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Les Chroniques de Cybérie
Chronique du 6 octobre 1998

© Les Éditions Cybérie inc.

Le 6 octobre 1998.

Salutations à tous les Cybériens et Cybériennes!

Cette Chronique n'est optimisée ni pour Netscape, ni pour Internet Explorer, elle l'est pour ses lecteurs et lectrices.

Cette semaine...

Politique-réseau : le Canada avance
Nouvelle initiative anti-piratage
Droits de reproduction : deux journaux
américains s'adressent aux tribunaux
Bogue de l'an 2000, la GRC et Richard Nixon
Le français sur Internet
À qui appartiennent les cookies?
Lectures rapides
Amende honorable
Pauline Julien
Beau détour

 Politique-réseau : le Canada avance
À la veille de deux importantes conférences sur l'avenir du cadre législatif du réseau qui se tiennent à Ottawa, le gouvernement canadien a en grande partie répondu aux attentes du milieu en ce qui a trait à des questions primordiales : protection de la vie privée, cryptographie, commerce électronique.

C'est en effet demain, 7 octobre, que débute à Ottawa sous l'égide de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) la conférence «Un monde sans frontières : Réaliser le plein potentiel du commerce électronique mondial».  C'est aussi demain que se tiendra, toujours à Ottawa, la conférence «The Public Voice In The Development Of Internet Policy», organisée par le Global Internet Liberty Campaign (GILC) où les experts se pencheront sur le rôle des citoyens dans le développement d'Internet.

Plus ou moins question de mettre la table, le gouvernement canadien a annoncé certains déblocages législatifs importants.  Commençons par le projet de Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques, destiné à «mettre en place, dans l'espace cybernétique, les mêmes critères de confiance, de sécurité et de fiabilité qui ont cours à l'heure actuelle dans le monde du commerce».  Ce projet est assorti de dispositions sur la protection de la vie privée qui s'appliqueront, en outre, aux renseignements personnels recueillis, utilisés ou communiqués d'une province à l'autre ou d'un pays à l'autre.

Le ministre canadien de l'Industrie, John Manley, a aussi exposé, devant le Cercle national des journalistes, la politique canadienne en matière de cryptographie.  Rappelant la concertation amorcée en février dernier, le ministre s'est dit heureux d'avoir pu concilier les points de vue des utilisateurs, de l'industrie, des défenseurs de la vie privée, et des organismes chargés de l'application de la loi et de la sécurité nationale.  Points forts de la politique : le Canada ne restreint ni ne contrôle l'importation, la production ou l'utilisation sur son territoire de produits cryptographiques, quelle qu'en soit la puissance; le Canada n'imposera pas l'obligation de dépôt des clés publiques à des tiers, ni l'obligation de licences.

Ces annonces ont en bonne partie répondu aux attentes des groupes d'intérêt, y compris de Electronic Frontier Canada, pour qui le seul bémol, en principe, est la restriction sur l'exportation des produits de cryptographie en vertu de l'entente de Wassenaar, entente dont le Canada est signataire avec 32 autres pays et qui fera l'objet de discussions à la conférence du GILC.  L'entente de Wassenaar associe les produits de cryptographie à des «armes conventionnelles et des biens et technologies à double usage» et impose aux pays signataires des restrictions sur les exportations.

Mais il y a large consensus, néanmoins, entre les groupes de pression et le gouvernement canadien.  D'ailleurs, c'est le ministre Manley lui-même qui prononcera le discours de bienvenue aux délégués à la conférence du GILC.  M.  Manley fera aussi valoir le point de vue du Canada devant les représentants à la conférence de l'OCDE.  Côté européen, pas trop de nuages à l'horizon, mais les États-Unis, malgré de récentes annonces, pourraient tarder à emboîter le pas vers une plus grande libéralisation des politiques en matière de cryptographie.

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 Nouvelle initiative anti-piratage
Le vice -président des États-Unis, Al Gore, a annoncé une initiative majeure dans la lutte à l'utilisation de logiciels piratés dans l'administration gouvernementale américaine. 

