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Le 10 mai 1996
© Les Éditions Cybérie
Oui, à la liberté d'expression sur l'Internet!
Salutations à tous les Cybériens et Cybériennes!
Dossier censure : on remonte aux barricades! Cette fois, c'est en France où la Section de Recherches de Paris de la gendarmerie Nationale a procédé lundi à l'arrestation des deux dirigeants de FranceNet (http://www.francenet.fr/) et WorldNet (http://www.worldnet.fr/), ainsi qu'à la saisie d'une partie de leur matériel, pour avoir diffusé au travers des newsgroups des images pédophiles qu'ils n'avaient nullement produites, tout simplement «véhiculé» à leur insu. Le lendemain, l'Association française des professionnels de l'Internet de France demandait, par voie de communiqué, à l'ensemble des fournisseurs de services français et des administrateurs des réseaux d'universités de fermer l'accès à tous les newsgroups, afin que plus un seul newsgroup ne soit accessible depuis le territoire français, du moins tant que les fournisseurs d'accès n'auront pas en France un statut clair. Ce texte est disponible sur les deux sites pré- cités, de même que sur celui d'Imaginet à http://www.imaginet.fr/. Le ministre français des Postes et des Télécommunications, François Fillon, assurait pourtant, encore récemment, qu'en aucun cas les fournisseurs d'accès ne pouvaient être tenus responsables des contenus qu'ils ne produisaient pas et qui circulaient sur l'Internet. La plupart des fournisseurs, que ce soit en France ou ailleurs, rapatrient les ajouts à quelques 6 000 à 8 000 newsgroups chaque jour, soit plusieurs centaines de milliers de messages, pouvant également contenir des images. Parmi ces messages il y a incontestablement des contenus contraires aux lois locales, tout comme il peut en circuler par la poste, ou dans les soutes à bagage des transporteurs aériens. Les autorités savent bien qu'il est matériellement impossible pour un fournisseur d'accès de contrôler l'ensemble du contenu des messages des newsgroups, bien qu'il lui soit éventuellement possible de supprimer l'accès à ceux dont le titre est, de façon évidente, contraire à la loi (par exemple, alt.binaries.pedophilia), ce qui n'empêchera pas, toutefois, qu'un nouvel intitulé surgisse le lendemain pour remplacer le newsgroup censuré. Depuis plusieurs mois déjà les membres de l'AFPI, dont un des fournisseurs présentement mis en cause, FranceNet, est un des fondateurs, ont spontanément décidé de supprimer l'accès à une vingtaine de newsgroups dont le simple libellé ne laissait aucune équivoque sur le caractère illégal de leurs contenus. Qu'entendent alors accomplir les autorités françaises par l'arrestation de deux fournisseurs. Et pourquoi seulement deux? On a une cause, ou en a pas. La loi s'applique à tous ou n'est pas loi. Et comme l'exprime avec clarté, depuis la Suisse, le digiterati Bruno Giussani à http://www.webdo.ch/giussani.html : «Entendons-nous bien : il n'est pas question de protéger les pornographes, pédophiles, racistes et autres extrémistes qui se baladent dans le cyberspace - et qu'il faut au contraire dénoncer et frapper - mais de favoriser le développement d'Internet et du Web et d'y préserver la liberté d'expression, en imaginant une réglementation politiquement raisonnable, socialement acceptable et techniquement réaliste des réseaux globaux.» Dans l'underground de l'Internet, les réseaux marginaux et parallèles réservés à quelques initiés et qui échappent bien souvent au «monitoring», on grogne. Certains accusent la brigade informatique de la SR (composée elle-même d'ancien hackers comprenant fort bien la situation délicate des fournisseurs), de faire un jeu politique, de passer un message. De plus, que ce soit à Mirabel ou Roissy, quand on saisit de la cocaïne sur un passager, est-ce qu'on saisit également le 747 du transporteur? Alors pourquoi ne pas aller sévir à la source, chez les producteurs. Mais il n'y a pas qu'en France que la liberté d'expression sur les inforoutes soit menacée. Human Rights Watch, un