RechercheAbonnementArchivesCourrier

Page d'accueil

Les Chroniques de Cybérie
17 novembre 2000

© Les Éditions Cybérie inc.

17 novembre 2000

Salutations à tous les Cybériens et Cybériennes!

Cette Chronique n'est optimisée ni pour Netscape, ni pour Internet Explorer, elle l'est pour ses lecteurs et lectrices.

Cette semaine...

Élections américaines : achalandage Web...
...  et crise de confiance
Noms de domaines : semaine décisive...
...  et 55 000 noms de domaine canadiens en déshérence
Noms de domaines : un recensement Wired/Google
Noms de domaines : pas à l'abri du 1er amendement
Tenant de la suprémacie blanche arrêté
En bref...

 Élections américaines : achalandage Web...
L'issue de la présidentielle américaine du 7 novembre dernier est toujours incertaine.  Aux États-Unis, les grandes chaînes de télévision généralistes et spécialisées s'agitent avec une fébrilité qui n'avait pas été vue depuis la guerre du Golfe, les bombardements de Bagdad, ou l'affaire Lewinsky.  Pour ce qui est du Web, le défilement audio de la chaîne CNN a remplacé pour beaucoup les autres canaux de fond. 

On savait que l'élection serait chaudement contestée et, dès la soirée du 7 novembre, les sites Web qui proposaient résultats et analyses ont battu des records d'achalandage. 

Par exemple, en mi-soirée, le site Web de la chaîne ABCNews battait déjà son record de 10 millions de pages vues établi en septembre 1998 alors que Kenneth Starr présentait devant le Congrès son rapport sur l'affaire Lewinsky.  La chaîne d'information continue CNN enregistrait pour sa part 100 millions de pages vues en 24 heures; le record précédent était de 40 millions de pages vues, et remontait au 12 octobre dernier, jour du deuxième débat des candidats à la présidence et de l'attaque terroriste contre le navire USS Cole dans le golf d'Aden.

Le service de nouvelles Cnet précise bien, cependant, qu'il s'agit de pages vues et non de visiteurs, un visiteur pouvant actualiser plusieurs fois une page de résultats.  Néanmoins, dans le cas de CNN qui enregistre en moyenne un million de visiteurs par jour, la chaîne a doublé ce chiffre le jour de l'élection, et l'a quadruplé depuis la contestation des résultats de l'État de Floride.

Les sites des candidats ont également enregistré un fort achalandage, surtout le lendemain de la soirée électorale pendant les heures d'ouverture des bureaux.  Faute de pouvoir «suivre le match» à la télé, 290 000 personnes ont consulté le site de George W.  Bush, et 110 000 celui de Al Gore.

Haut de la page

 ...  et crise de confiance
Quels que soient les résultats définitif de l'élection, et personne ne peut dire quand ils seront connus, l'Amérique traverse une crise politique et institutionnelle dont elle aura du mal à se relever. 

Il y a de quoi, car on a signalé nombre d'irrégularités en Floride.  Intimidation par la police d'électeurs de race noire, et fermeture de bureaux de vote alors que des électeurs faisaient encore la file pour entrer.  Voitures de policiers de l'État, les «state troopers», stationnées devant des bureaux de vote, tous gyrophares allumés.  Disparition de boîtes de scrutin, réapparition des dites boîtes dans des églises et chambres d'hôtel.  Vague massive d'appels téléphoniques à des électeurs de race noire par des inconnus prétendant être des défenseurs des droits civiques bien connus et invitant ces électeurs à voter pour George W.  Bush.  Des responsables électoraux de Floride ont avoué avoir «corrigé» des bulletins de vote d'électeurs absents du pays parce qu'ils comportaient des «erreurs».  La liste est longue.