La directive émise vise à réduire le recours aux copies pirates de logiciels en faveur d'éditions enregistrées (droits acquittés) à tous les paliers gouvernementaux.  De plus, l'administration s'engage à suggérer aux autres gouvernements, de par le monde, l'adoption de politiques semblables.

Rappelons que le gouvernement américain est le plus important acheteur de logiciels au monde, avec des achats d'environ 20 milliards de dollars US par année.

Les organismes de fabricants de logiciels, comme la Business Software Alliance et la Software Publishers Association ont évidemment applaudi à l'annonce faite par la Maison Blanche.  Ces organismes estiment à 11 milliards de dollars par année les pertes de l'industrie du logiciel attribuables au piratage, dont 2,7 milliards aux États-Unis, ce qui se traduirait par la perte de 130 000 emplois dans ce secteur.

On ne peut être contre la vertu, mais regardons les choses en face. 

Premièrement, il n'y a rien de nouveau dans l'annonce faite par la Maison Blanche, Al Gore a tenu le même discours il y a un an, en septembre 1997.  À cette occasion, les responsables de la Software Publishers Association s'étaient réjouis des intentions de l'administration américaine, même s'ils avaient exprimé des doutes à savoir que l'utilisation de logiciels piratés dans les bureaux gouvernementaux constituait un problème véritable.

Puis, en février 1997, un porte-parole des associations de fabricants avouait que les chiffres avancés sur l'ampleur du problème du piratage avaient été sciemment trafiqués.  «Nous avons gonflé les chiffres qui pourraient ne pas être exacts [...] mais les gros chiffres attirent l'attention.»

Finalement, il ne faut pas perdre de vue que cette annonce se fait dans le contexte d'élections législatives aux États-Unis.  Depuis janvier 1997, selon le Center for Responsive Politics , organisme de veille indépendant, l'industrie américaine de la haute technologie a contribué 5,4 millions de dollars aux caisses électorales, soit à peine moins que le puissant lobby du tabac.  Il est donc normal que l'on cherche à démontrer au lobby techno qu'il en a pour son argent.

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 Droits de reproduction : deux journaux
américains s'adressent aux tribunaux

La plus récente cause relative aux droits de reproduction du contenu des journaux oppose le Los Angeles Times et le Washington Post à l'animateur du site The Free Republic, Jim Robinson.  Les deux journaux accusent Robinson de violations de droits d'auteurs dans la section Forum de son site; l'intimé affirme que l'on s'attaque à ses idées politiques.

Principalement consacrée aux échanges sur des idées associées à la droite conservatrice (pléonasme?), la section Forum du site de Robinson permet à quiconque de lancer des échanges à partir d'articles glanés dans les journaux et agences de presse, dont le Times et le Post.  Bien que les sources soient identifiées, et contrairement à ce que l'on a vu dans d'autres cas récents, aucun hyperlien ne permet d'accéder directement à la source des articles, même si ces sources disposent de sites Web.  Tous les hyperliens figurent dans une section distincte du site.

D'après Rex Heinke, avocat des plaignants cité par Cnet, ses clients ne s'opposent pas à voir affichés sur d'autres sites des hyperliens, des marques de commerce ou des logos de leurs publications, mais ils s'objectent à la copie pure et simple et à l'archivage qui entraînerait une perte de revenus sur leurs propres sites Web.  Robinson invoque ses droits constitutionnels en vertu du Premier amendement et accuse le Times et le Post d'être des «porteurs d'eau» à la solde de la Maison Blanche et de l'administration fédérale.

On constate aussi que bon nombre de contenus extérieurs au site sont encadrés en permanence par le multi-fenêtrage du Free Republic, ce qui rappelle l'affaire en juin 1997 de TotalNews à l'issue de laquelle TotalNews avait accepté, dans un règlement hors cour, de ne plus utiliser de cadres pour les ressources extérieures.  Une récente visite sur le site permet de voir que TotalNews a renoué avec sa pratique d'encadrer les ressources extérieures, lui permettant ainsi de maintenir la visibilité de ses bandeaux publicitaires, quelle que soit la destination proposée.