organisme international de veille des droits de la personne, souligne le déplorable exemple qu'a servi le gouvernement américain en adoptant récemment le Communications Decency Act et attire l'attention sur l'état de la situation dans d'autres pays. En disant vouloir protéger les enfants, faire échec au terrorisme et réduire au silence les diffuseurs de propagande raciste ou haineuse, c'est à tout un pan de notre liberté d'expression auquel s'attaquent les gouvernements. Dans plus de vingt pays (dont ceux du G7 qui se réunissent du 13 au 15 mai prochain en Afrique du Sud, pour une conférence ministérielle sur le thème de la société de l'information et du développement) les gouvernements portent atteinte de diverses manières à la liberté d'expression et d'information. Un rapport de 24 pages, intitulé «Silencing the Net: The Threat to Freedom of Expression On-line», est disponible par service gopher à gopher://gopher.igc.apc.org:5000/00/int/hrw/general/27 ou en faisant une demande par courrier électronique à sorensk@hrw.org. Il semble donc qu'on se soit pas près d'enlever nos rubans bleus, d'ailleurs toujours disponibles en multiples formats à http://www.eff.org/pub/Graphics/Icons/BlueRibbon/. Aussi à consulter, notre collection de sites traitant des questions de censure sur le répertoire des Chroniques sous la rubrique Liberté d'expression et vie privée. C'est un dossier à suivre de près car quand on s'attaque à la liberté d'expression des producteurs et diffuseurs de contenu (dont nous sommes), c'est aussi à votre liberté de vous informer là, où et comme vous le voulez que l'on s'attaque. Changement de registre : visite de la vitrine touristique de la ville de Québec, un site Web proposé par l'Office du tourisme et des congrès de la Communauté urbaine de Québec à http://quebec-region.cuq.qc.ca/. Beaucoup d'organismes de promotion touristique et régionale exploitent le potentiel de rayonnement du Web pour vanter les mérites de leur destination, mais peu le font avec l'élégance et l'efficacité de l'OTC de Québec. Élégance dans la présentation, efficacité dans la livraison du message, mais aussi intégration d'éléments interactifs qui manquent souvent à ce genre de contenu. Par exemple, belle utilisation de l'outil «interfax» qui permet, sans frais, de communiquer pour fins de renseignements ou de réservations avec la plupart des établissements d'hébergement et de restauration, recherche par catégorie dans des bases de données, possibilité après votre séjour de transmettre des commentaires et photos de votre visite et de les voir affichés sur le site, et aussi un jeu de rôle où, en incarnant le personnage d'un détective privé en vacances, on vous invite à découvrir la région de Québec. Un excellent site, très bien conçu et réalisé par Présentix et Clicnet Télécommunications. Beaucoup de bonnes lectures cette semaine, en commençant par un grand dossier Internet à lire à tout prix dans l'édition de mai du Monde diplomatique, et en partie (pour le moment) sur le Web du MD à http://www.monde-diplomatique.fr/md/1996/05/RAMONET/2744.html. Avec sa rigueur habituelle, ce journal phare livre une analyse équilibrée de «l'effroi et l'extase» que soulève la pénétration dans notre quotidien du réseau des réseaux. Pays branchés, pays non branchés, particuliers contre grandes sociétés, nouveau contrat social planétaire, guerres dans le cyberespace, rien dans les grands thèmes actuels n'a échappé aux rédacteurs invités du Monde diplomatique. Le sujet n'est pas étranger aux pages du MD qui a d'ailleurs innové en étant le premier journal français présent sur l'Internet et en y rendant accessible une sélection de ses archives. En ligne dès maintenant, deux articles : la mise en contexte d'Ignacio Ramonet, puis le texte de Alain Gresh sur les «inforiches» et les «infopauvres». Les autres articles seront en ligne à la fin du présent mois. Mais n'hésitez pas à vous procurer en kiosque l'édition papier du MD, et pourquoi pas vous engager dans la «bataille des dix millions». À lire, à