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Salutations à tous les Cybériens et
Cybériennes!
Cette Chronique n'est optimisée ni pour
Netscape, ni pour Internet Explorer, elle l'est pour
ses lecteurs et lectrices.
Cette semaine, une chronique largement dominée par l'actualité...
L'ARBRE PRÉFÈRE LE CALME,
MAIS LE VENT CONTINUE DE SOUFFLER
Décès mercredi du leader chinois Deng
Xiaoping. La nouvelle s'est répandue
à travers le monde, plus rapidement qu'en Chine,
paraît-il. Vos sources
préférées d'information vous
relaieront la suite des événements, mais
voici deux textes pour approfondir sa
compréhension de cette société qui
demeure, pour beaucoup, énimagtique. Deng,
«empereur sans couronne, mais fort de ce mandat du
Ciel qui, jusqu'au dernier souffle, confère la
puissance» : les mots de Jacques Decornoy qui
nous livrait, dans Le Monde diplomatique en mars 1995,
un article intitulé «Qui gouverne la
Chine». Aussi, une analyse
étoffée, comme toutes celles de la
collection «Commentaire» du Service canadien
du renseignement de sécurité (SCRS),
oeuvre d'un analyste anonyme, «La Chine en
transition». Je vous suggère tout
particulièrement la section sur
l'héritage de Deng Xiaoping. On n'oubliera
pas non plus le massacre de Beijing, le 4 juin
1989. Le réseau américain PBS, dans
le cadre de sa série d'émissions
Frontline, a consacré un film à cet
événement, et un site Web
complémentaire à visiter à tout
prix, The Gate of Heavenly Peace.
FRANCE : L'ÉCLATEMENT
Il y avait malaise depuis un certain temps, mais
voilà que la crise socio-politique a
éclaté en France, avec l'adoption
éventuelle de la Loi Debré sur
l'immigration, le tout se jouant sur la toile de fond
des récents succès politiques de
l'extrême-droite aux élections
municipales, commentés à sa
manière par Le Canard enchaîné.
C'est maintenant des dizaines de groupes qui appellent
à la désobéissance civile, avec
pour symbole sur Internet le ruban vert diffusé
sur le site ralliement Europea, pour contester des
dispositions du projet de loi qui exigeraient que les
personnes ayant hébergé un ressortissant
étranger soient tenues d'en signaler le
départ aux autorités locales. En
fait, on veut en finir pour de bon avec les certificats
d'hébergement de ressortissants,
enchâssés dans la loi depuis 1982.
Chronologie des événements
premiers : l'excellent (et nouveau) site Hebdonet,
le sommaire des informations de France 2, pour la
semaine du 10 au 16 février, sans oublier le
dossier très complet (y compris le
libellé du projet de loi) de la chaîne FR3.
Comme le souligne, entre autres, Le Monde libertaire,
citations à l'appui, il y a
d'inquiétantes ressemblances entre le projet de
loi Debré et d'autres lois adoptées
à des heures moins glorieuses de la
France. Article 5 de l'ordonnance du 10 décembre 1941 du gouvernement de Vichy, relative
au contrôle des juifs : «Les personnes
juives ou non juives qui hébergent des juifs
à quelque titre que ce soit, devront faire au
commissariat de police une déclaration
spéciale [...]. Cette déclaration
devra être faite dans les 24 heures de
l'arrivée du juif [...]». Article
premier du projet de loi Debré sur
l'immigration, novembre 1996 : «Toute
personne ayant signé un certificat
d'hébergement et hébergé un
ressortissant étranger, dans le cadre d'une
visite privée au sens du présent article,
doit informer la mairie de sa commune de
résidence du départ de l'étranger
accueilli [...]».
Le gouvernement semble rester sourd à l'avis du
Conseil d'État qui, dans sa note du 31 octobre
1996, peu après le dépôt du projet
de loi, rejetait catégoriquement la
mesure : «[...] les modifications introduites
par cet article [...] feraient peser sur
l'hébergement des obligations nouvelles
assorties de sanctions. Ces modifications
auraient ainsi pour effet de transformer la nature
même de la procédure [...] et porteraient
atteinte à la liberté individuelle et
à la vie privée de
l'hébergeant».
