pour l’ensemble du secteur.  La MCA effectue des sondages aléatoires dans le grand public, puis extrapole ses données.

Les chiffres fournis par la MCA sont loin de faire l’unanimité chez les observateurs, mais tous s’entendent pour dire que la tendance est encourageante.

Haut de la page

 Apple : échos divergents sur Wall Street
La société Apple recommence à enregistrer des profits.  Les ventes de l’iMac vont rondement.  Steve Jobs semble bien se plaire dans son intérim à la direction de la société culte qu’est devenue Apple.  Alors comment expliquer, outre la chute de plusieurs autres titres, la baisse soudaine de 11  % du cours de l’action Apple jeudi dernier, la baisse la plus importante en une seule journée depuis le retour de Steve Jobs chez le numéro 7 des fabricants d’ordinateurs?

L’évaluation à la baisse du titre Apple par l’analyste Richard Gardner de la maison de courtage Salomon Smith Barney aurait donné froid dans le dos à bon nombre d’investisseurs.  Gardner prétend que l’importance de l’inventaire non vendu de modèles iMac (malgré une solide performance de ventes), et une réduction trop faible du prix de vente au détail, ont motivé sa relecture de la situation de Apple.  Une autre maison de courtage, CIBC Oppenheimer, a emboîté le pas et recommandé aux détenteurs d’actions de liquider leur portefeuille Apple.

Pendant ce temps, les maisons de courtage J.P.  Morgan, Donaldson Lufkin & Jenrette et Standard & Poor's révisaient à la hausse leurs estimations de rendement du titre.

Haut de la page

 Noms de domaines : hausse du nombre d'enregistrements
Grosse année que 1998 pour l’enregistrement de noms de domaines.  La société Network Solutions qui gère leur attribution (pour les domaines .COM, .NET, .ORG et .EDU) révèle dans un communiqué qu’elle a procédé l’an dernier à l’enregistrement de 1,9 millions de nouveaux noms de domaines, près du double de l’année précédente.  Le domaine .COM demeure le plus recherché, il représente 84  % des demandes d’enregistrement.  Les demandes en provenance d’entreprises ou de particuliers des États-Unis comptent pour 70  % de l’ensemble des nouveaux noms de domaines attribués, proportion qui demeure inchangée par rapport à 1997.  Le Canada se classe au deuxième rang, suivi du Royaume-Uni, de l’Allemagne et de la France.

Mais cette augmentation du nombre d’enregistrement de noms de domaines ne se fait pas sans problème pour Network Solutions qui a dû essuyer de nombreuses plaintes pour la lenteur de son service.  Alors qu’auparavant le système de confirmation d’enregistrement d’un nom de domaine informait un demandeur sur le statut de sa requête dans un délai de 2 à 12 heures, le processus peut maintenant s’étendre sur quelques jours.  Or, quand on connaît la vive concurrence que se livrent les demandeurs pour être les premiers à s’assurer l’exclusivité des noms «à la mode du jour», on comprend que tout retard peut entraîner des pertes financières ou faire rater un impact communicationnel.

Par ailleurs, l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) a entamé un processus international de consultations visant à élaborer des recommandations sur les questions de propriété intellectuelle relatives aux noms de domaine de l’Internet, dont la résolution des litiges afférents au piratage croissant de noms de grandes marques sur Internet.  L’OMPI conduira donc jusqu’au 10 mars une série d’audiences et de consultations régionales pour donner suite au dépôt, en décembre, d’un rapport préliminaire sur la question.

On apprenait de différentes sources que même l’OMPI (en anglais, WIPO pour World Intellectual Property Organization) n’était pas à l’abri des tactiques de mimétisme de noms de domaines.  L’organisation détient celui de wipo.org, mais celui de wipo.com est actuellement «à vendre» par un opportuniste qui l’a retenu.  Prix demandé : 5 000  $ US.  La transnationale des télécommunications AT&T, pour sa part, doit se défendre chaque mois contre une quinzaine de tentatives de dénominations de noms de domaines très près du sien.  On lisait aussi dans le netmag Branchez-Vous! que le fabricant allemand de voitures Porsche vient d'entamer des poursuites pour violation de marque de commerce contre les détenteurs ou exploitants de 130 noms de domaines utilisant de près ou de loin le patronyme notoire.

