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Les Chroniques de Cybérie
19 decembre 2000

© Les Éditions Cybérie inc.

19 décembre 2000

Salutations à tous les Cybériens et Cybériennes!

Cette Chronique n'est optimisée ni pour Netscape, ni pour Internet Explorer, elle l'est pour ses lecteurs et lectrices.

Cette semaine...

Revue de l'année...
...  et perspectives pour 2001

 Revue de l'année...
Une autre année s'achève, et c'est l'occasion de faire un bref retour en arrière pour souligner certains grands dossiers que nous avons suivis tout au long de l'année qui prend fin.  Les détails de ces grands dossiers, et des autres éléments d'actualité dont nous avons traité, sont disponibles dans nos archives ou encore par l'entremise de notre moteur de recherche.

Janvier 2000.  On se félicite tous, ou la plupart, d'avoir survécu au bogue appréhendé.  L'annonce des intentions de fusion entre AOL et Time Warner fait démarrer l'année sur les chapeaux de roues.  Incidemment, douze mois après, les deux sociétés viennent d'obtenir l'aval de la Commission fédérale du commerce (FTC) pour procéder à la fusion qui donnera naissance à un géant des communications et du divertissement qui pèsera 111 milliards en bourse.  Autre nouvelle importante en janvier, le fabricant d'ordinateurs Apple avait le vent dans les voiles : Steve Jobs, premier dirigeant par intérim, laissait tomber la particule (il était en poste de puis septembre 1997) et acceptait de reprendre officiellement les rennes de la compagnie.  Les ventes allaient bon train, on annonçait des profits.  Mais l'année s'est avérée difficile pour Apple car au début décembre, la société annonçait son premier trimestre déficitaire depuis trois ans.  Mévente, inventaires trop lourds, délais de livraison de nouveaux produits, Apple n'échappe pas à la morosité des marchés.  L'affaire Microsoft continue de défrayer la manchette en ce début d'année, et on évoque pour la première fois l'hypothèse du fractionnement possible de l'entreprise, ce que dément un porte-parole du DoJ.  En marge du procès anti-trust, Bill Gates, président fondateur et p.-d.g.  de Microsoft, annonce qu'il cède la place à Steve Ballmer, président de Microsoft depuis 1998.  Gates demeure président du conseil de direction mais dit souhaiter un retour à son activité préférée, la conception de logiciels, et vouloir implanter la Nouvelle Génération de Services Windows (Next Generation Windows Services - NGWS), celle des applications logicielles en ligne.  Puis, janvier 2000 marque l'atteinte du point d'équilibre des sexes sur Internet, du moins aux États-Unis.

Février.  En France, le Sénat se penche sur une proposition de responsabilisation des hébergeurs de contenus, proposition contestée par bon nombre d'acteurs du milieu.  Mais c'est sans contredit la cyberattaque contre plusieurs sites commerciaux par le présumé Mafiaboy qui monopolisera l'attention en février.  Yahoo! et son service d'hébergement Geocities sont les premières victimes, puis en effet domino ce sont eBay, Buy.com, Amazon.com, E*Trade, CNN.com, MSN.com et ZDNet qui sont touchés.  Les autorités américaines prennent l'affaire au sérieux, la Maison Blanche convoque une réunion de haut niveau où se retrouvent l'état-major de l'administration Clinton et les représentants d'une quinzaine d'importantes sociétés de la nouvelle économie, mais l'enquête piétine.  Puis, les primaires américaines en prévision de la présidentielle de novembre s'amorcent, et l'effet Internet bénéficie à John McCain, principal concurrent de George «Dubya» Bush à l'investiture républicaine.  On connaît la suite.