Réveil tardif des intellectuels français,
les cinéastes ont été les premiers
à ouvrir l'oeil et à publier leur
Manifeste, ainsi qu'un appel à la
désobéissance civile. L'appel des «59», devenus depuis les
«66», se répercute sur le Web
où viennent s'ajouter pétitions et
campagnes d'envoi de courrier électronique aux
dirigeants français, y compris sur le site
franco-québécois
CaféIn/Écran Noir et
sur le site français du Scarabée. Puis, par milliers, ce sont les
comédiens, les journalistes, les professionnels
et autres groupes qui se joignent au mouvement.
Le gouvernement songe à céder aux
pressions et à modifier son projet de loi; des
manifestations s'organisent; mais l'opinion publique
suivra-t-elle? Pas évident, si on compte
avec un sondage IFOP-Libération selon lequel six
Français sur dix sont favorables à la
disposition du projet de loi Debré, qui oblige
les personnes hébergeant des étrangers
à déclarer leur départ à la
mairie.
En filigrane à cette montée aux
barricades, les craintes de voir le Front National
gagner encore du terrain à l'approche des
législatives de 1998. Selon un sondage
Ipsos-France 2 de l'électorat français, 47 % des Français
et Françaises voient dans le mouvement de
Jean-Marie Le Pen un parti politique comme les autres,
même si 66 % ne se sentent pas proches des
thèses du FN. Pôle du sentiment
anti-FN dans la crise actuelle, ses politiques en
matière d'immigration, mais aussi
cristallisation dans l'affaire du Théâtre
National de la Danse et de l'Image de
Châteauvallon (Toulon, mairie FN) dont le
directeur fondateur, Gérard Paquet, a
été licencié car il refuse de
dépendre de la mairie «d'extrême-droite» par l'entremise de subventions municipales.
Pendant ce temps, le Front National de Jean-Marie
Le Pen prétend que le débat sur l'immigration
est une tempête dans un verre d'eau, et le fait
avec une rhétorique qui nous a porté
à allonger le bras vers les dictionnaires
lorsqu'il qualifie de «picrocholin» le
«pseudo-débat sur l'immigration clandestine
entre majorité et opposition, abondamment
relayé par les privilégiés du
show-bizz». Picrocholin [picro- du grec
pikros «amer» et chol- du grec kholê
«bile»], c'est bien ce que risque
d'être le congrès du FN à
Strasbourg, le 29 mars prochain, s'il n'en tient qu'aux
Jeunes contre le racisme en Europe qui promettent de
répondre présent à l'appel de
mobilisation anti-FN.
Débat et événements à
suivre à chaud sur le service Reuter
relayé par Yahoo! France et celui de l'Agence France Presse sur le site de Nomade.
ET AU QUÉBEC?
À défaut d'un présent
d'extrême-droite à combattre, on se tourne
vers le passé pour voir si, oui ou non, notre
société aurait eu de vilaines tendances
dans les années trente et quarante, tendances
qui persisteraient toujours. La démission
du lieutenant-gouverneur du Québec, Jean-Louis
Roux, mis au ban de l'opinion pour avoir arboré
la croix gammée sur son sarrau
d'étudiant, a rappelé de bien sombres
souvenirs dont la presse du rest of Canada a fait ses
choux gras. L'Actualité nous livre dans
son numéro courant un excellent dossier,
«Dis-moi la vérité! :
1930-1945, Le mythe du Québec fasciste». Livraison en vrac : les travaux d'une
historienne qui «ne se gêne pas pour
associer le nationalisme canadien-français des
années 30 et 40 au nazisme», historienne
ayant reçu une formation non pas en histoire,
mais en sciences politiques, notamment auprès de
chercheurs israéliens spécialisés
en analyse du discours antisémite et nazi;
rapport confidentiel de 1942 sur deux jeunes
activistes, adressé au Secrétariat
d'État américain par le consul des
États-Unis à Québec, rapport
inspiré d'une enquête de la Gendarmerie
royale du Canada (GRC); commentaires de l'historien
canadien Sean Purdy d'après qui «la
critique du nationalisme québécois
entourant l'affaire Roux a été une
attaque déguisée contre le nationalisme
québécois actuel, [fondée sur] une
dissimulation de sa propre histoire par le Canada
anglais». Et en guise de conclusion aux
tentatives du Canada anglais de ranimer l'idée
d'un Québec aux tendances fascistes,
incompétent à se gouverner, l'analyse du
correspondant culturel du Globe and Mail au
Québec, Ray Conlogue : «L'idée
de base est de convaincre la minorité qu'elle
est inapte à s'autogouverner. On commence
par insinuer qu'elle n'en a pas la compétence
économique. Si cela ne fonctionne pas, on
l'accuse de quelque chose de beaucoup plus grave :
l'incompétence morale.» Un dossier
à lire au complet, à conserver, il pourra
servir plus tôt qu'on ne le pense.