Et c'est sans parler de la Secrétaire d'État de la Floride, Katherine Harris, qui s'arroge le droit de décider de ne pas recompter manuellement les bulletins de vote, malgré les irrégularités et les suggestions des tribunaux.  Madame Harris était depuis octobre 1999 la co-présidente de la campagne du Parti républicain en Floride, État dont le gouverneur est incidemment Jeb Bush, frère de George W.  Bush.  En janvier 2000, elle a participé activement à la campagne de Bush contre John McCain pour la primaire du New Hampshire.  On lui reproche des dépenses de 100 000 $ en fonds public pour des voyages à l'étranger alors que ses fonctions ne l'exigent pas, laissant entendre qu'elle chercherait à se faire nommer ambassadrice dans l'éventualité d'une présidence Bush.  C'est elle qui, toujours avec des fonds publics, a embauché le général Norman Schwarzkopf, «héro» de la Guerre du Golf et sympathisant bien connu de Bush, pour tourner des messages d'«intérêt public» invitant les électeurs à voter.  Rien d'illégal dans tout ça, bien sûr, mais comme en politique tout est question de perception...

Certains gouvernements étrangers observent, parfois sourire en coin, les déboires démocratiques.  Citons Cuba, dont l'agence de presse officielle Granma écrivait deux jours après l'élection : «dans les circonstances actuelles il ne reste aux dirigeants des États-Unis qu'une alternative : refaire les élections dans l'État de Floride, pour savoir qui est finalement le vainqueur et maintenir le mythe de l'existence dans ce pays de quelque chose qui ressemble à une démocratie, et non pas ce que d'aucuns appellent avec tant de mépris “une République bananière”.»

Mais c'est sur le plan domestique, du moins pour l'instant, que la fracture est la plus douloureuse, et Internet sert de canal à une variété de sentiments.  En fait, depuis l'élection, si les sites des candidats et des médias continuent de faire recette, de nombreux sites Web indépendants se sont imposés.

Le site Countercoup (contre-coup d'État) invite la population à manifester samedi, 18 novembre, dans 114 villes américaines.  Le message : «Si des “irrégularités” dans un État permettent d'invalider le vote populaire de la nation, la démocratie est vraiment en difficulté.» Le groupe a déjà mis sur pied des forums de discussion grâce au service e-Groups pour la plupart des villes où se tiendront des manifestations.

TrustThePeople (faites confiance au peuple) appelle aussi à la manifestation, et offre en format PDF un formulaire d'affidavit aux électeurs qui souhaitent protester officiellement contre les bulletins de vote qui, selon les observateurs, pouvaient porter à confusion sur le choix d'un candidat.  Le formulaire aurait été téléchargé par plus de 5 000 personnes.

Sur RevoltPalmBeach.Com, on insiste pour la tenue d'une nouvelle élection dans cette localité, et on propose un formulaire de pétition qui est envoyé directement, par courrier électronique, au juge Jorge Labarga qui doit tenir vendredi une audience sur la constitutionnalité d'un second vote.

Enfin, le chroniqueur Phil Agre tient à jour une revue de presse complète sur le cafouillis électoral, en plus d'écrire de nombreux textes fort approfondis sur la question.

Il va sans dire que la majorité des sites de protestation sont à tendance démocrate, les sites d'allégeance républicaine sont plutôt favorables au statu quo qui placerait Bush en tête des votes des Grands électeurs.

Mais pour l'association des étudiants en droit de l'Université Yale, le problème dépasse la portée du choix d'un candidat ou d'un autre, et rejoint à la base le processus électoral.  Dans un communiqué expédié par courrier électronique, l'association écrit : «De quel droit un candidat peut-il prétendre à la victoire (ou la concéder) avant que tous les faits soient connus sur ce qui s'est passé en Floride?» Mettant en garde contre des interprétations hâtives, l'association réclame une enquête approfondie.

En marge de ces grands débats et des différentes actions juridiques en cours, le camp démocrate réservait une surprise de taille à ses adversaires et au public mardi dernier.  L'ex-secrétaire d'État sous Jimmy Carter, Warren Christopher, a profité d'un point de presse pour présenter aux médias la nouvelle recrue de son contingent de juristes, nul autre que...  David Boies.  Eh oui, l'avocat vedette qui a aidé le ministère américain de la Justice à faire reconnaître le monopole de Microsoft, celui-là même qui travaille à la défense de Napster contre les géants de l'industrie du disque.

