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Les Chroniques de Cybérie
5 decembre 2000

© Les Éditions Cybérie inc.

5 décembre 2000

Salutations à tous les Cybériens et Cybériennes!

Cette Chronique n'est optimisée ni pour Netscape, ni pour Internet Explorer, elle l'est pour ses lecteurs et lectrices.

Cette semaine...

Le Napster du sexe en veilleuse
Projet britannique de surveillance du courrier
Le netmag Salon offre l'anonymat
Portail indien accusé de diffusion de pornographie
Stephen King déchante
Le grand zap du .ca
En bref...
Beau détour

 Le Napster du sexe en veilleuse
Calquant le modèle d'échanges horizontaux de fichiers entre utilisateurs (le peer-to-peer) exploité par Napster, la société suédoise Nordic Research lançait il y a quelque temps Leechnet.  Sauf que, plutôt que de s'échanger les derniers succès musicaux ou des enregistrements de collectionneurs ou de nouveaux groupes, Leechnet proposait l'échange de fichiers pornographiques. 

Tout comme pour Napster, les utilisateurs avaient droit à une base d'abonnés et pouvaient effectuer une recherche par mots clés des fichiers qu'ils cherchaient, et proposer leurs propres fichiers.  Leechnet invitait toutefois les utilisateurs à rapporter immédiatement la présence de contenus généralement reconnus illégaux comme la pornographie juvénile, et disait sévir dans tous les cas qui lui étaient rapportés.

L'utilisation de l'imparfait se justifie car la semaine dernière Leechnet suspendait la diffusion de son logiciel client et de sa base de données d'utilisateurs, que le service de nouvelles Wired estimait à environ 5 000.  En outre, Leechnet déclarait sur son site qu'en raison de la trop forte demande, Nordic Research ne disposait pas des ressources nécessaires pour maintenir et étendre le service et était à la recherche d'un acheteur.

Comme c'est le cas pour Napster, Leechnet s'exposait à des poursuites par de gros producteurs de contenus pornographiques ou érotiques en vertu des droits de propriété intellectuelle.  Si les lois sur la protection des droits d'auteurs sont généralement les mêmes d'un pays à l'autre, Leechnet faisait face à un autre problème de taille.  C'est qu'en vertu des lois déterminant ce qui est pornographique ou non, les normes varient considérablement d'un pays à un autre, et parfois même entre différentes régions d'un même pays.  Par exemple, la possession de matériel érotique est permise aux personnes âgées de 18 ans et plus au Canada et dans la plupart des États américains, mais interdite aux moins de 21 ans en Alabama, au Mississippi, au Nevada et au Wyoming.

Leechnet s'exposait donc à des poursuites des producteurs de contenu érotique, et les utilisateurs risquaient d'être traqués par les autorités locales.  Verra-t-on le rachat de Leechnet et de son infrastructure par un des gros joueurs du milieu, ou encore une alliance stratégique à la Bertelsmann/Napster?

Peter Cheney, journaliste au Globe and Mail, traçait un portrait de l'industrie des contenus pour adultes.  Le marché annuel nord-américain, que l'on estimait à un peu plus de deux milliards de dollars il y a quelques années, atteindrait maintenant plus de dix milliards de dollars US.  Précisons qu'il ne s'agit pas uniquement du marché Internet.  Par exemple, la multinationale General Motors tire environ 200 millions de dollars par année de la diffusion par satellite, par une de ses filiales, de films XXX.  Les services de télé à péage canadiens des sociétés Rogers et Shaw offrent également des contenus pour adultes à leurs abonnés.

Mais le secteur de forte croissance pour l'industrie est sans contredit Internet et le cybersexe estime Cheney.  Avec 77,4 millions de personnes branchées à Internet en Amérique du nord, on estime que 23 millions de personnes consultent régulièrement des sites pour adultes.  En outre, 5,5 millions des personnes y consacreraient 11 heures ou plus par semaine, ce qui les classerait selon les chercheurs en santé mentale dans la catégorie des «accros» de la porno.