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 Bogue de l'An 2000, la GRC et Richard Nixon
Pas besoin de refaire le topo, on a tous entendu parler des conséquences possibles du passage à l'An 2000 des puces et systèmes informatiques.  Mais deux textes récents ont retenu notre attention.

Le quotidien anglophone de la technopole Outaouaise, The Ottawa Citizen, consacre dernièrement au problème une série d'articles.  On y apprend d'abord que la Gendarmerie royale du Canada ne prend pas à la légère les risques associés au bogue de l'An 2000.  Une directive émise par l'état major, rapporte le Citizen, a annulé, à l'échelle du pays, toute forme de congé ou de vacances pour les membres de la Gendarmerie dans la période s'étendant du 27 décembre 1999 au 15 mars 2000.  Il est très rare que la GRC prenne une telle disposition alertiste, de mémoire la dernière fois lors de la visite de Jean-Paul II au Canada en 1984.

La directive touche 15 000 agents et 2 400 employés civils et vise à assurer que s'il y a disruption de certains services essentiels (électricité, eau potable, services de santé, combustible), la Gendarmerie disposera de tous ses effectifs pour veiller à la sécurité de la population.  La GRC s'inquiète aussi que l'An 2000 soit une année bissextile et estime que certains problèmes pourraient survenir autour du 29 février.

Et Richard Nixon dans tout ça? Dans un autre article, on cite Bob Bemer, un des conseillers scientifiques du président américain Richard Nixon, qui en 1969 proposa de proclamer une année nationale de l'informatique.  Reconnaissant que la technologie allait occuper une place grandissante dans l'économie et la société, ce précurseur avait élaboré un programme complet, dont une révision du système de datage à deux chiffres.  Mais le président demeura sourd aux demandes de Bemer, et les visées de productivité ont occulté le problème.  Les administrateurs tenaient pour une perte de temps la saisie de deux chiffres additionnels (19) pour marquer les dates.  On estimait que le parc matériel et logiciel serait rapidement remplacé, il n'y avait donc pas urgence.  On économisait aussi sur l'espace de stockage, et pour cause, le megaoctet coûtait il y a trente ans 100 000 $, soit une économie de 0,20 $ pour chaque «19» que l'on escamotait.  Aujourd'hui, le megaoctet se vend environ 2 $, et on n'est qu'à environ 450 jours de la date fatidique.

À ceux et celles qui voudraient approfondir le dossier du bogue de l'An 2000, nous suggérons l'excellente compilation de ressources d'Emily Turrettini, plus d'une centaine de liens provenant du Web anglophone et francophone.

Soulignons aussi la parution du livre «Le bogue de l'An 2000» de Pauline Poirier et Pierre Frigon aux Éditions TIC eComm.

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 Le français sur Internet
Si l'anglais domine toujours sur le réseau, avec 61,8 % de la population branchée possédant l'anglais comme langue maternelle, les autres langues commencent à être davantage représentées selon une étude de la firme Euro Marketing qui estime à 59 millions le nombre d'utilisateurs et utilisatrices du réseau dont la langue maternelle est autre que l'anglais.  Pour les langues autres que l'anglais, l'espagnol arrive au premier rang (23,3 %).  suivi du japonais (20,8 %), de l'allemand (12,5 %) et du français (10 %).

Dix pour cent, donc, soit près de 6 millions d'utilisateurs francophones.  Références à l'appui, Euro Marketing présente la ventilation suivante de ces chiffres, basée sur le nombre de personnes francophones «ayant accès» au réseau : France 2,87 millions; Québec 2 millions; États-Unis 530 000; Belgique 180 000; Suisse 130 000.