Haut de la page

 Noms de domaines : semaine décisive...
C'est cette semaine que se réunit à Marina Del Rey (Californie) l'Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN), organisme responsable de la gestion des noms de domaines de premier niveau.  Au programme de cette réunion, on le sait, l'adoption de nouveaux noms de domaines destinés à désengorger le traditionnel .COM, et aussi à offrir une orientation plus intuitive sur le contenu que recèle un site Web.

Les participants ne navigueront cependant pas à l'aveuglette dans leur recherche de compromis acceptables à la communauté d'utilisateurs.  Un comité d'évaluation a été mis sur pied pour faire le tri des centaines de propositions reçues de la part de 44 entreprises et organismes qui souhaitent gérer ces nouveaux noms.  L'ICANN pourrait en choisir jusqu'à 16, ou encore un nombre moindre et dont on surveillerait dans un premier temps la mise en place avant d'en autoriser d'autres.

Le rapport de l'équipe d'évaluation nous donne toutefois quelques indices sur les noms qui pourraient être retenus, comme .BIZ pour des sites marchands, et .WEB pour des contenus exclusifs au Web.  Mais, comme certains des noms ont été proposés par plus d'un organisme qui souhaite en assurer la gestion, la décision de l'ICANN sera fortement influencée par la capacité des proposeurs à les gérer convenablement, tant sur le plan technique que financier.

Parmi les autres noms proposés, les .KIDS (contenus pour enfants) et .XXX (contenus pour adultes) n'ont pas été retenus, l'équipe d'évaluation estimant qu'ils sont suffisamment bien desservis par les structures existantes.  Le .UNION proposé par la Confédération internationale des syndicats libres aurait des chances de passer la rampe, tout comme le .HEALTH demandé par l'Organisation mondiale de la santé.  L'ICANN doit aussi tenir un forum sur la possibilité d'accepter des noms de domaines dans des langues autres que l'anglais.

En passant, soulignons la référence en matière de noms de domaines, la dotboutique d'Emily Turrettini, une mine de renseignements à portée de clic.

Haut de la page

  ...  et 55 000 noms de domaine canadiens en déshérence
Comme nous l'avons déjà souligné dans nos chroniques, le système canadien de gestion des noms de domaines est en pleine transition, passant de la responsabilité d'une structure bénévole à la gestion par un organisme indépendant, l'Association canadienne pour les enregistrements Internet (ACEI).

Question d'épurer les bases de données, l'ACEI avait donné jusqu'au 1er novembre aux détenteurs pour ré-enregistrer leurs noms de domaines.  Cependant, devant la faible réponse des détenteurs, l'ACEI a prolongé le délai jusqu'au 30 novembre.  C'est que, selon l'ACEI, seulement 43 000 des 98 000 noms de domaines canadiens (.CA), avaient été ré-enregistrés au 8 novembre dernier.  À défaut, pour les détenteurs, de ré-enregistrer leurs noms de domaines, ils perdront tous les droits sur leurs noms qui seront remis en disponibilité.

Haut de la page

 Noms de domaines : un recensement Wired/Google
Dans son plus récent numéro, le mensuel Wired (numéro 8.12, décembre 2000, disponible dans trois semaines sur le site Web), Paul Boutin effectue un recensement du Web en se basant sur le moteur de recherche Google.  Plusieurs données sont analysées, dont la répartition des noms de domaines, la langue des contenus, l'âge des pages, etc.

Concernant les noms de domaines, le .COM représente 48,9 % des sites Web, suivi du .NET (6,34 %), du .EDU (5,08 %), et du .DE allemand (4,78 %) qui est suivi de très près par le .ORG (4,76 %).  Le .FR français atteint 1 % de l'ensemble des noms de domaines, le .CH suisse 0,81 % et le .CA canadien 0,78 %.

