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Page daccueil Les Chroniques de Cybérie
Le mardi 5 juin 2001

Salutations à tous les Cybériens et Cybériennes!

Cette Chronique n'est optimisée ni pour Netscape, ni pour Internet Explorer, elle l'est pour ses lecteurs et lectrices.

Cette semaine...

  INET 2001 : Stockholm et Mars
INET 2001 : STOCKHOLM ET MARS
C'est aujourd'hui (5 juin) que s'ouvre à Stockholm les grandes assises annuelles de l'Internet Society (ISOC), INET 2001,
INET 2001
et auxquelles participeront plus de 2 000 délégués venus des quatre coins du monde.  Comme de coutume pour les rencontres INET, le programme est extrêmement chargé et cette année il s'articule autour de trois axes principaux : technologie, utilisations, gouvernance.  Il sera donc question d'infrastructure et de qualité (et fiabilité) de service, de nouvelles approches au routage face au développement exponentiel de la demande, de cohabitation des installations fixes et mobiles. 

En matière d'applications, on se penchera sur le développement dichotomique du réseau.  Alors que certains pans d'applications se construisent et évoluent très rapidement (fonctions des fureteurs, logiciels auxiliaires, multimédia), certains autres comme le courrier électronique sont restés presque inchangés depuis dix ans.  Sur le plan de la sécurité, malgré les annonces triomphantes (et vendeuses) des grandes entreprises, force est de constater qu'on fait du surplace.

Il sera également intéressant de prendre connaissance des communications d'experts sur la gouvernance du réseau.  Par exemple, doit-on permettre la censure et le filtrage ou opter pour l'auto-réglementation? Dans quelle mesure la société civile peut-elle participer à l'élaboration de politiques globales et mondiales? On abordera aussi à Stockholm les questions relatives à la gestion des noms de domaines, à la protection de la propriété intellectuelle et industrielle, aux réseaux horizontaux d'échange (à la Napster), à la protection des données personnelles.

Sur la question de la qualité et de la fiabilité de l'infrastructure, Vinton Cerf (un des «pères» d'Internet) confiait récemment au service de nouvelles Newsbytes avoir certaines appréhensions. 
Vinton Cerf
Le problème, selon lui, est que dès qu'on utilise l'expression «infrastructure», on établit une connotation de fiabilité, de sécurité, et le public ne s'attend pas à ce qu'elle soit faillible.  Or, l'infrastructure d'Internet est fragile, beaucoup plus que ne peut l'être celle du réseau téléphonique ou de distribution de l'énergie, ce qui confère au public un faux sens de sécurité.  Cerf estime que les interventions gouvernementales dans le champ de réglementation d'Internet visent à rendre plus fiable l'infrastructure Internet, mais il met en garde contre des exigences imposées par les législateurs qui seraient, sur le plan technique, impossibles à mettre en oeuvre.  En outre, tant et aussi longtemps qu'Internet demeurera vulnérable au «hacking», au craquage et autres formes de cybercriminalité, l'avenir semble précaire.

Malgré ses inquiétudes sur l'Internet terrestre et sa fiabilité, Cerf travaille depuis 1998 sur le concept d'un Internet planétaire, projet qui verra sa première manifestation en 2003 alors que la NASA enverra sur Mars deux robots baladeurs pour procéder à des explorations géologiques. 
@ Mars
Les scientifiques communiqueront avec ces explorateurs robotiques grâce à un nouveau mode de communication, les régions IPN (InterPlaNet), exploitant une technologie stockage/retransmission semblable à celle de certains satellites à basse orbite (lire à cet égard «Low Earth Orbiting Satellites and Internet-Based Messaging Services», Garriott, INET ‘96).  Faute de communiquer en temps réel, on communiquera en «temps suffisamment réel».