En mars, l'agence de placement publicitaire Doubleclick fait l'objet d'une poursuite par l'État du Michigan pour infraction à ses lois de protection des consommateurs, et l'État de New York ouvre une enquête pour les mêmes motifs.  Pour sa part, la Commission américaine du Commerce (FTC) enquête sur les pratiques de collecte et de jumelage des données personnelles qu'effectue Doubleclick.  On apprend également que les utilisateurs du logiciel de gestion des finances personnelles Quicken (de la société Intuit) livrent sans le savoir un tas de renseignements personnels lorsqu'ils visitent le site portail de Quicken dont le placement publicitaire est assuré par DoubleClick.  Kevin O'Connor, premier dirigeant de DoubleClick, reconnaît ses fautes et demande l'absolution.  «Il est clair [...] que j'ai commis une erreur en prévoyant coller des noms à des utilisateurs anonymes de sites Web en l'absence de normes gouvernementales ou de l'industrie en cette matière.» Faute avouée à moitié pardonnée? Aussi en mars, l'indice technologique NASDAQ atteint 5132,52, sa plus haute cote historique.  Huit mois plus tard, le NASDAQ aura perdu la moitié de sa valeur, oscillant autour de 2500.

En avril, après dix-huit mois de procès, 76 jours d'audiences, la comparution d'une trentaine de témoins, le dépôt de très nombreux documents, dont des bandes vidéo et des éléments de correspondance électronique, une conclusion de faits accablante en novembre 1999, une tentative de médiation de quatre mois qui n'aura rien donné, le juge Thomas Penfield Jackson rend un verdict de culpabilité contre Microsoft dans la poursuite anti-trust.  Même Bill Gates, grand timonier de Microsoft, déclare en conférence de presse : «Ce n'était pas inattendu».  Les procédures de propositions et de contre-propositions pour retirer à Microsoft son monopole s'échelonneront encore sur des mois.  Toujours dans les couloirs des palais de justice, c'est le début de la poursuite intentée à Napster par la Recording Industry Association of America (RIAA).  Puis, le 19 avril, conférence de presse conjointe à Montréal de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et du Federal Bureau of Investigation (FBI, police fédérale américaine) : on annonce l'arrestation du présumé responsable de la cyberattaque de février, un jeune homme de 15 ans surnommé «Mafiaboy», résidant de l'ouest de l'île de Montréal.  Rappelons que la semaine dernière, la date du début de son procès a été fixée au 5 mars 2001.  Avril marque aussi le début de l'affaire de l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) et la Ligue internationale contre le racisme et l'Antisémitisme (LICRA) qui intentent contre la société américaine Yahoo! Inc.  une action judiciaire devant un tribunal français.

En mai, le ministère américain de la Justice (DoJ) confirme qu'il exigera le démantèlement de Microsoft et Bill Neukom (premier conseiller juridique de Microsoft) se fait devin et résume la position de la société : «Les exigences excessives du gouvernement nécessiteront des mois d'audiences et de dépositions.» Mais ce qu'on retiendra de mai c'est à coup sûr l'épidémie de l'hybride virus/ver «I Love You» qui, en quelques heures, se propage aux quatre coins de la planète.  Des millions d'ordinateurs atteints, des serveurs d'entreprises et d'organismes mis hors combat, le bilan est lourd.  L'auteur présumé du code malicieux, un jeune Philippin, est arrêté mais n'est pas poursuivi car rien dans le code pénal des Philippines ne prévoit des actes de cybercriminalité.  À Paris se tient une conférence des pays du G8 sur la cybercriminalité qui réunit délégués des pays participants et représentants du secteur privé, ce qu'on appelle les «acteurs» du réseau.  Nous commentons, à l'époque : «À trop parler des “acteurs” du réseau, on semble croire que tous les autres ne sont que “spectateurs”.  Et c'est bien mal comprendre Internet que de penser ainsi.» C'est aussi en mai que le juge des référés Jean-Jacques Gomez se prononce en faveur des plaignants dans l'affaire Yahoo! en exigeant qu'avant le 24 juillet, Yahoo! prenne des mesures pour rendre impossible l'accès des utilisateurs français à son site d'enchères, car l'étalage de ces objets de collection «offense la mémoire collective du pays».