Et cette collusion Canada/États-Unis, dont il
est question dans le dossier de l'Actualité et
qui vise à bien surveiller ce qui se passe au
Québec, se poursuit toujours. Plus
récent chapitre, l'affaire Keener. Keith
Keener est un analyste et spécialiste des
questions canadiennes à l'emploi de la Defense
Intelligence Agency américaine (DIA).
Keener poursuit son employeur devant les tribunaux pour
atteinte à ses droits constitutionnels. En
effet, la DIA aurait interdit à Keener
d'assister à une conférence
organisée aux États-Unis par
l'Association for Canadian Studies, où il sera
question de la situation politique
Québec/Canada. Cette
révélation est issue des documents
afférents à la plainte, où on
apprend que, le 4 novembre dernier, le major des Forces
canadiennes Michel Prud'homme, en affectation à
la DIA et agissant dit-il pour le compte de l'agent de
liaison militaire canadien auprès de la DIA, le
colonel R.J. Taylor, aurait demandé à
Keener des renseignements sur le chef de la
délégation du Québec à
Washington, Marc Boucher. Keener a alors
informé des diplomates canadiens de cette
demande pour le moins incongrue et contraire aux
règles, mais il s'est vu retirer du dossier des
questions canadiennes par la DIA dès le
lendemain. En outre, personne, ni du
côté américain, ni du
côté canadien, n'a jugé opportun
d'informer Marc Boucher de l'attention toute
particulière que lui portaient les services de
renseignements militaires. Article du Globe and
Mail.
IDENTITÉS
Sans vouloir banaliser les grands débats
politiques et de société que nous venons
d'évoquer, mais plutôt d'alléger un
peu le propos, un point de vue sur le nouvel enjeu
ethnique au Québec : rien de moins que les
téléromans. Il y a quelques jours
à Montréal, les participants à un
colloque se sont demandés si le
téléroman québécois, comme
genre télévisuel, faisait une place aux
«communautés culturelles [...]
au-delà de l'ethnique de service».
Évidemment non, selon les représentants
des communautés, et, d'après les
spécialistes, ce serait la faute des
Québécois «de vieille souche»
qui n'auraient pas encore réglé leurs
propres problèmes d'identité. Ah
bon. J'avoue, en regardant au passage «La
P'tite Vie», me demander si je vis dans le
même pays, voire sur la même
planète, que Pôpa et Môman. Je
n'ai pas assisté au colloque, je regarde peu les
téléromans, je ronfle souvent dans les
deux cas. Mais ce bref entrefilet sur le
colloque, lu dans un journal, n'était pas sans
rappeler une analyse du Centre d'études sur les
médias (CEM), réalisée par Serge
Proulx et Danielle Bélanger de l'UQUAM,
qui
sont arrivés à la conclusion que les
téléromans québécois
choquent des membres des communautés
culturelles. Pourquoi? Scènes explicites
de sexe, mais aussi rapports parents/enfants
présentant un caractère égalitaire
et direct, qui sont considérés impolis et
grossiers par les membres des «communautés
culturelles». Analyse intéressante
à lire, comme les autres publications du CEM,
également disponibles sur le site Web. Si
les téléromans vous passionnent, ou si le
phénomème vous intéresse,
rappelons que le Musée de la civilisation
à Québec présente, jusqu'au 8
février 1998, son exposition
Téléromans.