Cette technologie aura recours à des protocoles différents de l'Internet terrestre et tiendra compte des difficultés inhérentes aux communications dans l'espace.  Par exemple, sur la planète Terre, les distances sont moins...  astronomiques, les délais de transmission sont courts, les transferts s'effectuent sur des canaux relativement exempts de brouillage.  Dans l'espace, tout est différent : une communication aller/retour entre la Terre et Mars peut prendre 40 minutes, les émetteurs fonctionnent à faible puissance, les transmissions sont parfois intermittentes.  L'IPN vise donc à trouver une solution efficace et à faible coût à ces difficultés (explications techniques sur le site InterPlaNetary Internet Project).

Les recherches de l'InterPlaNetary Internet Project auxquelles participe Vinton Cerf peuvent nous sembler ésotériques et fort éloignées de nos préoccupations immédiates.  On n'a cependant qu'à faire le tour des technologies mises au point pour l'exploration spatiale et qui, un jour, se sont retrouvées dans notre quotidien, pour voir la portée éventuelle de ces recherches.

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  Le canular de la jeune leucémique
Il y a trois semaines le décès, annoncé sur Internet, d'une jeune cancéreuse a provoqué une vague de tristesse parmi ceux et celles qui depuis deux ans suivaient depuis un site Web sa courageuse lutte pour la vie.  Mais le flot de sympathie a été vite à se tarir : Kaycee Nicole n'avait jamais existé.  Tentons de reconstituer l'origine et l'évolution de ce canular de très mauvais goût.

Il y a de ça environ deux ans, une adolescente de Oklahoma City, Kelli Swenson, invente un personnage virtuel qu'elle nomme Kaycee et lui construit une page qu'elle héberge chez Geocities.  Certaines de ses copines l'imitent et les pages perso de Kaycee se multiplient.  Kaycee, comme Kelli, est une jeune fille dynamique, partagée entre l'école, la musique et son milieu d'amies.  Kaycee n'existe que dans l'esprit de ces adolescentes, les informations de base sur les différents sites se recoupent.  Kelli décide de donner à Kaycee un visage : elle s'approprie les photographies d'une jolie joueuse de basketball de son école, et cette dernière, à son insu, devient l'image de Kaycee.  Le jeu perd de son intérêt pour les jeunes filles qui cessent de mettre à jour les sites de Kaycee.

Debbie Swenson, mère de Kelli, dans la quarantaine, récupère le personnage de Kaycee et en fait une jeune fille atteinte de leucémie.  Elle s'inscrit sous le nom de Kaycee à un forum d'échange où elle décrit son quotidien, ses traitements, ses angoisses, ses espoirs.  Elle s'inscrit, toujours sous le nom de Kaycee, à d'autres forums et joue le même jeu.  Debbie Swenson mène parallèlement d'autres échanges sur Internet et en vient même à parler de Kaycee, jeune leucémique, comme de sa propre fille.  Elle exprime alors les malheurs d'une mère qui voit son enfant dépérir graduellement.

Entre en jeu Randall van der Woning, écrivain de récits de fiction et amateur d'Internet qui vit à Hong Kong.  En mai 2000, sur un canal de clavardage, il fait la rencontre virtuelle de l'imaginaire Kaycee, en réalité de Debbie.  En juin, Kaycee lui fait part de sa maladie, mais déclare qu'elle est en rémission.  Les échanges se poursuivent, et en juillet Kaycee annonce à van der Woning une rechute grave.  Après de nombreux échanges, van der Woning propose à Debbie de créer et d'héberger sur son propre site un weblog (journal personnel sur Web) pour Kaycee, «Living Colours»,
A Diary of Survival
pour lui permettre de rencontrer son quotidien, comment elle vit sa situation de leucémique, ses hauts, ses bas, et de communiquer avec d'autres personnes aussi aux prises avec cette maladie.  Le premier message que Debbie/Kaycee affiche sur son weblog se lit comme suit : «C'est le début d'un nouveau parcours, un parcours vers la survie.  Je veux gagner! Je me battrai jusqu'au bout!»