Haut de la page

 L'irremplaçable courrier électronique
Que ce soient les sondages du Pew, ou ceux du GVU (on attend le dernier cru d’ici quelques jours), les statistiques confirment toutes la primauté du courrier électronique sur les autres applications et services disponibles sur Internet.  Le Cahier Multimédia de Libération nous a offert vendredi dernier un fort intéressant dossier, «Pêle-mail», sur l’application la plus porteuse du nouvel ordre communicationnel.  Rappelons qu’aux États-Unis seulement, il s’échange 2,1 milliards de messages par année.

Il faudra lire dans ce dossier l’entretien avec Benoît Melançon, spécialiste de la correspondance du XVIIIe siècle et auteur de l’ouvrage Sévigné@Internet, Remarques sur le courrier électronique et la lettre, qui expose son analyse du courrier électronique.  Melançon écrit «Le médiologue Nicholas Negroponte ou le philosophe Paul Virilio ont déjà dit que l'autoroute de l'information modifiait la conception moderne de l'espace et du temps.  C'est vrai aussi pour l'e-mail.  Et c'est une transformation de notre conception du monde et des relations avec les autres», rien de moins.

En fin de dossier, Carnet de correspondance, ou quelques règles élémentaires pour un bon usage du courrier électronique, s’adresse tant aux novices du réseau qu’à ses adeptes plus expérimentés.  «Y a-t-il des gens pour suivre ces conseils? Mystère.  En revanche, la pratique montre qu'un certain nombre de conventions ont été adoptées par consensus tacite» écrit Natalie Levisalles qui traite, entre autres, de ce qu’elle appelle les «mottos», ces petites phrases qu'on peut greffer à sa signature, pratique répandue d’abord chez les Anglo-Saxons et qui doit révéler un aspect de sa personnalité, ou plus souvent, admettons-le, de celle qu’on veut projeter.  En tête du palmarès, selon Levisalles, les citations de Lao Tseu, Nietzsche, ou Charlie Brown.

Imaginez signer vos messages avec «Le seul moyen de se délivrer de la tentation, c'est d'y céder» (Oscar Wilde), «Pas besoin d'intérêt pour mentir.  Le plaisir suffit.» (Amélie Nothomb), ou encore «Les originaux ont une assez belle vie quand ils réussissent à faire respecter leur originalité.» (Milan Kundera).  À court d’inspiration pour vos signatures profondes ou ludiques? C’est le temps de revisiter le site élaboré par Gilles Jobin «Au fil de mes lectures», une collection de plus de 6 000 citations tirées des oeuvres de quelque 200 auteurs.  On y trouve de tout, pour tous les états d’âme, même pour les âmes dans tous leurs états.

Nous en avons déjà parlé, le courrier électronique soutient la trame du film You’ve got mail mettant aussi en vedette Meg Ryan et Tom Hanks et qui fait sa sortie en France ce mois-ci sous le titre «Vous avez un mess@ge».  C’est l’histoire de deux libraires rivaux qui, à leur insu, s’échangent chaque jour des messages anonymes par courrier électronique.  Chronic’art n’a pas été séduit par le film, impression de refroidi malgré le thème.  Mais effet immédiatique, le service de rencontres en ligne Match.Com, où les âmes soeurs se présentent les unes aux autres par courrier électronique, a reçu la semaine dernière seulement plus de 30 000 demandes d’inscription à son service apprenait-on dans le Nando Times qui rapportait aussi une baisse de 25  % du chiffre d’affaires des agences de rencontres traditionnelles.

Le courrier électronique est aussi utilisé à grande échelle en milieu de travail, mais ce cadre d’utilisation spécifique serait en baisse si on en croit le sondage du PEW (voir plus haut).  En 1995, 31  % des répondants disaient n’utiliser le courrier électronique qu’au travail.  Trois ans plus tard, ce pourcentage d’utilisation unique est tombé à 12  %, illustrant ainsi la popularité du médium dans les sphères autres que professionnelles.  Autre constatation du PEW, l’idée selon laquelle le courrier électronique ouvrirait la voie à une communication plus franche et saine entre les divers paliers hiérarchiques d’une entreprise serait en perte de vitesse (de 69  % des répondants en 1995 à 36  % en 1998).

