Salutations à tous les Cybériens et
Cybériennes!
Cette Chronique n'est optimisée ni pour
Netscape, ni pour Internet Explorer, elle l'est pour
ses lecteurs et lectrices.
Cette semaine...
48 heures d'enfer
Rendement des fournisseurs d'accès
Ventes de logiciels en hausse
Dossier publicité
Les États généraux de l'Internet
Vers une plus grande normalisation
Les mots pour le dire
Doublage de l'Hors Champ
Lectures rapides
Mini-forums d'échange
Beau détour
12/18
48 heures d'enfer
Drôle de retour de vacances pour constater que le
réseau a été mis à rude
épreuve les 16 et 17 juillet, mais qu'il a
finalement traversé cette mauvaise passe sans
trop de mal comme nous l'apprenait Inter@ctive Week. Le tout commence le 16 en matinée quand
WorldCom, responsable du Metropolitan Access Exchange
West (centrale d'échange et de transit de
données pour tout l'ouest des États-Unis)
se voit privée d'alimentation en
électricité. Le coupable : un
simple disjoncteur. En après-midi,
rebelote chez WorldCom alors qu'une excavatrice a
accidentellement mis hors service un faisceau de fibres
optiques de WorldCom reliant Los Angeles à Las
Vegas. Du coup, sur toute la côte ouest
américaine, on a senti des perturbations qui se
sont évidemment répercutées sur
l'ensemble du réseau et qui ont perduré
pendant environ quatre heures, privant ainsi nombre de
grandes entreprises de leur accès au
réseau. Tout ça pour une fosse
septique, ce qui aurait fait dire à Mafalda
qu'on sacrifiait l'important à l'urgent.
Mais le coup le plus dur a été
essuyé le lendemain à la suite d'une
erreur humaine chez InterNIC, entreprise collaborative menée par la
National Science Foundation, AT&T et Network Solutions
Inc. et dont une des fonctions est le maintien des
adresses de serveurs. InterNIC tient à
jour l'ensemble des adresses des serveurs Internet qui
sont transmises quotidiennement à douze serveurs
principaux. Pour pouvoir transmettre vos
requêtes de pages Web ou votre courrier
électronique au bon serveur destinataire, votre
fournisseur local puise les mises à jour sur
l'un ou l'autre de ces douze serveurs d'adresses, et
les conserve localement en antémémoire
pendant un certain temps avant de les remettre à
jour. Le chargement d'adresses erronées
sur ces douze serveurs a fait en sorte que plus du
tiers des pages Web et des adresses de courrier
électronique (surtout des domaines .net et .com)
sur le réseau ont été
inaccessibles pendant plusieurs heures, les
requêtes des utilisateurs ne sachant plus vers
quel serveur pointer. Comme le souligne News.Com,
bien que le problème n'ait duré que
quatre heures chez InterNIC, il s'est prolongé
plus longtemps par effet de cascade chez bien des
fournisseurs d'accès en raison des fichiers
corrompus qui persistaient en
antémémoire.
Rendement des fournisseurs d'accès
Malgré tout, le rendement des fournisseurs
d'accès aux États-Unis s'améliore
si on en croit une étude de Inverse Network Technology le
taux d'échec de connexion (call failure rate)
était au mois de juin de 12,6 % aux
États-Unis. Sérieux
problème? Pas du tout, au contraire il
s'agit d'une amélioration importante, il
était de 22,4 % en mars. Chez America
Online, il est de 34,7 %. Horrible?
Pas vraiment, il était de 80 % en
janvier. Mais tout dépend de la
région où on habite. Les
résidants de Santa Barbara (Californie) ont le
meilleur service avec un taux moyen d'échec de
connexion de 3,3 %. En revanche, les
habitants de Phoenix (Arizona) doivent composer avec un
taux de 16,5 %.
Inverse Network Technology publie aussi des
études sur le rendement du courrier
électronique. Selon les premiers
résultats, la plupart des messages (91 %)
arrivent à destination en moins de cinq minutes,
et ce même durant les heures de pointe.