Pour le chercheur et professeur à l'Université Stanford Al Cooper, cette hausse considérable est attribuable au facteur «triple A» du cybersexe : accessible, abordable, anonyme.  Cooper qui, on s'en souviendra, avait mené une enquête sur le cybersexe sur le site MSNBC, collabore également à un cours sur le sujet donné à l'Université Stanford.  Il estime sans précédent ce qu'Internet a créé sur le plan de la sexualité.

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 Projet britannique de surveillance du courrier
Le Guardian de Londres révélait dimanche dernier un projet des services de renseignement britanniques visant à obtenir la permission de surveiller toutes les conversations téléphoniques, tous les courriers électroniques et toutes les connexions Internet sur le territoire du Royaume-Uni.  L'ensemble des données ainsi recueillies serait conservé pour une période de sept ans dans un énorme entrepôt de données, et il serait possible d'y effectuer des recherches grâce à un catalogage systématique des données.

En peu de temps, le site américain Cryptome, spécialisé dans les questions de sécurité informatique, recevait d'une source anonyme le texte complet de la proposition que le National Criminal Intelligence Service (NCIS - service national de renseignement criminel) a adressée au ministère de l'Intérieur britannique.  Le document aurait reçu l'aval du MI5 (services de sécurité), du MI6 (service de renseignement), du GCHQ (organisme gouvernemental de surveillance des communications électroniques), du ministère des Douanes et accise et de l'association des chefs et officiers de police.

L'auteur de la proposition, Roger Gaspar de la NCIS, évoque l'utilisation fréquente des technologies de communication par les criminels, terroristes et diffuseurs de propagande haineuse pour échapper aux services policiers; ces derniers doivent donc disposer de pouvoirs accrus, quitte à remettre en question les directives de l'Union européenne en matière de protection de la vie privée.

«Une proposition scandaleuse» lit-on en page éditoriale du Guardian.  «Le droit coutumier britannique ne présume pas du droit de l'individu au respect de sa vie privée, ce qui a eu pour conséquence de créer chez les autorités une culture de présomption légale du droit à enquêter.  Et comme d'habitude, on ne propose aucun mécanisme pour éviter les débordements.» Le Guardian invite le NCIS à reformuler ses propositions dans un cadre plus respectueux des droits de la personne.

Même son de cloche dans le Register qui écrit que le rapport est un ramassis de non sens, mais qu'il n'en est pas mois dérangeant pour autant.  «Puisque le ministère de l'Intérieur, et en particulier son ministre Jack Straw, se sont dit favorables à la surveillance accrue des britanniques, les services de sécurité y ont vu l'occasion de formuler des recommandations qui pourraient avoir force de loi.»

Rappelons que cet automne entraient en vigueur au Royaume-Uni les dispositions du Regulation of Investigatory Powers ACT (RIP - loi sur les pouvoirs d'enquête) en vertu desquelles les utilisateurs de méthodes de chiffrement doivent, sur demande, remettre leurs mots de passe et clés de décryptage à la police ou aux agences gouvernementales.

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 Le netmag Salon offre l'anonymat
L'affaire Yahoo! et les solutions de blocage/filtrage efficaces à 70 % ont remis en lumière le système de consultation anonyme et de brouillage des pistes Anonymizer (aussi disponible en interface francophone).  Gratuit, ou en version payante, Anonymizer permet de se promener tout à fait anonymement dans le cyberespace, et ne permet pas à un site Web de déterminer les coordonnées de l'utilisateur ou l'origine géographique de l'accès.  C'est le 30 % qui échappe à la «solution Gomez».