suivre, à gagner. Lancement par un éditeur danois de la première revue savante traitant de l'Internet, First Monday, dont le site Web est à http://www.firstmonday.dk/. Comme son nom l'indique, ce journal spécialisé sera publié les premiers lundis de chaque mois et contiendra, en plus de chroniques régulières, des articles de fond sur la réglementation, les facteurs socio-économiques et techniques, le développement des logiciels et du matériel, les normes, le contenu, etc. C'est la première revue du genre à faire examiner son contenu, préalablement à la publication, par un comité de lecture, pratique traditionnelle pour les revues savantes. Au sommaire de ce premier numéro, lancé à Paris le 6 mai à l'occasion de la conférence internationale sur le W3, des textes de David Johnson et David Post, co-directeurs du Cyberspace Law Institute, et John Seely Brown, vice-président et responsable de la recherche à la société Xerox et directeur du Xerox Palo Alto Research Center. Une contribution majeure à la littérature scientifique dans le domaine des réseaux. De retour au Québec, Ça bouge avec le site québécois d'information culturelle à http://www.planete.qc.ca/culture/. Calendrier quotidien des événements artistiques et culturels en métropole, Ça bouge offre en outre l'Événementiel, un calendrier des manifestations à venir. Présentation qui tire son originalité de l'utilisation de couleurs de texte différentes pour les colonnes, ce qui en facilite la lecture en fonction HTML «tableaux». Pas du tout chauvins, les gens de Ça bouge, ils vous proposent le monde culturel en 80 liens, des calendriers culturels des quatre coins du monde. Enfin un produit sérieux sur le Site de Planète Québec. Le Festival de Cannes vient tout juste de débuter et se poursuivra jusqu'au 20 mai. Après vous avoir souligné deux sites dans des chroniques antérieures, en voici un troisième, celui du journal Le Monde à http://www.lemonde.fr/Cannes96/ [NDLR : inactif]. Un site dynamique où on trouvera de jour en jour des chroniques, des entrevues, des photos de l'agence SIPA, etc. Agréable à naviguer, c'est presque comme être sur la croisette. En sélection à Cannes dans le cadre de la Semaine de la Critique, un film québécois, Sous-sol de Pierre Gang mettant en vedette Louise Portal et Richard Moffatt, une production de Roger Frappier. Une histoire de sentiments torturés et d'ambiguités affectives, et un site Web à http://www.coproductions.com/sous-sol/index.html. Cinéma encore, un site sympathique maintenu par Dominik Loss, le Chaînon manquant à http://www.imaginet.fr/~dloss/index.html. C'est d'abord et avant tout une compilation de sites Web sur le cinéma (revues, livres, bibliothèques, archives, bases de données), fruit d'une belle recherche, mais aussi de suggestions que l'on vous invite à faire pour enrichir le compendium. Mises à jour hebdomadaires, promet le responsable, sinon inscrivez-vous aux avis de changement par courrier électronique, le service Netmind qui gagne en popularité, fort utile et qu'on trouve sur un nombre croissant de sites aux mises à jour apériodiques. Qui dit cinéma dit aussi «casting», la recherche du grand ténébreux ou de la mystérieuse inconnue, de celui ou celle qui fera fondre l'écran ou vous glacera dans votre fauteuil. Deux sites Web québécois consacrés au casting, en commençant par Gros Plan à http://www.alphacom.net/grosplan/. Ce répertoire-photos de comédiens et comédiennes du Québec existe en version imprimée depuis 1990, mais vient de faire son entrée sur le Web. Ainsi, réalisateurs et producteurs de cinéma ou de publicité ont accès, moyennant certains frais, aux fiches professionnelles (photo, coordonnées, CV) de professionnels de l'écran. Puis, Les Acteurs Associés, un regroupement d'acteurs et d'actrices professionnels qui ne désirent pas être représentés par un agent et qui se sont regroupés pour recevoir les informations que les agents de casting font parvenir par fax aux agents d'artistes, mais aussi pour s'offrir une présentation de leur fiche professionnelle