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Les Chroniques de Cybérie
Chronique du 22 septembre 1998

© Les Éditions Cybérie inc.

Le 22 septembre 1998.

Salutations à tous les Cybériens et Cybériennes!

Cette Chronique n'est optimisée ni pour Netscape, ni pour Internet Explorer, elle l'est pour ses lecteurs et lectrices.

Cette semaine...

Peppergate, les choses se précisent...  sur Internet
Comme Voltaire en Suisse
Rôle du citoyen et développement d'Internet
Droits d'auteurs : un photographe poursuit
Haute techno et gestion des ressources humaines
Lectures rapides
En bref...
C'est pas parce que c'est drôle...
Beau détour

 Peppergate, les choses se précisent...  sur Internet
À Ottawa, rentrée parlementaire difficile pour le Premier ministre Jean Chrétien que l'Opposition accuse d'avoir sacrifié les droits démocratiques des Canadiens et Canadiennes, et de vouloir orchestrer une dissimulation.  C'est que d'autres documents, rendus publics entre autres sur Internet, sont venus appuyer la thèse selon laquelle le Premier ministre canadien, malgré ses récents démentis, aurait «mis la main à la pâte» dans la répression des manifestations anti-Suharto lors de la conférence du Forum économique Asie-Pacifique (APEC) en novembre dernier à Vancouver.

On était à la limite de la tolérance du langage parlementaire admis, hier à la Chambre des communes, lorsque le mot «cover up» a été prononcé par un député réformiste.  Cité dans la Presse canadienne «le néo-démocrate Svend Robinson est convaincu que seule une enquête judiciaire indépendante pourra faire toute la lumière sur le rôle du Premier ministre dans cette affaire.»

Selon le quotidien torontois The Globe & Mail, des notes internes rédigées par Patricia Hassard, ex-directrice des opérations de renseignement et de sécurité au Bureau du Conseil privé (le ministère du Premier ministre), révèlent qu'il fallait à tout prix éviter d'être mis dans l'embarras devant Suharto, «le PM voudra s'en mêler personnellement» écrivait-elle.

Ces notes internes, rendues publiques par la Gendarmerie royale du Canada (GRC) dans le cadre de l'enquête menée par sa Commission des plaintes, viennent s'ajouter aux nombreux autres documents incriminants déjà diffusés sur Internet par des personnes victimes de violences policières ayant déposé plainte.  Ces dernières prétendent que le Premier ministre serait intervenu directement auprès de la GRC pour qu'elle disperse les manifestants.  La GRC avait alors utilisé des chiens et fait un usage abondant de poivre de cayenne contre un groupe de personnes menant une manifestation pacifique, comme le prouvent les nombreux reportages télévisés sur l'événement.

Un des plaignants, Jonathan Oppenheim, a signifié à la Commission des plaintes de la GRC son souhait de faire comparaître par voie de subpoena le Premier ministre et de le faire témoigner sous serment.  Selon M.  Andy Scott, solliciteur général et ministre responsable de la GRC, M.  Chrétien ne pourrait refuser de comparaître.

Si la Commission des plaintes du public décide d'assigner le Premier ministre, trois scénarios sont possibles.  Le PM comparaît et avoue avoir utilisé la police fédérale à des fins politiques, ce qui pourrait mener à sa démission.  Le PM comparaît, mais nie être intervenu auprès de la GRC, ce qui devient de plus en plus difficile face aux nombreux documents qui tendent à prouver le contraire.  Et malgré ce qu'en dise le solliciteur général, le PM pourrait contester par voie juridique son assignation à comparaître.

Rappelons que les audiences de la Commission des plaintes reprendront le 5 octobre

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 Comme Voltaire en Suisse
Il n'aura pas fallu bien longtemps pour que Jon Katz qui, comme nous vous le soulignions il y a quelque temps, avait quitté HotWired, ne se trouve une autre tribune.  Comme Voltaire en Suisse, Katz s'accorde un recul bénéfique en rejoignant l'équipe du Freedom Forum Online, une excellente source de contenus sur les thèmes de la libre pensée et la libre expression.