Le netmag Salon offre, jusqu'à la fin décembre, la consultation anonyme du Web, à partir de ses pages intérieures.  Par exemple, cet article sur les deux prix d'excellence en journalisme remportés par Salon (voir plus bas) comporte un hyperlien vers le service Safeweb, un service semblable à Anonymizer.  Safeweb assure l'anonymat des utilisateurs, masque l'adresse IP de l'ordinateur, bloque l'installation de fichiers témoins (cookies) et interdit l'établissement d'un profil d'utilisation.

L'alliance temporaire entre le netmag et Safeweb découle d'une entente promotionnelle signée en novembre dernier.  Michael O'Donnell, premier dirigeant et chef de la direction de Salon estime qu'il s'agit d'un service important offert à ses 2,5 millions de lecteurs, et espère que cette commandite suscitera de nouveaux appuis à la cause de l'anonymat sur le Web.

Pour Stephen Hsu, co-fondateur de Safeweb, la question de l'anonymat et de la protection de la vie privée porte à controverse, mais la technologie mise au point par sa société laisse à l'utilisateur le choix de protéger ses renseignements personnels et de choisir ce qu'il veut bien divulguer.  Comme pour Anonymizer, Safeweb est disponible en version gratuite ou bonifiée moyennant certains frais. 

La traque des utilisateurs et l'établissement de profils destinés à mousser le commerce électronique auront donc ouvert un nouveau créneau d'entreprises, les prestataire de services d'anonymat (PSA), à qui on prédit un bel avenir.  Après tout, s'il y a un marché pour l'anonymat, si les gens sont prêts à payer pour ce qui devrait être un droit acquis, pourquoi ne pas combler ce marché...

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 Portail indien accusé de diffusion de pornographie
En octobre, tout allait bien pour le portail et moteur de recherche indien Rediff.Com.  Il venait de recevoir la distinction de portail de l'année en Inde, et cet hommage venait s'ajouter à des dizaines d'autres reçus depuis sa création en 1996.

Mais six de ses dirigeants devront comparaître devant un tribunal, le 30 décembre prochain, et faire face à des accusations d'avoir «donné accès à du matériel pornographique» apprend-t-on du service de nouvelles Wired.  La plainte a été déposée en juin dernier au nom d'un étudiant en droit qui estimait que Rediff donnait accès à des contenus pornographiques.  Puisqu'un autre portail indien, le répertoire 123india.com, avait installé un logiciel filtre pour bloquer l'accès à ces contenus, pourquoi Rediff ne faisait-il pas de même soutenait la plainte.  Réponse de Rediff : notre service est un moteur de recherche, ce qui est très différent d'un répertoire.

Le juge S.  Bhosle ordonna une enquête policière qui permit d'établir que Rediff ne produisait aucun contenu pornographique, mais que son moteur de recherche, comme tous les autres, pouvait donner accès à de tels contenus logés sur des serveurs américains.  Des accusations ont alors été déposées contre les dirigeants de Rediff pour diffusion de matériel pornographique et pour incitation à commettre un crime.  Ces accusations pourraient entraîner des peines pouvant aller jusqu'à quatre ans d'emprisonnement.

Rediff pourrait, à l'instar d'autres moteurs de recherche, installer un logiciel de filtrage des mots-clés et des résultats, mais ses dirigeants tenteront de démontrer l'inefficacité de ce type de logiciels.

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 Stephen King déchante
Le nouveau modèle de diffusion littéraire que Stephen King voulait implanter n'aura pas connu le succès espéré.  C'est officiel depuis hier : les «abonnés» à la diffusion itérative du roman de King «The Plant» ont reçu une note par courrier électronique signalant la disponibilité du cinquième chapitre, mais l'arrêt pour un temps indéterminé de la rédaction/diffusion de l'oeuvre après la mise en ligne du sixième chapitre le 18 décembre prochain.