sur le Web. Les Acteurs Associés n'acceptent que des acteurs et des actrices professionnels avec formation et/ou expérience. Avis aux producteurs, un beau catalogue de nouveaux visages à http://www.er.uqam.ca/nobel/m103015/Acteurs_Associes.html. Source d'inspiration depuis longtemps du grand écran, le monde du renseignement est toujours fascinant à suivre. Le corps de William Colby, directeur de la CIA de 1973 à 1976 sous l'administration Nixon/Ford, a été retrouvé sans vie lundi dernier. Âgé de 76 ans, il se serait noyé à proximité de sa demeure (40 km de Washington) dans un des tributaires de la rivière Potomac, en faisant du canot. On n'explique pas encore qu'il n'ait pas terminé son repas (laissé à peine entamé sur sa table de cuisine) et que son ordinateur était allumé. Colby, un vétéran de bien des guerres sales (ne le sont-elles pas toutes), était responsable des opérations à Saïgon aux moments forts de la guerre du Vietnam, et dirigeait le «Programme Phénix» à qui ont attribue l'assassinat de plus de 20 000 cadres et sympathisants Vietcong. En 1970, revirement, il témoigne devant un comité du Congrès et dénonce les abus perpétrés par la CIA; on le nomme ensuite directeur de l'agence où il entreprend une vague de réformes. Depuis le service Yahoo/Reuters, les dépêches qui ont défrayé la chronique sur l'affaire Colby à http://www.yahoo.com/headlines/special/cia. Autre temps, autres priorités. Si on en croit l'accent qui est mis sur l'espionnage économique et industriel sur le site Web du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) à http://www.csis-scrs.gc.ca/, on s'inquiéterait maintenant davantage des déplacements de capitaux que des déplacements de troupes. Le Canada est reconnu comme leader mondial dans bien des technologies de pointe (télécommunications, satellites, etc.). Des gouvernements étrangers ont pris pour cibles des compagnies canadiennes oeuvrant dans ces secteurs afin d'obtenir des avantages économiques ou commerciaux. Les préjudices causés aux intérêts canadiens se traduisent par la perte de contrats, de marchés et d'emplois et, en général, par une baisse des avantages concurrentiels. Les informations et les technologies qui ont été la cible d'espionnage économique sont, entre autres, les suivantes : informations sur le commerce et la détermination des prix, stratégies d'investissement, détails sur des contrats, listes de fournisseurs, documents de planification, données sur la recherche et le développement, dessins techniques et bases de données informatiques. Un aperçu des mesures canadiennes en matière de contre-espionnage, un site fort complet sur le cadre législatif du renseignement de sécurité au Canada. Autre nouveau site Web, le site bilingue du Monde du renseignement (Intelligence Online) à http://www.indigo-net.com/lmr.html. Revue spécialisée (accès par abonnement), c'est un des nombreux périodiques sur le sujet qui soit disponible en version électronique. Fait intéressant, on s'intéresse beaucoup, depuis l'éclatement des réseaux de communication, aux incidences sur la sécurité, la confidentialité, la protection des renseignements. Le Monde du renseignement vient donc s'ajouter au corpus. Si certains donnent dans le renseignement stratégique, certains (et certaines) font leur lot de la réflexion stratégique. Deux additions à signaler dans ce domaine. D'abord, une collection d'entrevues réalisées par Philippe Gauthier (dont nous avons déjà souligné le travail dans la revue Aspect) Économie et société à http://www.cam.org/~pgauth/index.html. Présentation sommaire, mais efficace, un contenu fort intéressant, des entretiens avec des «têtes chercheuses» comme Hervé Sérieyx, Daniel Latouche, Kimon Valaskakis, Alain Chanlat et d'autres. Un contenu sérieux, valable et qu'on attendait presque. Puis, Métafuturs une lettre et un site proposés par la «polyactive» recherchiste et rédactrice Monique Dumont à http://www.cam.org/~mdumont/metafuturs.html. Madame Dumont annonce, d'entrée de jeu, l'optique retenue : «À l'aube du troisième