Katz ne peut s'empêcher de traiter de «l'affaire» qui secoue Washington et le monde, et se désole de la décision de Salon de dévoiler une autre affaire, vieille de trente ans, et impliquant cette fois Henry Hyde, président du comité judiciaire de la Chambre des représentants.  Salon, un des seuls netmags à s'être acquis une solide réputation auprès de la presse traditionnelle et traditionaliste, s'est justifié dans un long éditorial le 16 septembre d'avoir révélé les relations extra conjugales de Hyde en disant que ce qui valait pour Clinton valait aussi pour ses détracteurs.

Mais Katz déplore que «Salon ait rejoint les rangs de la police du sexe qui avilit sans cesse tant le journalisme que la politique [...] Salon fait s'évanouir l'idée, que j'ai parfois moi-même exprimée, que les médias en ligne peuvent être moins tordus, plus tolérants et plus en phase avec la réalité que les formes traditionnelles.  Il est clair qu'il n'en est pas toujours ainsi, c'est une leçon à retenir.»

Katz suggère que la lecture du critique social américain du début du siècle Henry Louis Mencken pourrait être un antidote au ras-le-bol que ressentent bon nombre d'observateurs face à la crise actuelle.  «Mencken avait peu d'attentes à l'endroit des journalistes et politiciens.  Il n'était ni déçu ni surpris par leurs actions folles, hypocrites, ou pharisaïques, il estimait qu'elles faisaient partie intégrante de la vie politique américaine.»

Consultant nos archives personnelles, n'est-ce pas Mencken qui disait aussi, «Dans un monde de péché et d'affliction, il y a toujours quelque chose pour lequel on peut être reconnaissant.  Pour moi, c'est de ne pas être membre du Parti républicain.»

Remarquez ici que l'hypocrisie et le double standard dans la moralité n'est pas l'apanage des républicains.  Mais tant pour la controversée Communications Decency Act (CDA) que pour la diffusion sur Internet du rapport de Kenneth Starr, 365 membres du Congrès ont voté, et 284 ont voté «oui» les deux fois.  Sur 196 républicains, 185 (soit 94,4 %) ont voté pour l'adoption de la loi censurant l'Internet, ET pour la diffusion du rapport Starr.  Le décompte sur le site TBTF du chroniqueur Keith Dawson.

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 Rôle du citoyen et développement d'Internet
Une importante conférence se tiendra à Ottawa le 7 octobre prochain.  C'est sous le thème «The Public Voice In The Development Of Internet Policy» que le Global Internet Liberty Campaign, organisme international qui a vu le jour à Montréal lors de la conférence INET'96, réunira de nombreux experts pour discuter de vie privée, de liberté d'expression, d'accès au réseau et de droits de la personne.

Notamment, on discutera de protection de la vie privée et de la directive de l'Union européenne sur la protection des données personnelles, de la protection des consommateurs dans le cadre du commerce électronique, et de l'application des diverses chartes des droits du cyberespace.

Récemment, le GILC prenait position contre la convention de Wassenaar, signée par 33 pays, et en vertu de laquelle les logiciels de cryptographie sont inclus dans la liste des produits dont l'exportation est contrôlée, rien de moins qu'au même titre que les armes conventionnelles.  Le GILC rappelait à cet égard les lignes directrices de l'OCDE régissant la protection de la vie privée et les flux transfrontaliers de données de caractère personnel.

Même son de cloche chez Human Rights Watch qui demandait aux pays signataires de la convention de Wassenaar de ne pas imposer de contrôles à la circulation et à l'exportation des produits destinés à la protection des communications personnelles.

L'OCDE reconnaît le «droit fondamental» des particuliers à la vie privée, incluant la protection de leurs communications personnelles.  Selon l'OCDE, les pays membres doivent tenir compte de ces droits dans l'élaboration de politiques relatives à l'utilisation de la cryptographie.