Cinq pour cent des messages parviennent aux
destinataires en 30 minutes ou moins, 1 % en une
heure ou moins, et 3 % peuvent prendre
jusqu'à 12 heures.
La méthodologie des deux études est
décrite sur le site de Inverse Network
Technology.
Ventes de logiciels en hausse
Continuons dans les chiffres. Selon une
étude
menée par The NPD Group, les ventes de logiciels
auraient connu depuis un an une hausse de 6 % aux
États-Unis. C'est 27 % des
ménages possédant un ordinateur qui
auraient effectué des achats de logiciels, le
tiers de ces derniers s'inscrivant dans les
catégories «productivité» et
«divertissement». Microsoft continue de
dominer dans la catégorie des systèmes
d'exploitation et outils de développement de
logiciels avec 87 % du marché. Le
prix demeure le facteur de décision le plus
important dans l'achat d'un logiciel (16 %), suivi
des expériences avec une version
antérieure d'un logiciel (11,4 %) et des
recommandations de personnes de l'entourage
(9,5 %). Autres données
intéressantes sur le profil des acheteurs de
logiciels : 42 % des personnes
possédant un ordinateur personnel depuis moins
de six mois ont acheté au moins un logiciel pour
suppléer aux trousses fournies avec leur
ordinateur; les propriétaires de lecteurs
cédérom sont six fois plus susceptibles
que la moyenne des utilisateurs d'ordinateurs d'acheter
un logiciel; les propriétaires de modems trois
fois plus susceptibles de faire cet achat; les
personnes branchées à un service en ligne,
deux fois plus que la moyenne.
Dossier publicité
Selon l'agence de presse Reuters, la publicité sur le Web
connaîtra une forte hausse en 1997 par rapport
à l'année précédente.
Citant une étude du Electronic Advertising &
Marketplace Report, Reuters souligne que pour les six
premiers mois de cette année, les
dépenses publicitaires sur le Web ont atteint
217,3 millions de dollars, une hausse de 256,2 %
par rapport à la période correspondante
en 1996. Si les fluctuations saisonnières
constatées l'an dernier se
répètent, le troisième trimestre
que nous venons d'entamer, serait marqué par une
baisse des dépenses publicitaires sur le Web,
alors que les trois derniers mois de l'année se
caractériseraient par une hausse sensible
à l'approche de la saison des fêtes.
Par contre, avouons-le, trop c'est trop. Certains
panneaux publicitaires commencent sérieusement
à cacher le paysage sur les inforoutes, sinon la
signalisation routière elle-même.
Prenons l'exemple du mégarépertoire de
téléchargement Jumbo (vous n'êtes pas tenu
de vérifier ce qui suit, mais si le coeur vous
en dit...). Les logiciels proposés chez
Jumbo sont répartis, depuis l'écran
d'accueil, en une douzaine de catégories
(affaires, jeux, conception logicielle, etc.).
Jumbo propose maintenant à ses annonceurs non
plus seulement un bandeau publicitaire, mais bien une
publicité plein écran de deux
«pages». Une fois que vous avez
sélectionné la catégorie de votre
choix, ce n'est qu'après le
téléchargement incontournable de cette
publicité pour le moins tonitruante et plein
écran que vous aurez accès au menu de la
catégorie sélectionnée.
Évidemment, les pages suivantes sont
truffées de bandeaux de format
conventionnel. Et comme s'il fallait s'en vanter,
le v.-p. marketing de Jumbo clame «Jusqu'à
maintenant, c'est ce qui s'approche le plus de la
télévision!».
Rentable pour Jumbo? Certes. On lisait
cette semaine dans le Internet Advertising Report (IAR) que le coût par mille impressions (CPM) de
ces publicités plein écran était
de 75 $ comparativement à 10 $ pour un
bandeau conventionnel. Par contre on peut
s'interroger sur l'effet à long terme de cette
saturation publicitaire sur la clientèle.
Faut-il rappeler que depuis l'arrivée de
l'Internet et du Web, la télévision
connaît une vague de désaffection
constante et sans précédent. De
plus, selon les responsables de Jumbo, de 20 à
30 % des gens consultent un des liens de
l'écran publicitaire, ce qui nous fait conclure
qu'il y a irritation ou indifférence au message
dans 70 à 80 % des cas.