L'été dernier, King tentait une expérience d'auto-édition sur Internet de son roman «The Plant».  Il proposait le téléchargement par chapitre de l'oeuvre aussi longtemps que plus de 75 % des lecteurs s'engageaient sur l'honneur à payer 1 $ par tranche de 5 000 mots.  Au 31 juillet, King avait enregistré 152 132 téléchargements du premier chapitre, et 116 200 lecteurs et lectrices (76,38 %) avaient payé leur redevance avec des cartes de crédit par l'entremise du service de paiement d'Amazon.Com, ou avaient promis de faire parvenir un chèque.  King publiait donc un chapitre à tous les mois, et les lecteurs téléchargeaient et payaient ainsi à la pièce leur roman.

Les choses se sont bien déroulées jusqu'au quatrième chapitre quand, pour une raison que ne s'explique pas le romancier, le taux de lecteurs/payeurs est tombé sous la barre de 50 %.  King entend mettre la dernière main à deux autres romans diffusés par les canaux traditionnels et entend toutefois reprendre la diffusion de «The Plant» sans toutefois donner de date précise. 

Le sixième chapitre, mis en ligne le 18 décembre, sera libre de droits.  King écrit : «Le sixième chapitre m'apparaît comme un point logique pour prendre une pause.  Pour un livre traditionnel, ce serait la fin d'une première section assez longue [...] L'action atteindra un point culminant, en quelque sorte, et bien que vous ne trouverez pas réponse à toutes vos questions, le sort de plusieurs personnages aura été joué.»

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 Le grand zap du .ca
Comme prévu, jeudi dernier, l'Association canadienne des enregistrements Internet (ACEI) devenait responsable de l'exploitation des noms de domaines du registre canadien .CA.  Et aussi, comme prévu, des dizaines de milliers d'adresses devenaient caduques, faute par leurs détenteurs d'avoir réenregistré leurs noms de domaines.

Pour des raisons historiques tenant à l'origine «universitaire» d'Internet, la gestion du domaine .CA avait été confiée à John Demco de l'Université de la Colombie-Britannique.  L'enregistrement d'un nom de domaine était gratuit, mais s'accompagnait de certaines restrictions et prenait environ, dans les meilleurs cas, une semaine.  Il ne pouvait pas être accordé à un particulier mais seulement à une entreprise ou un organisme légalement constitué.  De plus, le détenteur était limité à un seul nom de domaine.

Ces restrictions, ainsi que la lenteur administrative du processus, s'accommodaient mal de la montée en popularité d'Internet.  C'est pourquoi en juin 1997, à lors de la conférence ‘Net97 tenue à Halifax, les principaux intervenants convenaient de la mise sur pied d'un comité consultatif chargé de proposer une nouvelle formule pour l'attribution de noms de domaines.  Le comité proposa alors la création de l'ACEI, la mise en place d'une structure de droits d'enregistrement, l'accréditation de registraires intermédiaires, et la refonte des règles générales d'attribution des noms de domaines.  L'ACEI avait fixé au 1er novembre la date limite pour le réenregistrement obligatoire des 98 000 noms de domaines existants, mais avait accordé un prolongement de la période de réinscription jusqu'au 1er décembre car seulement environ la moitié des détenteurs de noms de domaines s'étaient acquittés des droits d'enregistrement.

Il fallait bien tirer la ligne quelque part, et le 1er décembre marqua la transition officielle du système vers l'ACEI, et la désactivation d'environ 40 000 noms de domaines dont les droits n'avaient pas été acquittés.

À notre grand étonnement, on trouve des dizaines de commissions scolaires et de centres locaux de services communautaires (CLSC), des administrations municipales, des services publics, des entreprises, qui ont négligé la réinscription au registre.  Sans parler d'un service de rappel en ligne, oubliepas.qc.ca, qui avait pour mandat de rappeler des dates importantes aux gens distraits...