Autre conférence importante, aussi à Ottawa du 7 au 9 octobre, une conférence ministérielle de l'OCDE sous le thème «Un monde sans frontières : Réaliser le plein potentiel du commerce électronique mondial».  Cette conférence internationale réunira des ministres, des chefs d'entreprise, des organisations et des représentants de syndicats et de groupes de défense de l'intérêt public.  Les discussions tourneront autour de quatre points clés : instaurer la confiance en garantissant la sécurité et la confidentialité des transactions et des données ainsi que la protection des consommateurs (retour sur le thème de la cryptographie); définir des règles fondamentales en matière de droit commercial, de fiscalité, etc.; renforcer l'infrastructure de l'information en appliquant des normes d'interopérabilité communes, et maximiser les avantages du commerce électronique.

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 Droits d'auteurs : un photographe poursuit
Un photographe californien, Gary Bernstein, intente un procès contre la chaîne de détaillants américains JC Penney et le fabricant de cosmétiques Elizabeth Arden dans ce qui semble être, disons le, une cause assez échevelée.  Bernstein prétend que JC Penney a violé ses droits d'auteurs, même si la chaîne de détaillants ne diffusait pas depuis son site les photos de Bernstein.  On l'aura compris, les hyperliens sont en cause.

Elizabeth Arden Co.  fabrique le «parfum célébrité» Passion de Elizabeth Taylor pour lequel JC Penney fait une promotion sur son site.  En novembre 1997, pour célébrer le dixième anniversaire de la marque, Elizabeth Arden et JC Penney organisent une séance de bavardage en ligne avec Elizabeth Taylor sur le site des abonnés au service America Online (AOL). 

On proposait aux participants/témoins de la séance un hyperlien vers le site de Passion chez JC Penney qui comporte une page de courte biographie de Madame Taylor.  Cette page (depuis modifiée) proposait alors un hyperlien vers le site Internet Movie Database où figure un dossier complet sur la célèbre actrice.  Cette page/dossier menait par hyperlien à une autre page où on trouvait des hyperliens vers des sites depuis lesquels on pouvait télécharger des photos, dont celui de SUNET, le réseau universitaire suédois. 

Bernstein, qui a déposé sa poursuite en avril, prétend que deux photos sur lesquelles il détient des droits étaient disponibles sur le site du SUNET (vérification faite, elles ont depuis été retirées), et prétend que Elizabeth Arden et JC Penney «encourageaient et dirigeaient» le public vers le site du SUNET pour éviter de payer des droits de reproduction.  Chez les intimés, on ne s'inquiète pas trop, en affirmant que la responsabilité ne s'étend pas «à trois liens» de là, et qu'ils ne mentionnaient nullement l'hyperlien du SUNET sur leurs pages.  Pour sa part, l'Internet Movie Database, dernier maillon de la chaîne d'hyperliens vers le site du SUNET, affiche un déni de responsabilité des hyperliens menant à l'extérieur de son site.

Le juge Manuel Real de la cour de district de Los Angeles décidera si le tribunal donnera suite à la plainte du photographe, mais disons que la cause est mince.

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 Haute techno et gestion des ressources humaines
Le milieu de la haute technologie commence peu à peu à examiner ses pratiques d'affaires.  L'enthousiasme, voire la frénésie des débuts, laisse de plus en plus place à des démarches introspectives.  Si récemment des observateurs commentaient la pauvre qualité des sites Web d'entreprises du secteur, syndrome du cordonnier mal chaussé, voici qu'un avocat spécialisé en matière de travail et d'emploi porte un jugement sévère sur certaines pratiques de l'industrie, notamment chez les petites sociétés récemment formées et qui ne possèdent pas encore de culture d'entreprise.