Juin sera presque totalement dominé par l'affaire Microsoft.  Après avoir entendu des plaidoiries que l'on disait «finales», et reçu des interventions écrites aussi «finales», le juge Jackson en redemande.  Microsoft et les co-plaignants sont invités à présenter de nouveau des propositions «finales», bien que la suggestion soit venue de David Boies, procureur spécial du DoJ.  Peu de changement pour chacune des parties qui campent leurs positions; le DoJ maintient sa demande de fractionnement de Microsoft en deux unités, Microsoft propose des mesures volontaires de conduite.  Finalement, Jackson tranche et ordonne le dessaisissement de Microsoft.  Cette dernière dépose une requête en suspension de procédures.  Le juge Thomas Penfield Jackson prend la requête en délibéré, puis arrive avec une bonne et une mauvaise nouvelle pour Microsoft.  La bonne nouvelle : il suspend l'application des mesures de conduite (exigées par le DoJ) pour la durée du processus d'appel.  La mauvaise : contrairement aux désirs de Microsoft qui préfère s'adresser en premier lieu à un tribunal d'appel, où elle croit avoir de meilleures chances de faire renverser l'ordonnance de dessaisissement, le juge Jackson envoie directement l'affaire à la Cour suprême.  C'est aussi en juin qu'on apprend l'existence du «Trashgate» : quelqu'un tente d'acheter les rebuts du bureau d'un groupe d'intérêt qui appuie Microsoft dans sa défense contre la poursuite anti-trust, dans le but évident d'y trouver des documents ou informations jetés par mégarde à la poubelle.  La société Oracle plaide coupable et reconnaît avoir retenu les services de la firme d'enquête Investigative Group International (IGI) dans le but de révéler les liens existant entre Microsoft et deux organismes, soit le Independent Institute et la National Taxpayers Union.

En juillet, le NASDAQ est toujours en baisse ce qui plonge bon nombre de sociétés pointcoms en difficulté.  Ces déconvenues boursières ont des conséquences pour le moins fâcheuses alors qu'au moins trois entreprises en difficulté (Boo.Com, Toysmart et CraftShop.Com) vendent, ou tentent de vendre, les dossiers clients qu'ils détiennent pour renflouer leurs coffres.  Parmi les informations ainsi bradées pour tenter d'éponger leurs pertes et refaire leurs liquidités : les noms, adresses, numéros de téléphone et de cartes de crédit ainsi que des renseignements sur les achats effectués par les clients.  La société de validation de pratiques de respect de la vie privée TRUSTe souhaite bloquer la vente des données personnelles des clients en demandant une injonction à un tribunal, mais se dit incapable de contraindre les sites qu'elle accrédite à respecter leurs engagements en raison de l'adhésion volontaire des entreprises au système.  Autre menace à la vie privée, c'est en juillet que l'on apprend l'existence du système de surveillance du courrier électronique Carnivore, mis au point par la police fédérale américaine.  Enfin, le 26 juillet, une juge californienne, Marilyn Patel, émet une injonction temporaire ordonnant la fermeture du service Napster dans les 48 heures, et ce jusqu'à ce que la poursuite du RIAA soit jugée sur le fond.  Le 28 juillet, quelque neuf heures avant son entrée en vigueur, deux juges d'une cour d'appel fédérale invalident l'injonction émise par la juge Patel et accordent un sursis à Napster.