Le weblog devient rapidement très populaire : Kaycee reçoit un volumineux courrier de sympathie, une conceptrice Web lui offre en cadeau son nom de domaine .COM, elle reçoit même par la poste des cadeaux, et Blogger (système de conception/hébergement de weblogs) lui décerne le prix de weblog de la semaine. Certaines personnes remettaient en question l'authenticité de Kaycee, mais devant le torrent de sympathie et d'éloges que le courage de la jeune fille inspire, ils se taisent.  Le 15 juin 2001, Debbie Swenson se lasse du jeu et décide d'annoncer sur le weblog «Living Colours» le décès de Kaycee : «Merci pour l'amour, la joie, les rires et les pleurs.  Nous vous aimerons à jamais.»

Les messages de condoléances affluent, mais les sceptiques commencent à y voir clair et à échanger sur divers forums de discussion.  La famille ne donne aucune adresse où faire parvenir cartes de condoléances; la case postale utilisée antérieurement n'est plus en service.  On se rend compte qu'aucun des fans et «amis virtuels» de Kaycee ne l'a jamais rencontrée en personne.  Les pages de nécrologie des journaux locaux ne font aucune mention de son décès.  On s'interroge sur les nombreuses citations de chansons des années soixante et soixante-dix, inhabituel pour une jeune fille qui doit avoir dix-neuf ans.

Devant le tollé, Debbie Swenson passe aux aveux, tout était une supercherie. 

Dans une entrevue au New York Times (inscription sans frais requise), Debbie Swenson se dit embarrassée, contrite, mais affirme qu'elle n'avait jamais voulu faire de mal à quiconque : «L'idée d'un journal en ligne est de pouvoir dire ce que l'on veut [...] je voulais que ce soit quelque chose de positif.»

Mais le sentiment n'est pas partagé par ceux et celles qui s'étaient investis dans la cause de Kaycee.  Randall van der Woning est terrassé et il tient à expliquer comment il a été berné par Debbie Swenson : «Ma mère est morte du cancer quand j'avais deux ans.  Deux autres personnes de ma familles sont mortes du cancer.  Mon père est mort du cancer au début de 1999.  La douleur était encore vive.  Bien sûr, j'ai ressenti de la compassion.»

Même sentiment chez des centaines de personnes qui se sont senties flouées par le canular.  Le forum de discussion Metafilter, sur lequel les premiers doutes réels sur l'authenticité de Kaycee ont été exprimés, a été passablement sollicité, tout comme Rootnode qui est allé jusqu'à publier une FAQ sur toute l'histoire.  Yahoo! a créé une section de son répertoire spécialement consacrée à l'affaire, sous les légendes urbaines, en plus de lancer un forum de discussion.

Entre temps, on apprenait de USA Today que la police fédérale américaine, le FBI, n'entend pas poursuivre pour fraude Debbie Swenson car la somme des cadeaux reçus, en nature et en espèces, ne totalise que quelques centaines de dollars et qu'il n'y a pas eu, à proprement parler, de sollicitation.

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  L'ordi au travail, filtrage et surveillance, et une tendance forte
Informatique et travail
Statistique Canada estime que 8,3 millions de personnes, soit 57 % de la population active du pays, utilisent un ordinateur au travail, et que cette utilisation est quotidienne pour 6,4 millions d'entre eux.  Les femmes (60 %) sont plus susceptibles que les hommes (54 %) d'utiliser un ordinateur au travail, de même que le personnel du secteur public (68 %) et celui du secteur privé (53 %).  Les chercheurs notent également des corrélations en fonction de l'âge, de la scolarité et du revenu.  Par exemple, la majorité des utilisateurs ont moins de 55 ans, et seulement 41 % des personnes détenant un diplôme d'études secondaires utilisent un ordinateur comparativement à 85 % de celles titulaires d'un diplôme universitaire.  De plus, 36 % des personnes touchant un revenu annuel inférieur à 20 000 $ se servent d'un ordinateur au travail, comparativement à 80 % de celles ayant un revenu de 60 000 $ ou plus.