Si le chiffre de 530 000 Américains utilisant le français étonne, les auteurs de l'étude soulignent que selon les données du recensement de 1990, 32 millions de personnes aux États-Unis ne parlent pas l'anglais à la maison.  D'où l'extrapolation qui pourrait aussi expliquer le fort positionnement des hispanophones dans ces données.  Dans l'ensemble, si le portrait dessiné par Euro Marketing est intéressant, on note cependant certaines erreurs de fait.  Et non des moindres, l'assimilation des lusophones brésiliens aux hispanophones latino-américains.

Précisons aussi que ces données reflètent la langue parlée par les utilisateurs, et non les contenus consultés.  À cet égard, rappelons le Palmarès des langues de la Toile (juin 1997) sur le site Babel, projet conjoint de l'Internet Society et de Alis Technologies.

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 À qui appartiennent les cookies?
Geoffrey Davidian, éditeur du netmag The Putnam Pit, voulait des cookies, ces fichiers témoins que les exploitants de sites Web utilisent pour nous reconnaître lors de nos passages sur leurs sites.  Mais pas n'importe quels cookies, il convoitait ceux présents dans les ordinateurs de l'administration municipale de Cookeville (Tennessee).  En octobre 1997, il présente une demande en ce sens aux autorités municipales qui refusent.  Davidian s'adresse alors aux tribunaux en vertu des lois sur l'accès aux documents publics.

Davidian cherchait à déterminer si les employés municipaux utilisaient leur connexion Internet durant les heures de travail à des fins ludiques, exercice très simple en consultant le fichier témoin des fureteurs.  Pas très futé, le gérant de la municipalité de Cookeville lui a affirmé, par lettre, que les cookies étaient «propriété» des ordinateurs qui les émettent, et non de ceux qui les reçoivent.

À qui appartiennent donc les cookies de Cookeville? S'ils sont logés sur un système informatique de l'administration publique, entrent-ils pour autant dans la catégorie dite des documents publics? L'affaire est traitée par le Freedom Forum qui soulève divers points de vue.

Le magistrat qui a rejeté la demande de Davidian affirme que puisque la municipalité ne permet pas l'accès à ses documents électroniques, la demande était irrecevable.  Russell Headrick, avocat spécialisé en matière d'accès à l'information, avance que si une information, temporaire ou non, est créée par un employé du service public, durant ses heures de travail, à l'aide d'un ordinateur payé par les contribuables, cette information doit être publique.

Autre point soulevé : si l'information n'est pas publique, est-elle privée? La municipalité de Cookeville, à titre d'employeur, peut-elle avoir accès aux fichiers témoins logés dans les ordinateurs utilisés par son personnel.  De quoi ranimer le dossier «flicage machine» entamé en mars par l'Itinérant Électronique.

Davidian entend en appeler de la décision, une autre affaire à suivre dans la longue liste des jurisprudences qui s'établissent dans le droit du cyberespace.

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 Lectures rapides
Le chercheur du CNRS Jean-Marie Charon signait il y a trois semaines, dans Libération, un texte suggérant que les tenants du discours dominant arrêtent de s'emballer autour de l'Internet.  Réactions sur la page initiale du texte de Charon, mais réplique aussi de Jean-Claude Guédon.  «Plutôt que de se laisser agacer par quelques discours racoleurs ou exubérants, Jean-Marie Charon devrait placer sa vive intelligence au service d'une appropriation vivante (et citoyenne) de cette technologie.  Abordant par la bande le thème de la désintermédiation, Charon écrivait «Plus les informations disponibles sont nombreuses, plus les médiateurs sont nécessaires.» Réponse de Guédon, «Que la variété des sources ne garantisse pas l'impartialité relève de l'évidence, et l'imprimé en donne un exemple éclairant! En revanche, la multiplication des sources permet des recoupements et des vérifications autrement plus faciles que lorsque l'on est limité à quelques quotidiens ou chaînes de télé.» À lire.