D'après l'Association, environ 20 000 noms de domaine .ca initialement enregistrés dans le registre de l'UBC n'ont jamais été activés, ou n'avaient été enregistrés que dans le but de les mettre en réserve.  L'ACEI a publié la liste des noms de domaines qui, au 1er décembre, n'avaient pas encore été réenregistrés.  Les noms de domaine enregistrés laissés en déshérence seront réservés jusqu'au 31 janvier 2001, après quoi ils seront remis dans le domaine public et pourront être enregistrés par d'autres demandeurs. 

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 En bref...
La semaine dernière, la Online News Association (ONA), de concert avec la faculté de journalisme de l'Université Columbia, procédait à la remise des prix d'excellence de journalisme en ligne.  Le netmag Salon s'est mérité deux prix, celui d'excellence générale en journalisme exclusif au Web et celui du meilleur reportage de fond pour un article sur les méthodes peu éthiques utilisées par les chaînes de télévision américaines qui insèrent des messages anti-drogue dans le contenu de leurs émissions, espérant en contre partie bénéficier des campagnes publicitaires gouvernementales.  Dans la catégorie actualités et nouvelles, on a remis le prix au service CNET News.Com pour ses reportages sur les retombées possibles du jugement Microsoft.  La couverture des manifestations anti-mondialisation de Seattle a mérité au site Web de la chaîne ABC le prix de meilleure couverture de nouvelles par un média «convergent».  Dans la catégorie chronique/commentaire deux finalistes, deux femmes : Emily Prager de Oxygen.Com pour ses éditoriaux et Dianne Lynch de ABCNews.Com pour ses chroniques sur les femmes et Internet.  Le prix d'excellence est allé à Emily Prager.  Liste complète des lauréats sur le site de l'ONA.

Google, le nouvel enfant chéri des moteurs de recherche.  C'est la conclusion d'une enquête menée par le cabinet NPD Online Research et dont SV Internet nous donne les résultats.  Menée auprès de 19 357 utilisateurs d'Internet, l'enquête visait à comparer les opinions des répondants sur 18 moteurs de recherche.  Pour un quatrième trimestre consécutif, Google arrive en tête de liste : 92 % des répondants l'estiment supérieur aux autres moteurs de recherche, 96 % disent trouver chaque fois ou presque chaque fois ce qu'ils cherchent.  Parmi les caractéristiques qui font de Google le choix des utilisateurs citons la vitesse de chargement des pages, la pertinence des résultats, la facilité d'utilisation, l'actualisation fréquente de la base de données, et l'excellent ratio temps/résultats.

Attention, c'est la saison des virus.  De nouveaux cas d'infection ont été signalés dernièrement et c'est le temps de mettre à jour les logiciels de protection.  Il y a cinq ans, votre système avait une chance sur mille de contracter un virus au cours d'une période de 12 mois.  Aujourd'hui c'est une chance sur dix.  Emily Turrettini veille au grain et propose une page d'information sur les plus récentes sources d'infection.  Elle innove, aussi, en mettant à la disposition des abonnés du service téléphonique GSM (Europe) un abonnement gratuit d'avis par téléphone portable des nouvelles sources d'infection.

L'Office de la langue française du Québec lance un appel à candidatures pour la remise des prix «Mérites du français dans les technologies de l'information 2001».  La date limite de la présentation des candidatures est fixée au 26 janvier 2001, et la remise des prix se fera le 23 mars 2001.  Selon la qualité des réalisations soumises, quatre Mérites et des Mentions pourraient être attribués dans les catégories suivantes : site Internet; application logicielle; multimédia interactif; magazine ou chronique sur les technologies de l'information.  Le formulaire d'inscription est disponible sur le site de l'OLF.

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 Beau détour
Jusqu'au 17 décembre, à la Maison Robert Doisneau (Gentilly), on présente une vaste rétrospective de George Rodger, pionnier du photojournalisme tel qu'on le connaît aujourd'hui.  Le magazine PHOTO lui consacre plusieurs belles pages sur son site.  À voir.

Et sur ce, nous vous souhaitons à tous et toutes une excellente semaine,

Écrire à Jean-Pierre Cloutier


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