Aux États-Unis, le fabricant de logiciels SurfControl (filtrage et surveillance des activités sur un poste de travail) a publié les résultats d'une enquête menée auprès d'administrateurs et d'utilisateurs de systèmes d'entreprise.  On prendra les constatations avec un grain de sel, vu le commanditaire de l'enquête, mais il en ressort que 83 % des personnes interrogées croient que les salariés de leurs entreprises utilisent Internet en milieu de travail à des fins personnelles.  Moins de la moitié des répondants pouvaient affirmer avec certitude que l'employeur avait recours à des méthodes de filtrage ou de surveillance de leur utilisation d'Internet, 60 % estimaient qu'il s'agit d'une pratique acceptable si elle s'inscrit dans une politique clairement communiquée au personnel, et 75 % ont répondu que de telles méthodes étaient grandement nécessaires.  Parmi les motifs invoqués par les administrateurs de systèmes pour avoir recours au filtrage et à la surveillance, 54 % ont cité des questions de sécurité, 20 % des gains de productivité, et 20 % des questions relatives à l'image de marque de l'entreprise.

Une autre enquête aux États-Unis, mais plus complète cette fois, c'est l'enquête annuelle de l'American Management Association (format PDF). 
American Management Association
L'AMA mène depuis 1997 une enquête annuelle sur la surveillance électronique «active» des salariés.  Depuis deux ans, l'enquête porte également sur la surveillance de l'utilisation d'Internet.  En 1997, 35,3 % des entreprises exerçaient une certaine forme de surveillance électronique de leur personnel (communications téléphoniques, boîtes de messageries vocales, fichiers d'ordinateurs, courriel interne, cameras vidéo pour surveiller le rendement).  L'AMA constate dans l'édition 2001 de son enquête que c'est maintenant 77,7 % des entreprises qui ont adopté de telles pratiques, et parmi elles 88 % disposent de politiques claires qui ont été communiquées au personnel.  La surveillance de l'utilisation d'Internet est quant à elle passée de 54,1 % en 2000 à 62,8 % en 2001.

Il existe des différences sensibles selon les secteurs d'activité des employeurs qui pratiquent la surveillance active.  Par exemple, le taux le plus élevé se trouve dans le secteur des services financiers (92,1 %) alors que le taux le plus faible est enregistré dans les administrations publiques (69,4 %).

On constate peu d'écarts entre les abus rapportés pour le téléphone ou le courrier électronique.  Dans 76,4 % des cas, les entreprises qui exercent une surveillance prennent des sanctions à l'endroit des personnes reconnues coupables d'une utilisation abusive des dispositifs de communication.  Ces sanctions vont de la réprimande informelle ou de l'avertissement (44,7 % des cas), à la réprimande formelle (56,7 %) et jusqu'au congédiement (30,9 %).

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  Pub en ligne : les publicitaires boudent le Web, le Bureau de la concurrence intervient
Le Bureau de la Publicité sur Internet au Québec (BPIQ) a bien beau déclarer qu'«Entre le Web et la pub, ça clique», on perçoit un autre son de cloche du 42e concours du PCM visant à récompenser les meilleures réalisations publicitaires et dont la soirée de remise des prix se tenait la semaine dernière.  Dans la catégorie Internet, aucun prix n'a été remis malgré la mise en nomination de quatre campagnes.  Cité dans Infopresse.Com, Martin Beauvais, président du jury pour le volet Publicité du concours a déclaré : «L'excellence n'a clairement pas été atteinte dans cette catégorie, nous espérons que notre décision stimulera les gens à se dépasser l'an prochain, pour faire de cette catégorie l'une des plus fortes.»