Me Daniel Weisberg, de l'étude Brobeck, Phleger & Harrison, cité dans The Industry Standard peint un tableau peu reluisant de la situation.  Les entreprises ne protégeraient pas suffisamment leur actifs en propriété intellectuelle, les rendant ainsi vulnérables à des appropriations de brevets ou droits d'auteurs par leur personnel.  Weisberg estime aussi que la remise de capital actions au personnel sous forme de bonis frise parfois la dilapidation, tellement les règles sur l'acquisition de ces droits sont inexistantes.

Le juriste se penche aussi sur la fréquente confusion des statuts d'employé, de cadre, et d'expert conseil, des distinctions qui s'éclipsent souvent dans l'emballement des débuts d'une entreprise, mais qui à terme peuvent donner lieu à des problèmes relatifs à la rémunération (temps complet, heures supplémentaires, forfaits), les avantages sociaux, les vacances, la fiscalité.  En outre, selon Weisberg, peu de jeunes entreprises procèdent à des évaluations de rendement ou comptabilisent les vacances et jours de congé.

Weisberg évoque aussi la question du harcèlement sexuel.  «Le scénario typique du mâle, cadre supérieur, exigeant de sa jeune secrétaire un "traitement présidentiel" semble impossible dans le monde très "hip" des nouveaux médias» dit-il, alors que l'utilisation très répandue du courrier électronique peut donner lieu à des imbroglios et qu'en plus, elle est documentée.

Les jeunes entreprises du secteur de la technologie ne seraient donc pas à l'abri de certaines questions qui ont de tout temps hanté les couloirs du grand corporatisme.  Et comme disait l'autre, «les affaires sont les affaires, et vice versa».

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 Lectures rapides
La rentrée des Cahiers Multimédia du journal Le Monde et de Libération.  Dans Le Monde, édition du 14 septembre, on propose trois sites pour suivre en direct les événements qui secouent la Russie, et on nous parle de la Fête d'Internet qui, mondialisation oblige, devient en 1999 la «Fiesta». Dans Libération, on revient entre autres sur cette étude selon laquelle Internet déprime, en offrant trois point de vue de netmags à ce sujet, et Jean-Marie Charon, chercheur au CNRS, suggère dans l'espace Tribunes «Qu'on arrête de s'emballer autour de l'Internet!»

Le message ne passera pas inaperçu au quotidien Le Devoir avec la rentrée de la Page Pl@nète.  Selon le responsable, Michel Bélair, «On y trouvera une équipe de nouveaux collaborateurs et des nouvelles chroniques.  Le but de l'exercice : apprivoiser, démystifier, utiliser le monde de l'Internet et du multimédia au moment où il fait sa place en nos murs mêmes, tout près d'ici, à Montréal, Amérique du Nord.» Merci pour les précisions sur la position géographique amériquoise, mais on aurait cru que c'était déjà fait. 

Microsoft face à la Justice… et au public, une analyse des Clés du commerce électronique de Yves Leclerc et Vallier Lapierre sur le procès qu'on avait presque oublié, la cause anti-monopole de Microsoft qui s'ouvre le 23 septembre.  On nous souligne un fait intéressant, soit qu'«un des aspects de l'affaire qui risque de faire jurisprudence est l'utilisation massive du courrier électronique en preuve.  Le ministère de la Justice et les États s'en servent abondamment pour tenter de démontrer les visées monopolistiques de Redmond non seulement à l'égard de Netscape, mais également d'Apple et d'Intel.  En contre-attaque, la défense réclame à son tour qu'on saisisse et verse au dossier 4 000 pièces de courriel des cadres de Netscape.»

 En bref...
Vingt canaux, mille sites sélectionnés.  C'est ce que propose la version 4.0 du site Branchez-Vous! lancée à l'occasion de son troisième anniversaire. Chaque canal thématique, sous la responsabilité d'un animateur ou d'une animatrice, propose des liens pertinents vers d'autres pages de sites appartenant au Réseau BRANCHEZ-VOUS!, d'autres sites édités par Invention Media, des sites d'éditeurs partenaires, ou des sites d'annonceurs liés au sujet traité par le canal. 