LE BESOIN SE SAVOIR
Depuis sa mise en service, NewsHub ne cesse de nous
impressionner.
Déjà, de légers changements
cosmétiques ont rendu la présentation
plus agréable, mais sans compromettre
l'efficacité et la rapidité du chargement
qui font que NewsHub domine présentement ce
marché. Rappelons que NewsHub affiche,
sous forme de grands titres, les résultats d'un
agent de recherche qui scrute une vingtaine de sources
anglophones d'information technologique, et ce toutes
les quinze minutes. Ces résultats sont
présentés au choix selon l'heure (la
minute) de la plus récente actualisation ou
selon la source d'information.
En français, la rubrique quotidienne de Le Monde informatique
constitue une excellente source d'information, de
même que le service plus pointu de 01 Informatique
(accès à un mini dictionnaire en prime),
les nouvelles et dossiers d'Informatiques Magazine Online, la
section dépêches d'Adminet, le panorama au jour le
jour vu de Suisse de Netsurf, les actualités techno/multi/réseaux
vues du Québec de Multimédium, la
perspective commerciale de Bénéfice.Net, sans pour autant oublier
la nouvelle adresse des Chroniques Digitales.
NORME 32 MEGA
Ça y est, on s'y attendait, mais voilà
qu'un revendeur britannique vient de
décréter que 32 méga-octets (Mo)
de mémoire vive (RAM) sera désormais la
norme des systèmes PC qu'il offre en forfait
à sa clientèle.
Même son de cloche chez le fabriquant Dell.
En fait, selon certains tests, les Pentium 166 MHz
disposant de 32 Mo offriraient un rendement
supérieur à celui des Pentium 200 MHz si
ces derniers ne disposent que de 16 Mo, question de
gestion d'échange de fichiers temporaires et de
mémoire tampon, apanage des nouveaux logiciels
mnémonivores. Ce sera donc la chasse au
RAM dont le prix est de plus en plus abordable.
SÉCURITÉ
Ce qui nous amène à parler d'une
étrange tendance en matière de crime
lié à l'informatique. Selon le
service britannique de ZDNet, la valeur marchande des
barrettes de mémoire RAM a tellement
baissé qu'elles n'intéressent plus les
voleurs professionnels. En
revanche, c'est le petit larcin qui fleurit et qui
commence à inquiéter les entreprises et
organismes disposant d'un parc informatique. Bon
nombre auraient constaté que des employés
«cannibalisent» les systèmes
d'entreprise, retirant des barrettes de mémoire
pour les installer sur leurs systèmes
personnels. C'est une des questions qui sera
abordée à Londres du 29 avril au 1er mai
prochains à l'occasion de la conférence
InfoSecurity '97.
Les chiffres sont alarmants. Aux États-Unis, le «pillage» de systèmes
représente des pertes de huit milliards de
dollars par année; 60 % des vols sont
imputables au personnel interne; les pertes annuelles
de productivité qui en découlent
s'élèveraient à six millions
d'heures-personnes. La vigilance sera donc de
mise pour les responsables d'installations.
MINING CO., UN FILON PROFITABLE?
Nous vous parlions la semaine dernière du projet
Mining Co. de service en
ligne et de la remise de 40 % des recettes
publicitaires faite aux producteurs indépendants
de contenus. Le chroniqueur bien connu Robert
Seidman, dans son bulletin Insider Online, s'est penché sur la question et précise
qu'il faut plutôt parler de 30 % remis aux
producteurs indépendants, 10 % des recettes
étant affectées à des bonis et
primes. Seidman se lance dans un exercice
arithmétique : si Mining Co. atteint cinq
millions de pages vues par jour (son objectif est de 10
à 15 millions de pages), à deux bandeaux
publicitaires par page, on arrive à 300 millions
d'impressions publicitaires par mois. À un
tarif CPM «coût par mille» de
30 $, les recettes mensuelles de Mining Co.