En août, rebondissement en France de l'affaire Yahoo!/UEJF/LICRA.  Le 11 août, plutôt que de rendre sa décision, le juge Jean-Jacques Gomez convient de la complexité technique de sa demande de blocage d'accès d'un site américain depuis le territoire national français.  Il demande à M.  François Wallon, expert en informatique et bureautique à la Cour d'Appel et au Tribunal Administratif de Paris, de s'adjoindre deux autres experts (un Européen et un Américain) pour trouver une solution technique possible au blocage d'accès et de lui présenter un rapport le 6 novembre.  Décidément le mois des experts, aux États-Unis, l'Attorney General Janet Reno annonce que le ministère américain de la Justice est à la recherche d'une université à qui confier un mandat d'examen du fonctionnement du système de surveillance Carnivore dans le but de déterminer s'il est conforme au respect des droits constitutionnels en matière de respect de la vie privée.  L'American Civil Liberties Union (ACLU) et le Electronic Privacy Information Center (EPIC) lancent une procédure juridique pour obtenir, en vertu de la Loi sur l'accès à l'information, tous les documents que détient le FBI sur Carnivore, y compris le code source du logiciel employé.  Août se termine sur une fausse note pour le journalisme en ligne, l'affaire Emulex.  Le service de presse Internet Wire diffuse un communiqué faisant état de difficultés internes à la société californienne Emulex, fabricant de matériel de connexion par fibre qui compte parmi ses clients de grands noms comme Fujitsu-Siemens, Groupe Bull, Hewlett-Packard, Hitachi, IBM, NEC et Unisys.  Sans vérifier l'authenticité du communiqué, le prestigieux service d'information financière Bloomberg reprend la nouvelle, tout comme le tout aussi prestigieux Dow Jones New Service et l'ensemble de la presse financière en ligne.  S'amorce alors une rapide et spectaculaire dégringolade du titre en bourse d'Emulex qui passe de 103 $ à 45 $ en quinze minutes.  Il s'avère que le communiqué était faux.  Le présumé responsable, un spéculateur, est rapidement arrêté.

En septembre, dans une décision presque unanime, les juges de la Cour suprême des États-Unis rejettent la demande du DoJ d'entendre directement l'appel de la société Microsoft du jugement en fractionnement prononcé par le juge Thomas Penfield Jackson en juin, et renvoient la cause à un tribunal d'instance inférieure.  Le but du DoJ était d'accélérer le processus d'appel en demandant à la Cour suprême d'entendre directement la cause pour éviter les délais de procédures devant un tribunal fédéral d'appel.  Justice différée, déni de justice? Selon le professeur de droit William Kovacic, la décision de la Cour suprême de renvoyer la cause devant la Cour d'appel est un dur coup pour le DoJ : «La stratégie consistait à en arriver le plus tôt possible à une conclusion de la cause.  Je crois que le gouvernement a perdu son pari.  À cette étape-ci, la possibilité d'un fractionnement est presque nulle».

Lundi, 2 octobre, audience de courte durée (45 minutes) devant la cour d'appel du 9e district judiciaire de San Francisco.  Les procureurs de la RIAA et ceux du fabricant du logiciel/répertoire Napster venaient débattre de l'injonction intérimaire imposée par la juge Marilyn Patel, injonction renversée en référé par ces mêmes juges de la Cour du 9e district.  Mais ces derniers ne se sont pas prononcés, ont pris l'affaire en délibéré, et maintenu la levée de l'injonction intérimaire.  Contrairement à certaines prévisions, Napster obtenait donc un sursis, mais pour combien de temps? Tim Berners-Lee, l'inventeur du Web, prend position sur la censure.  Le journal britannique The Guardian publie des extraits d'une entrevue exclusive dans laquelle Berners-Lee rejette avec force toute idée de réglementation ou de censure.  «La réglementation est une censure.  C'est un adulte qui dit à un autre adulte ce qu'il a le droit ou non de voir.  Pour moi cette idée est horrible.  L'universalité est la clé; vous devez pouvoir représenter n'importe quoi sur le Web.» Prise de position, aussi, de Robert Ménard, secrétaire général de l'organisme Reporters sans frontières, mais cette fois dans l'affaire Yahoo!.  «Il est peut-être temps de comprendre que, au nom de la Shoah, on ne peut pas ériger un arsenal d'interdictions toujours plus draconiennes [...] oui, la liberté de la presse est dangereuse, à commencer par la liberté d'expression, mais les entraves à cette liberté, quelles qu'en soient les motivations, sont encore plus dangereuses.»