L'auteure du «Guide pour parents d'enfants hyperactifs», Élaine Lemire, vient de mettre en ligne un forum d'échange d'idées, de réflexions, de trucs et conseils à l'intention des parents aux prises avec ce problème.  Initiative à souligner car c'est, à notre connaissance, la première ressource du genre en français.

Un nouveau dossier sur le site Netsurf, la Téléphonie.  Emily Turrettini a compilé les adresses des principaux sites Web traitant de téléphonie Internet (appels de PC à téléphone ou de PC à PC), des services portables, des messageries vocales et des bottins téléphoniques.  Une compilation qui vous économisera du temps, voire de l'argent.

Mise à jour de l'index d'accès rapide à différentes ressources Internet pour l'entreprise, Place PME, maintenu par Marcel Plamondon.  Les ressources s'articulent autour des services proposés par les divers paliers de gouvernement et le secteur privé.  Un excellent répertoire spécialisé.

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 C'est pas parce que c'est drôle...
On ne cesse de nous répéter que le Canada est le meilleur pays au monde où il fait bon vivre.  Bien que contestés ici, les indices de développement humain du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) classent, pour la cinquième année consécutive, le Canada au premier rang, ce qui fait bien l'affaire du gouvernement en place.  Oublions certains détails, qu'on refuse l'équité salariale à 300 000 femmes employées dans la fonction publique, qu'on lésine sur la compensation des victimes du sang contaminé, que la pauvreté des enfants est à dénoncer.  Reprenons en choeur le refrain publicitaire d'il y a quelques années vantant les vertus d'un certaine bière, «On aime ça d'même, on est bien là, oui la vrai vie on connaît ça».

Si le Canada est à ce point avancé sur le plan du développement humain, soumettons que c'est parce que toutes les activités humaines sont bien encadrées, régies par des lois et règlements visant à préserver l'harmonie sociale et l'unité dans la diversité, surtout dans les espaces relevant de l'administration fédérale.  Selon le Globe & Mail, il existe 1 700 infractions codifiées pouvant entraîner des amendes aux contrevenants; les bureaucrates estiment qu'il en faudrait 8 000.

Par exemple, si vous laissez votre lama (race très répandue au Canada) ou votre cheval brouter les verts gazons d'un parc national, vous vous exposez à une amende de 75 $.  Si votre animal domestique mord un animal sauvage, l'amende est de 75 $, même peine que s'il mord un humain. 

Nous aimons bien le calme de notre voie maritime du Saint-Laurent.  À preuve, si vous vous baignez à un endroit où il est interdit de le faire, vous aurez droit à une amende de 500 $, même amende que si vous y apportez sans permission écrite des explosifs. 

Dans la Région de la capitale nationale, vous encourez une amende de 100 $ si, dans un endroit non désigné à cette fin, vous utilisez une fronde, un pistolet à air comprimé ou un missile balistique, preuve qu'on ne blague pas avec l'industrie aérospatiale canadienne.

Les membres de nos Forces armées peuvent commettre, sans trop de conséquences, les pires frasques lors des missions de paix de l'ONU, ou encore lors d'exercices d'entraînement.  Mais un réserviste qui, sans motif, s'absente pour un défilé recevra une amende de 50 $. Et surtout, ne tentez pas de dissuader un ami ou une connaissance de s'enrôler, l'amende est de 300 $.

Voilà de quoi aider à rembourser notre dette nationale.

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 Beau détour
À la suggestion de nos amis de Nomade's Land, nous vous proposons à notre tour Autrement photographie de Jean-Christophe Marteau, galerie virtuelle de ce photographe sans frontières.

Et sur ce, nous vous souhaitons à tous et toutes une bonne semaine.

Écrire à Jean-Pierre Cloutier


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