seraient de 9 millions de dollars, dont 30 %
iraient au producteurs, soit environ 2,7 millions de
dollars. Un producteur qui attirerait un
dixième de un pour cent de l'achalandage total
du service en ligne (5 000 requêtes de page
par jour, 150 000 par mois) pourrait donc retirer
2 700 dollars par mois. Mais le
modèle tiendra-t-il? Si le marché anglo-saxon est beaucoup plus vaste, il en va aussi de la
concurrence sur le plan des contenus. De plus,
d'où viendront les annonceurs, si on
considère que la pub en ligne représente
actuellement un marché annuel d'environ 200 millions de dollars? Mining Co. devrait donc, pour
atteindre ses objectifs, s'accaparer 50 % de ce
marché. À suivre.
NORMES DE BANDEAUX PUBLICITAIRES
Aux États-Unis, un groupe de travail,
composé de représentants des principaux
éditeurs américains de sites Web
commercialisant des espaces publicitaires, vient de
proposer l'adoption de huit formats de bandeaux, ce qui
devrait simplifier le travail des concepteurs
publicitaires, des concepteurs de sites et aussi des
agences. Au Québec, ne voulant pas
demeurer en reste, le Groupe de travail sur les
applications publicitaires d'Internet (Publicis-BCP,
Bell Canada, Télémédia
Communications, Cossette Communication-Marketing,
Vidéotron, Services PC; Conseil des directeurs
médias du Québec, Invention Media,
Radio-Canada) recommandera aussi une normalisation
suivant les formats proposés par le groupe
américain. Ironie de la situation ici,
contrairement à la démarche
américaine, on constate une
sous-représentation manifeste des concepteurs de
sites qui devraient normalement avoir leur mot à
dire. Dommage. Détails dans Info-Presse.
LECTURES RAPIDES
L'univers post-HTML, le Web tel qu'on le connaît
en désuétude, l'invasion de la
technologie push, c'est ce que nous annonce Wired
(contenu intégral en ligne prévu le 20 février) dans son numéro
présentement en kiosque. Mais aussi la perception qu'a Umberto Eco de
l'Internet et de la plus récente vague
d'euphorie qui gagne les milieux de la publicité
sur le Web.
L'auguste Scientific American consacre, ce mois-ci, un
numéro spécial à l'Internet
(intégral en ligne). Signalons l'article de notre ami Bruno Oudet,
président du chapitre français de
l'Internet Society, ISOC France, selon qui le
Québec, avec 5 % de la population
francophone mondiale n'en est pas moins l'origine de
30 % des contenus de langue française
véhiculés sur l'Internet.
BEAU DÉTOUR
À la recherche d'un site offrant une vision
artistique de la Chine de demain, ce sont les dessins
d'enfants du très beau site norvégien,
The Children's Art Gallery
qui, cette
semaine, ont attiré notre attention. Une
vingtaine d'oeuvres de jeunes enfants chinois,
exécutées avec une maîtrise
étonnante, et celles d'autres enfants de plus
d'une vingtaine de pays. À l'aide de
l'outil de recherche assez particulier, vous pouvez
déterminer le sujet des dessins que vous voulez
visionner, soit des animaux, des personnes, des
rêves, des paysages. Vous pouvez aussi
choisir le pays d'origine des enfants, le groupe
d'âge, l'année de la création, ou
encore télécharger l'ensemble de la
collection pour la visionner hors ligne. Un point
de vue, pour le moins, rafraîchissant.
12/18
Il y a 12 mois, dans la Chronique du 23 février
1996,
nous vous avons présenté MegaHertz, un
excellent site sur les micro-processeurs de
l'étudiant en génie informatique, Patrick
Beaulieu, amateur aussi de la Formule 1. Et, le
site Eole, une source indispensable et très
complète pour tout savoir sur les
éoliennes et l'énergie du vent.
Et, il y a 18 mois, dans la Chronique du 23 septembre
1995,
la Forêt virtuelle de l'Université Laval,
en attendant le retour du printemps, et les
Trésors des tsars.
Bonne semaine à tous et à toutes,
jpc@cyberie.qc.ca
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