En novembre, le comité d'experts formé à la demande du juge Jean-Jacques Gomez dans l'affaire Yahoo! remet son rapport.  Le juge Gomez se fait dire que, oui, il est possible de bloquer les accès sur une base géographique, mais que, non, la méthode n'est pas infaillible.  Les experts estiment qu'une méthode de blocage sur une base géographique de provenance des demandes d'accès pourrait être efficace à 80 %.  Quelques jours plus tard, le juge Jean-Jacques Gomez donne trois mois à Yahoo! Inc.  pour bloquer les accès en provenance de la France à son site d'enchères en ligne; la France devient la première démocratie occidentale à censurer Internet.  Dans un autre dossier, bien qu'il y ait eu annonce d'une prise de participation du géant européen de la musique Bertelsmann dans le service de logiciel/répertoire de musique Napster, on en apprend peu sur les détails de l'entente.  Puis, l'Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN), organisme responsable de gérer les noms et l'adressage des domaines Internet, retient sept nouveaux noms de domaines : AERO, BIZ, COOP, INFO, MUSEUM, NAME, et PRO.  Enfin, le rapport d'examen du système Carnivore est contesté par ses critiques qui l'estiment partial.

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  ...  et perspectives pour 2001
Il est toujours difficile, voire hasardeux, de faire des prévisions, mais on s'y laisse aller chaque année.  L'an dernier, nous participions à l'exercice annuel en compagnie d'autres chroniqueurs à l'invitation de :n/e/tsurf et nous nous sommes gouré sur l'affaire Microsoft en écrivant : «On peut d'ores et déjà exclure que le juge Jackson exigera un démantèlement de l'empire de Bill Gates.» Pour le reste, j'avais visé relativement juste.

Allons-y pour l'an 2001 qui promet d'être riche en événements, mais quelque peu calqué sur les grands thèmes de 2000.

Deux causes à surveiller, celles de Microsoft et Napster.  Actuellement devant une cour d'appel, et à défaut d'un règlement hors cour toujours possible, la cause de Microsoft arrivera devant la Cour suprême.  On a souvent évoqué l'attitude plus conciliante qu'aurait une administration Bush envers Microsoft, mais les cinq semaines de recomptage des votes ont retardé la nomination du nouveau cabinet, et on ignore encore qui remplacera Janet Reno au poste d'Attorney General et pourrait décider de désamorcer les procédures.

L'issue de la cause Napster est moins claire.  D'une part, Napster s'est créé une nouvelle légitimité en signant une entente de développement d'un modèle payant avec le géant européen de la distribution Bertelsmann.  D'autre part, la RIAA et les grandes compagnies de disques américaines n'ont d'autre choix que de prendre le virage numérique, et dans un certain sens la poursuite intentée contre Napster devient futile.  Prévoyons l'abandon des poursuites contre Napster et la mise sur pied d'un modèle économique reposant sur une forme d'abonnement.

On pourrait voir, en début d'année, les signes avant coureurs d'une récession économique.  On sait que depuis avril, la bourse technologique NASDAQ est en baisse, mais il s'agirait ici d'un ralentissement généralisé de l'économie qui aggravera la situation déjà précaire du secteur technologique.  L'habileté à gérer cette période de turbulence déterminera sa durée et la sévérité de ses effets, mais on peut s'attendre à des restructurations majeures.

On sera aussi témoin de nouveaux assauts contre la vie privée, tant du secteur commercial que gouvernemental.  Rien n'est encore réglé concernant l'établissement de profils de clientèle des cybermarchands, ou encore la mise en place de systèmes de surveillance comme Carnivore.  C'est là un jeu dangereux qui compromet l'acceptation des transactions électroniques (commerciales ou informationnelles) par le grand public, et les retombées que l'on en attend.

Bref, 2001 sera à l'image de 2000 sur le plan des thèmes; souhaitons nous de l'inattendu.

PAUSE DES FÊTES
Comme d'habitude à ce temps-ci de l'année, nous ferons relâche pour la période des Fêtes.  Les Chroniques vous reviendront le 9 janvier. 

D'ici là, nous vous souhaitons à tous et toutes nos meilleurs voeux pour l'année nouvelle.

Écrire à Jean-Pierre Cloutier


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