Les États généraux de l'Internet
Comme nous vous en avions déjà
parlé, c'était du 24 au 27 juin que se
déroulait en Malaisie la conférence
annuelle INET, souvent décrite comme les
États généraux du réseau
des réseaux. Les actes de la
conférence sont maintenant disponibles sur le
site de l'Internet Society (ISOC).
Le président du chapitre français de
l'ISOC, Bruno Oudet, a assisté à INET'97,
et il a eu l'excellente idée de mettre en ligne
une page sur quelques-uns des points saillants qu'il a retenus
de la rencontre de Kuala Lumpur. Non point un
compte rendu exhaustif, mais des réflexions
opportunes sur les grandes questions qui hantent le
réseau, y compris le discours de Glenn Ricart
sur les 10 menaces qui pèsent sur
l'Internet. Le compte rendu de Oudet vaut la
consultation, si ce n'est que pour cette section
où sont résumées les questions
essentielles à cette étape-ci du
développement de l'Internet.
Perspective, car il en faut toujours une, la
société i-cor MEDIA, filiale de Quebecor
Multimédia a remis en ligne la couverture de la
conférence INET'96 qui
s'était déroulée l'an dernier
à Montréal du 25 au 29 juin. On y
trouvera des reportages et articles sur les huit grands
thèmes de la conférence, des entrevues et
entretiens réalisés sur place, ainsi que
quelques textes sur le Marché international
multimédia (MIM) qui se tenait concurremment.
Vers une plus grande normalisation
Le Consortium World Wide Web (W3C) publiait au
début du mois son premier document de travail
sur une version 4.0 de l'HTML, ce code de
mise en forme des pages Web. Cette version 4.0
suivra la recommandation de version 3.2, nom de code
Wilbur, mise de l'avant en janvier de cette
année. On a souvent déploré le manque
de normes en matière de codes HTML, surtout
l'introduction de fonctions qui ne sont exploitables
que sur l'une ou l'autre des deux principales plate-formes, soit Netscape Navigator ou Microsoft
Explorer. Concurrence oblige, les deux fabricants
tentaient, chacun de son côté, de
séduire la clientèle en introduisant dans
ses fureteurs des fonctions certes
intéressantes, mais qui créaient de
sérieux maux de tête aux
concepteurs. Fallait-il optimiser un site pour
Netscape ou Explorer? Voilà que la guerre
entre les deux géants semble finie, du moins sur
le front des codes HTML. Les deux fabricants ont
consenti à s'engager au respect des
recommandations du W3C et à n'introduire que les
codes recommandés par ce dernier. Ce
«traité de paix», c'est le Web
Interoperability Pledge, l'engagement
à attendre que les groupes de travail
chargés de faire évoluer les codes HTML
recommandent (conférant ainsi un statut de
quasi-norme) de nouvelles fonctionnalités, ce
qui devrait assurer une interopérabilité
plus grande des sites Web que vous consultez. Il
reste à voir si les deux grands respecteront
leur engagement.
Les mots pour le dire
Les «pages personnelles» sont rapidement
devenues des «sites personnels», question de
refléter l'abondance du contenu qu'on pouvait
trouver à certaines de ces adresses. La
nuance est subtile, mais ce n'est pas là la
caractéristique principale de l'interface
langagière.