Un problème dont nous vous parlions il y a quelque temps, l’absence de politiques d’entreprise concernant l’utilisation d’Internet et de ses outils de communication (dont le courrier) en milieu de travail.  On estime que 40  % des entreprises n’auraient aucune politique établie en cette matière.  La société Jurifax, qui avait déjà produit une série de contrats type et documents d’affaires, lançait l’automne dernier sept modèles de «politiques technologiques» à l’intention des entreprises couvrant les règles de conduite à suivre par les employés en matière de photocopieur, de téléphone, de télécopieur, d’informatique, d’Internet et intranet et aussi de courrier électronique.  Selon Me Vincent Allard, président de Jurifax et auteur des documents, les deux modèles les plus en demande sont ceux traitant d’Internet et...  de courrier électronique. 

Le document «Politique concernant l'utilisation du courrier électronique» qui, comme son nom l’indique concerne l'accès au système de courrier électronique d’une entreprise, d’un organisme, d’un établissement d’enseignement et son utilisation par les usagers; il comporte une quinzaine de pages.  Selon Me Allard, «Un modèle est un modèle.  Il faut l'utiliser avec les contraintes qu'il comporte, dont celle de se renseigner sur l'application particulière dans une juridiction donnée.» Mais le document est néanmoins un guide solide de mise en place d’une politique interne d’accès et d’utilisation du courrier électronique.

Haut de la page

 En bref...
La plus récente livraison du Bulletin de l’Infobourg comportait une fort belle trouvaille.  Un dictionnaire des synonymes en ligne, né de la fusion de sept dictionnaires (Bailly, Benac, du Chazeaud, Guizot, Lafaye, Larousse, et Robert), il contient 55 000 entrées et 410 000 adéquats, approchants, pareils, remplaçants, similaires, similitudes, substituts, à peu près, et équivalents.  C’est une contribution énorme aux ressources lexicales sur le Web, gracieuseté du Laboratoire de linguistique ELSAP (Étude Linguistique de la Signification à travers l'Ambiguïté et la Paraphrase) de l’Université de Caen.  Cette ressource viendra rejoindre le Dictionnaire universel francophone en ligne dans nos signets d’écriture.

Si le développement des inforoutes au Québec est en sérieuse perte de vitesse, la Belle province n’en continue pas moins d’exercer une attraction certaine chez nos amis Français et Françaises.  La France continue de fournir le plus fort contingent de nouveaux Québécois, suivie des ex-républiques de l'Union soviétique, de la Chine, des pays de l'ex-Yougoslavie et de l'Algérie.  Ce n’est pas peu de choses.  Et on en remet, l’objectif du gouvernement québécois pour 1998 était de recruter 4 000 travailleurs indépendants en provenance du territoire français.  Le site Expatriation Québec («Click here to find out more», membre de l’«HyperBanner» pour augmenter les «hits») exprime le souhait le plus cher des auteurs : décrocher un emploi au Québec, un «challenge» tout à fait possible à relever à condition bien sûr de se classer au «scoring» du questionnaire de sélection.  Renseignement qu’on ne trouve pas sur le site Émigration Québec : les 513 vols hebdomadaires depuis les aéroports de Dorval et Mirabel vers les États-Unis où là, tout est en anglais.  Alors, pourquoi s’imposer le détour?

Parlant d’avions, la compagnie aérienne Delta Airlines est le premier transporteur à imposer des frais (2  $ par billet) sur toute réservation qui ne sera pas faite depuis son site Web.  Comme l’explique la dépêche de Reuters, Delta vise ainsi à réduire ses coûts de billetterie estimés à un milliard de dollars pour l’année écoulée.  Selon les analystes, c’est 2,5  % de tous les billets de transport par avion qui se sont vendus sur le Web en 1998, et on estime que ce chiffre atteindra 8,4  % en 2002.

Haut de la page

 Beau détour
Il y a un bon moment, nous vous avions convié à une visite de la Fisher West Gallery.  Le site a bien évolué depuis, et un beau retour s’impose dans cet univers d’imagerie très spécial.

Et sur ce, nous vous souhaitons à tous et toutes une excellente semaine.

Écrire à Jean-Pierre Cloutier


Page d'accueilRechercheAbonnementArchivesCourrier
© Les Éditions Cybérie inc. | Revue de presse | Publicité

URL : http://www.cyberie.qc.ca/chronik/990119.html