Sur le plan de la langue des contenus, l'anglais continue de dominer avec 76,59 % des pages.  Cependant, on note la deuxième place qu'obtient le japonais (2,77 %), suivi de l'allemand (2,28 %), du chinois (1,69 %) et du français (1,09 %).

Les statistiques sur l'âge des pages Web, comprenons ici le temps écoulé depuis leur mise en ligne, révèle un médium très dynamique.  Des 1,6 milliards de pages, 71,2 % sont en ligne depuis moins d'un an.  Un autre 18 % est en ligne depuis un an ou deux, alors que seulement 0,2 % des pages datent de six ou sept ans.

L'étude déconstruit également certains mythes entourant la prédominance du sexe et de la pornographie sur Internet.  C'est vrai, le mot «sex» arrive en première place pour ce qui est du mot clé le plus souvent utilisé sur le moteur de recherche Google (suivi de software cracks, MP3, hotmail, yahoo), mais le mot «porno» arrive au dixième rang.  Pour ce qui est des contenus, dans les pages s'adressant à un public adulte (recherche, journaux, information financière ou technique, etc.), l'étude conclut que 4 % du contenu peut être qualifié de pornographique, et qu'un autre 8 % y serait associé sans pourtant pouvoir de manière définitive mériter cette étiquette.

Haut de la page

 Noms de domaines : pas à l'abri du 1er amendement
Enfin, dernier volet de ce tour d'horizon sur les noms de domaines, un cas où le Premier amendement de la Constitution américaine ne protège pas le droit d'expression d'un demandeur.

En avril 1999, un prestataire de services d'hébergement de contenu XXX demande au régistraire Network Solutions l'enregistrement de trois noms à consonance sexuelle explicite.  Le régistraire refuse l'enregistrement en vertu d'un politique interne anti-obscénité datant de 1996.  En octobre 1999, le prestataire poursuit le régistraire pour atteinte au droit à la libre expression garanti par le Premier amendement.

Le Freedom Forum Online nous apprend qu'un juge d'une cour fédérale vient de débouter le prestataire.  Ce dernier prétendait que les liens étroits entre la National Science Foudation (NSF), organisme fédéral qui gérait Internet, et le régistraire Networks Solutions (NSI), faisaient de NSI un agent gouvernemental soumis aux règles fédérales.  À l'époque, NSI détenait une exclusivité sur l'enregistrement des noms de domaines.  Mais le juge a estimé que «La politique de NSI en matière d'obscénité ne relève que d'elle, la NSF et les liens qui existent entre les deux organismes ne jouent aucun rôle.»

Haut de la page

 Tenant de la suprémacie blanche arrêté
Alexander James Curtis, un Américain de 25 ans, tenant de la suprémacie blanche, vient d'être accusé de harcèlement à l'endroit de quatre personnes.  Les actions qui lui sont reprochées seraient survenues entre 1997 et 1999.  Curtis auraient peint des graffitis anti-sémites sur les murs de deux synagogues de San Diego (Californie) et distribué des dépliants devant les bureaux du membre démocrate de la Chambre des représentants Bob Filner.  Il aurait agi de même aux bureaux du maire latino-américain de la ville de La Mesa, du directeur de la section locale de la Ligue anti-diffamation, et d'un organisme militant pour le logement équitable. 

Le Los Angeles Times rapporte que trois autres personnes ont aussi été arrêtées et accusées en vertu des lois fédérales qui interdisent de s'en prendre à un particulier pour des raisons de race, de religion ou d'origine ethnique.  Les policiers ont saisi au domicile de Curtis une arme automatique et des dépliants racistes.