Le directeur d'une agence de marketing de Manhattan,
Kyle Shannon, propose une nouvelle toponymie de
l'espace Web car, livrait-il au Nando.net, la nomenclature actuelle est
surannée, ancrée dans des concepts qui
conviennent davantage aux médias de
l'écrit, télévisuels et du
multimédia. Shannon propose donc de
remplacer le mot «site» par le mot
«lieu» ou «espace» (de l'anglais
venue). Il ne faudrait plus parler de «page
d'accueil», mais bien de
«passerelle». Le mot «usager» est lui
aussi banni, remplacé par le mot
«participant». Shannon croit que les
expressions empruntées à d'autres
médias portent un lourd héritage de
significations inopportunes au médium qu'est le
Web. Il ne faudrait plus parler de pages car
elles évoquent un concept statique et
linéaire, il faudrait parler
d'écrans. La notion de page d'accueil
implique qu'il n'y aurait qu'un seul point
d'entrée aux écrans intérieurs
d'un espace Web, c'est pourquoi Shannon propose
passerelle. Quant à l'usager, le mot est
dérivé du vocabulaire du matériel,
du logiciel et du cédérom et est trop
passif et impersonnel, d'où la proposition de
participant. L'entreprise de Shannon, Agency.Com, a déjà
persuadé certains de ses clients d'adopter la
nouvelle terminologie, dont American Express, British
Airways, et la compagnie d'assurance
Metropolitan. Verra-t-on un mouvement semblable
en français?
Doublage de l'Hors Champ
En fait non, ce n'est pas du doublage et on s'en
voudrait de le croire. Parlons plutôt d'un
pendant anglophone pour le périodique
électronique Hors Champ consacré au
cinéma. Le nouveau site porte le nom de
Offscreen -- son
équipe travaille en parallèle avec celle
de Hors Champ -- et se veut tout sauf une simple
traduction. Dans l'éditorial de ce premier
numéro, on annonce les couleurs :
même passion, même philosophie, même
irrévérence que Hors Champ, mais le tout
dans la langue de Shakespeare et de John Huston.
C'est sans doute la première fois qu'un site Web
québécois aille de telle manière
concurrencer les produits anglophones, surtout dans le
domaine du cinéma où ils sont très
nombreux, et on espère y voir un signe du
dynamisme et de l'ouverture des éditeurs sur Web
d'ici. Annonce d'une nouvelle tendance?
Aurait-on à ce point saturé notre
marché qu'il faille se tourner vers
l'exportation linguistique? Encore difficile
à dire et plus difficile à
prétendre. Mais le produit est bon,
sérieux, adapté, et tout comme dans Hors
Champ, on y parle en connaissance du septième
art.
Et justement, cri d'alarme dans Hors Champ sur
l'enseignement du cinéma au Québec.
«Suicide Collectif» clame Joël Pomerleau
dans un éditorial où il affirme que «En asservissant
les lieux de pensée aux besoins du
marché, on continue de reproduire un
système établi, sans jamais
l'interroger.» Pertinente réflexion, et ce
à maints égards selon la lecture qu'on en
fait, je croyais presque que Pomerleau parlait du Web.
Lectures rapides
Disons plutôt lectures de vacances dont le retour
a mis à rude épreuve notre
discipline. Notre éditorialiste favori
s'interroge sur le «Pourquoi toujours courir?». En effet, Laurent Laplante se
demande à quoi rime la recherche
effrénée de primeurs et nouveautés
par les chroniqueurs Web/Internet. Dans un texte
un peu plus long qu'à l'habitude, et personne ne
s'en plaindra, il parle des lunettes déformantes
que constituent la nouveauté clinquante et la
primeur, et il reproche aux chroniqueurs de ne pas
aider le public à comprendre, de négliger
les produits stabilisés et fiables. C'est
selon lui la conséquence de l'évolution
des médias et des journalistes vers la
spécialisation : «Chaque journaliste
tient à prouver qu'il est dans le secret des
dieux, alors qu'il devrait surtout vérifier si
le grand public comprend ce qui se passe.» Il
dénonce aussi le peu de cas que les chroniqueurs
spécialisés font de la clientèle
des 55 ans et plus, totalement négligée
par les hordes de pseudo-vulgarisateurs et il
ajoute : «Comme les plus de 55 ans
représentent déjà plus de
20 % du Québec, Internet a
intérêt à savoir qu'ils
existent.»