Cette décision du PCM n'a pas eu l'heur de plaire à Patrick Pierra, président et chef de la direction de Branchez-Vous.Com qui assure la représentation publicitaire d'une quarantaine de sites Web, dont ceux du réseau Branchez-Vous.  Pierra, qui travaille sans relâche depuis les débuts d'Internet au Québec pour structurer et doter l'industrie publicitaire de normes, a donc profité de la tribune dont il dispose pour dire ce qu'il pense de la chose : «Branchez-Vous! trouve ce jugement bien sévère; encourage les publicitaires à continuer d'explorer et d'exploiter les possibilités de ce média; et en profite pour vous rappeler que, sans publicité, il y aurait beaucoup moins de contenus et de services gratuits disponibles sur Internet...»

Toujours concernant la publicité en ligne, le Bureau de la concurrence du Canada (BC), organisme gouvernemental responsable de l'administration et de l'application de la Loi sur la concurrence et de trois lois fondées sur des normes, publiait mardi dernier une ébauche de Guide de conformité concernant les annonceurs dans Internet.

Le Guide est le fruit d'une réflexion sur la façon dont les dispositions de la Loi concernant les indications fausses ou trompeuses et les pratiques commerciales trompeuses s'appliquent à Internet.  Il vise à décrire l'approche adoptée par le Bureau dans l'application de la loi aux indications données en ligne sans pour autant avoir force de loi.

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  En bref : l'État marchand, l'industrie du $exe
De l'État corridor à l'État réseau, en passant par le commerce électronique, le gouvernement américain dépasse le cyberlibraire Amazon.Com.  C'est ce qui ressort d'une étude du Pew Internet and American Life Project qui estime que l'Oncle Sam a réalisé au cours de 2000 des ventes de l'ordre de 3,6 milliards de dollars en produits et propriétés foncières sur Internet.  Pour la même période, Amazon.com rapportait des ventes de 2,8 milliards de dollars.  Bien que l'administration publique étasunienne dispose de 164 sites Web sur lesquels les citoyens peuvent se procurer des biens, des surplus d'inventaire ou des terrains, c'est le site TreasuryDirect.Gov qui arrive en tête de liste des sites transactionnels gouvernementaux avec plus de 90 % du chiffre d'affaires, soit 3,3 milliards de dollars en ventes, et sur lequel on vend des obligations d'épargne et des bons du Trésor.  Parmi les autres produits vedettes, citons des chevaux sauvages vendus par la commission de gestion du territoire, des cartes géographiques du service national de géologie, des pièces de collection du service de la monnaie, et même des objets saisis par les forces policières au terme d'enquêtes criminelles.

Combien rapporte annuellement l'industrie du sexe?.  En avril dernier, nous vous rapportions des chiffres divergents sur ce secteur de l'économie réseau. 
Industrie du sexe
En mai, le New York Times publiait un article sur la valeur globale du marché de la pornographie (Internet, périodiques imprimés, vidéos pour adultes, télé à péage).  Selon, Frank Rich, l'auteur de cet article, ce marché rapporte entre 10 et 14 milliards de dollars par année.  Rich en venait à la conclusion que l'industrie du sexe n'était plus marginale, mais constitue un des courants principaux de l'industrie du divertissement et de l'édition.  Erreur, selon le magazine financier Forbes, qui a refait les calculs de Rich et en arrive à une toute autre conclusion.  Selon Forbes, la valeur totale du marché serait entre 2,6 et 3,9 milliards de dollars par année, donc très loin des estimations publiées dans le NYT Magazine, même si on y ajoutait les films XXX disponibles moyennant supplément dans les hôtels, les lignes téléphoniques «roses», et les «jouets» de toutes sortes.  L'industrie arrive donc bien en deçà des 45,5 milliards de la câblodistribution, des 32,3 milliards de la télévision, et des 31 milliards du cinéma, et aussi des 27,5 milliards des journaux et des 14,8 milliards de l'édition professionnelle et pédagogique.

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  Beau détour
Cette semaine, vers un espace photographique grec, créé par Elias Eliadis, «Black and White Art Zone» qui, comme son nom l'indique, plaira aux amateurs de photographie noir/blanc.

Et sur ce, nous vous souhaitons à tous et toutes une excellente semaine.

Site personnel de Jean-Pierre Cloutier

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