Alex Curtis est éditeur du site Web WhiteRacist.Com et finançait ses activités de propagande par la vente en ligne de livres, bandes audio et vidéo et disques de musique.  Il proposait aussi des abonnements à un journal qu'il publiait, «The Nationalist Observer», un bulletin payant diffusé par téléphone et un service de bulletin audio en format de défilement Real.  Les autres inculpés dans cette affaire seraient tous entrés en communication avec Curtis par l'entremise de son site Web.  D'ailleurs, dans les méandres du Web suprémaciste blanc, on a lancé depuis d'autres sites que celui de Curtis une collecte de fonds pour sa défense. 

En septembre dernier, au terme d'un procès retentissant, le groupe Aryan Nations se voyait imposer une amende de 6,3 millions de dollars.  Une femme de race noire, Victoria Keenan, et son fils Jason, avaient été molestés à l'extérieur d'une des installations du groupe suprémaciste et en avaient poursuivi les dirigeants.  Pour payer cette amende, le groupe avait été forcé de se départir de terrains et immeubles, ainsi que de nombreux objets de collection.

Curtis a alors commencé à prôner, dans ses publications et sur son site Web, une tactique de guérilla raciste en estimant que les autorités pouvaient mettre fin aux activités d'un groupe, mais plus difficilement à celles de centaines de «loups solitaires».

Le procureur du ministère public de Californie, Gregory Vega, a précisé que Curtis était passible d'une peine de quarante ans d'emprisonnement.

Haut de la page

 En bref...
L'édition 2000 du «World Factbook» de la CIA, un des ouvrages de référence classique disponible sur Internet, vient d'être mise en ligne et ne déçoit toujours pas.  Depuis 1993, l'Agence publie sur le Web, accès sans frais, le contenu de l'ouvrage qui est aussi disponible en imprimé et sur cédérom.  Les vieux routiers d'Internet se souviendront que de 1990 à 1993, il était disponible en mode gopher (texte seulement).  Pour ceux qui ne connaîtraient pas le Factbook, c'est un état du monde (en anglais) qui se consulte par pays ou par thèmes.  En plus de cartes géographiques par pays, on y trouve 19 autres cartes par régions du globe.  Comme d'habitude, une réalisation sobre mais efficace, un des essentiels de la référence sur Web.

Toujours à la CIA, on ignore s'ils venaient du froid, mais un groupe de 160 employés fait l'objet d'une enquête interne de l'agence de renseignement pour avoir participé à des échanges jugés «inappropriés» sur un canal de bavardage installé sur un des serveurs de l'agence.  D'après le Washington Post et l'Associated Press, la sécurité des serveurs n'aurait pas été mise en cause, mais cette activité, qui durait depuis un bon moment, va à l'encontre des politiques de la CIA en matière d'utilisation d'Internet en milieu de travail.  Le Washington Post précise que l'existence de ce canal de bavardage a été découvert en mai dernier et qu'une note de service interne avait mis en garde le personnel contre toute tentative d'effacer des fichiers et de nuire à l'enquête.

«Moi aussi je vote!» L'exclamation ne vient pas de Floride mais bien du Canada où les jeunes francophones sont invités à participer à un projet pédagogique visant à leur faire découvrir les rouages de la démocratie canadienne.  Toutes les ressources sont disponibles sur Internet pour que parents et enseignants accompagnent les jeunes dans une élection simplifiée, calquée sur la présente campagne électorale.  Les enfants doivent s'inscrire sur une liste électorale, s'informer sur les divers partis, suivre l'actualité politique et se forger une opinion pour finalement exprimer leur choix dans l'urne virtuelle.  Le journaliste Michel Vastel a accepté de relayer aux chefs des cinq principaux partis politiques quelques-unes des questions que leur adresseront les enfants à partir d'un site Web conçu à cet effet.

Et sur ce, nous vous souhaitons à tous et toutes une excellente semaine.

Écrire à Jean-Pierre Cloutier


Page d'accueilRechercheAbonnementArchivesCourrier
© Les Éditions Cybérie inc. | Revue de presse | Publicité

URL : http://www.cyberie.qc.ca/chronik/20001117.html