Pour sa part, Tedd Oppenheimer signe dans le
numéro de juillet de la revue Atlantic Monthly
un article intitulé The Computer Delusion où il remet sérieusement en
cause les efforts consentis à l'informatisation
et au branchement des établissements scolaires,
surtout quand ces derniers se font aux dépens
d'autres disciplines comme la musique, les arts, voire
l'éducation physique. Il rappelle qu'en
1922, Thomas Edison avait prédit que le
cinéma allait remplacer les manuels scolaires,
qu'en 1945 William Levenson croyait que les postes
radio portatifs allaient suppléer aux tableaux
et aux craies, qu'un peu plus tard B.F. Skinner misait
gros sur ce qu'il appelait les «machines à
enseigner». Pour Oppenheimer, il faudrait
accueillir avec scepticisme les déclarations des
dirigeants politiques américains concernant le
rôle prépondérant des nouvelles
technologies dans l'éducation, et surtout
contester les sommes incroyables qu'ils entendent
affecter à l'informatisation des écoles
(de 40 à 100 milliards de dollars d'ici cinq
ans).
Dans le toujours excellent Computer Mediated
Communications, on traite dans le dossier «Digital
Journalism» du numéro de juillet du
journalisme à l'ère numérique et
des rapports entre la presse et le Web. Flora J. Garcia propose l'idée que le
Web, malgré toutes ses différences et ses
spécificités, serait en passe de devenir,
après l'imprimé, la radio et la
télévision, le «quatrième
médium». À lire aussi dans le CMC de juillet,
l'article de I-chin Chang sur les journalistes des
médias traditionnels (dont cinq
récipiendaires récents du Prix Pulitzer)
qui utilisent l'Internet comme outil de recherche.
Mini-forums d'échange
Voici qui pourrait intéresser ceux et celles qui
ont toujours souhaité créer leur propre
forum d'échange par courrier
électronique. À partir de certaines
fonctionnalités des logiciels de courrier
électronique (filtrage, redirection, etc.), nous
avons élaboré MiniFo, un
modèle de création et d'exploitation de
forums d'échanges, qui convient aux petits
groupes qui veulent se constituer leur propre
forum. MiniFo exige la participation active d'un
responsable du forum qui devient en quelque sorte la
plaque tournante des échanges entre membres
inscrits au forum. En revanche, une fois
installé, le modèle est souple
d'utilisation et reproductible à
volonté. Sans concurrencer un
véritable forum géré depuis un
serveur (type Listserv comme l'utilise
l'Université Laval pour ses listes), le modèle s'avérera
utile pour les petits groupes de trois à 30 personnes, pour des forums à thèmes
ponctuels, pour des échanges entre groupes de
chercheurs, étudiants, équipes de
travail, groupes d'amis, familles dispersées,
etc. MiniFo a été
élaboré en fonction du logiciel Eudora
disponible sans frais en version française, mais
peut cependant être adapté à tout
logiciel de courrier électronique doté de
fonctions de filtrage et de redirection
automatiques. Parlant d'Eudora, il existe une
ressource fort intéressante sur la configuration
avancée disponible sur le site de l'URFIST de
Strasbourg.
Beau détour
À Namur en Belgique, cette semaine, au
Musée Félicien Rops. Site fort bien
fait sur cet artiste belge (1833-1898), grand
épistolaire et amateur de roses, qui raconte le
siècle dernier par le biais de la gravure, du
dessin et de la peinture.
12/18
Il y a 12 mois, dans la Chronique du 26 juillet 1996, nous
vous avons signalé la tenue de la
conférence internationale de l'Association des
Centres de recherche sur l'Utilisation Urbaine du
Sous-sol, qui se déroulera à
Montréal du 29 septembre au 3 octobre prochains,
sous le thème Espace souterrain : villes
intérieures de demain. Il sera question,
entre autres, de conditions d'émergence, de
sécurité, du SWISSMETRO et du 21e
siècle.
Il y a 18 mois, dans la Chronique du 23 février
1996,
nous remportions le Web d'Or dans la catégorie
Nouvelles/Médias. L'entretien avec le
webmaster publié sur le site des Webs d'Or en a
fait sourire plus d'une. Il avait aussi
été question du journal washingtonien
Roll Call où vous pourrez lire cette semaine,
dans la section «Politics», l'article
intitulé «Timeline: The Making of a
Coup» sur la «rébellion»
menée contre Newt Gingrich par une
poignée de sénateurs républicains. |