Aussi dans Libération, «En ligne pour les droits d'auteur» où Fabrice Tassel explique pourquoi la plupart des journalistes de médias traditionnels ne sont pas rétribués pour leurs articles publiés sur le Web.  «À terme, l'enjeu est la rétribution des journalistes lorsque leur journal met en ligne leur papier du jour, ou constitue des banques de données sur le Net à partir de l'ensemble de leur "oeuvre"».  Une question qui a ses répercussions un peu partout, comme on l'a vu récemment.

Propos intéressants en éditorial de TPC.MAG sur le mûrissement du Web.  «[...] cette poursuite du "prochain niveau" démontre à quel point le Web se cherche une identité.  La vitesse de transformation des sites Web n'a d'égal que l'univers de l'adolescence, où ce qui était cool (ou hot ou in ou trippant) un jour est complètement pouish (ou arriéré ou out ou débuzzant) le lendemain.  Or, on sait tous que l'attitude des adolescents n'est en fait qu'un processus visant l'expérimentation en vue de la construction d'un moi plus fort et mieux défini.»

Déjà un premier anniversaire pour le netmag Chronic'art animé par Cyril De Graeve.  Au menu pour cette première quinzaine d'octobre, toutes les rubriques habituelles (livres, musique, cinéma, cyber, etc.) et un éditorial du chef chronic'artiste De Graeve qui propose, dans une salve mesurée, de boycotter la prochaine Fête de l'Internet.  Pourquoi? «Certains mettaient en garde ces pseudo-évangélistes [Ndlr.  les organisateurs] contre la probabilité de voir cette fête récupérée par les puissants marchands.  D'autres doutaient une fois de plus que le contenu puisse enfin être à l'honneur [...] Ni les uns, ni les autres n'ont été entendus.  Pire, [...] les véritables acteurs du réseau ont été méprisé! [...] Allez, soyons constructifs.  Boycott!».

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 Amende honorable
La semaine dernière, nous déplorions que la «version longue» des commentaires de Madame Lise Payette sur l'état de l'industrie télévisuelle au Québec n'ait pas été mis en ligne.  Elle ne l'était pas sur le site des Prix Gémeaux lors de notre dernière vérification avant de boucler la Chronique, mais elle s'y est retrouvée peu de temps après, et même en plus avec une version à imprimer.  Merci aux responsables de R.-C.  de nous l'avoir souligné, et à ceux et celles qui nous ont manifesté leur intérêt à lire ce texte.

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 Pauline Julien
Que dire qui n'ait été dit ces derniers jours.  Le départ, annoncé mais néanmoins douloureux, de Pauline Julien a frappé de plein fouet tout un pan de la société québécoise.  On aurait voulu ne pas y croire, un peu comme si on se disait qu'il n'y aura pas d'hiver.  Insomnie Blues.

On ne pourra jamais distiller l'essence de ces gens hors du commun dans une biographie écrite, qu'elle soit sommaire ou encore plus approfondie, comme celle qu'on dit en préparation.  Les textes ne seront que supports à l'évocation de ce qu'elle aura remué dans nos têtes, nos coeurs, nos tripes.

Passion, fougue, engagement, tendresse, chaleur, tout à la fois.  Et générosité de coeur, aussi.  Comme en ce froid matin d'octobre 1969 où elle avait pris rendez-vous, chez elle, avec un jeune photographe-reporter débutant et son aussi jeune compagne.  Deux heures à jaser, à boire du café en bols, à parler de tout mais surtout pas de rien, à faire des photos.  La caméra l'adorait, certes, mais elle l'avait séduite.

Et elle serait peut-être contente de savoir, que près de trente ans après, une des nombreuses images captées lors de cette rencontre occupe toujours un espace privilégié sur le mur du bureau de celui qui était ce jeune photographe-reporter.

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 Beau détour
C'est ce dimanche que s'ouvrait à la National Gallery of Art de Washinton l'exposition Van Gogh's Van Goghs.  Tour d'horizon de la collection permanente de la NGA des toiles du peintre flamand.

Sur ce, nous vous souhaitons à tous et toutes une bonne semaine.

Écrire à Jean-Pierre Cloutier


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