millénaire, toutes les sociétés vivent des transformations fondamentales dont les médias nous transmettent quelques images et témoignages fugaces. Au delà des différences, des vagues de fond sont à l'oeuvre». C'est par une série de textes, de commentaires (parfois trop courts) que l'auteure nous livre des perceptions sur le vieillissement de la population, la disparition de l'emploi, le désengagement de l'État, le corps humain comme objet de recherche, etc. Un bon site, point de départ à des réflexions profondes. Parlant des objets de recherche, saviez-vous que le secteur du génie génétique est en pleine croissance et que l'on se met sous la dent, bien des fois à notre insu, des aliments dont les sources génétiques ont été manipulées afin d'optimiser des taux de production, des couleurs, des saveurs? C'est justement pour que l'on sache ce qui se retrouve dans nos assiettes qu'aux États-Unis, le Natural Law Party (NLP) exige une loi sur l'affichage obligatoire d'une mise en garde sur les produits alimentaires ayant fait l'objet de manipulations génétiques. Des marginaux, ces gens du parti de la loi naturelle? Non, pas tout à fait, comme vous pourrez le constater sur leur site Web à http://www.natural-law.org/nlp/ [NDLR : inactif]. Le NLP présentera plus de mille candidats à divers postes électifs (d'États ou fédéraux) lors des prochaines rondes électorales américaines. Dans le système traditionnellement bipartite de l'Oncle Sam, le NLP pourrait bien, sensibilisation et démographie obligent, s'avérer comme le parti de la troisième voie. À lire aussi sur ce site, la position du Parti sur la criminalité et l'effarant dossier statistique. Comment s'est passé votre dernier enlèvement par des extra-terrestres? Pour moi, ce fut angoissant. Pendant que ces êtres venus d'ailleurs m'examinaient, m'auscultaient, me sondaient, je n'avais qu'une pensée : qu'allait-il arriver à ces êtres chers que je croyais avoir laissés. Les «extras» m'ont gentiment raccompagné à la maison, et j'en ai été quitte en donnant quelques explications à mon entourage et mes associés qui me croyaient en fugue (à mon âge?). Mais voilà, maintenant je peux repartir, je ne crains plus rien, je suis assuré! Pour aussi peu que 20 $, la UFO Abduction Insurance Company promet de verser 10 millions de dollars à ma succession en cas d'enlèvement par des extra-terrestres. Toutefois, le formulaire de réclamation doit être dûment signé par un des «extras». Ils sont tellement affables, ils ne pourront refuser de se plier aux dispositions de réclamation de ma police d'assurance. Ne partez pas sans elle, tous les détails à http://www.ufo2001.com/. En terminant, Lumière, un superbe site mode/beauté/arts à http://www.lumiere.com/. Peu de mots, mais une présentation graphique d'une rare élégance, sans Java, sans Shockwave, seulement de la belle programmation CGI et HTML. Un plaisir pour les yeux. À surveiller, la superbe publicité de Marcel Marongiu, à lire l'entrevue avec Christophe Lambert dans la section Arts. Rappel média : l'émission BRANCHÉ sur les ondes de Radio-Canada, samedi à 17 h 30 et sur Web à http://www.src-mtl.com/tv/branche/index.html. INTERACTIF, qui s'améliore de semaine en semaine, au réseau TVA, samedi à 17 h, et sur Web à http://www.interactif.tva.ca/ [NDLR : inactif]. Pour nos lecteurs et lectrices de l'étranger, RADIONET@ (l'émission) sur le service international ondes courtes de Radio-Canada, horaire de diffusion pour tous les pays sur le site Web, et émissions précédentes disponibles en RealAudio depuis http://radioworks/src.ca/radionet/ [NDLR : inactif]. Le segment RADIONET@ dans le cadre de l'émission DEMAIN LA VEILLE à la radio de Radio-Canada, sur l'ensemble du réseau les dimanches à 13 h 04 (une heure plus tard dans les Maritimes) et sur le Web à http://www.src-mtl.com/radioam/demain.html. Aussi, tous les mardis, la section PL@NÈTE du quotidien Le Devoir à http://www.vir.com/~wily/inforoute/planete.htm. Bonne semaine à tous et à toutes,
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