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Les Chroniques de Cybérie
Chronique du 29 avril 1998

© Les Éditions Cybérie inc.

Le 29 avril 1998.

Salutations à tous les Cybériens et Cybériennes!

Cette Chronique n'est optimisée ni pour Netscape, ni pour Internet Explorer, elle l'est pour ses lecteurs et lectrices.

La réaction à l'annonce de la reprise de nos Chroniques avec la collaboration du Webdo a été immédiate, vous avez été des centaines à nous écrire. Merci à tous et toutes de ces messages témoignant de votre attachement à notre travail.

Aussi, samedi dernier, entretien de José Rossi du Webdo et moi-même avec nos amis de la première chaîne de la Radio Suisse Romande, Jean-Marc Sandoz et Pierre Philippe Cadert à l'émission Village Global, disponible en RealAudio.

Cette semaine...

Nouvelle politique québécoise de l'inforoute
Québec soft et multi
Conflit commercial à l'horizon?
Positionnement de Southam/Hollinger
Dossier pub : Le courrier est efficace
Lenteurs, bouchons, engorgement
Lectures rapides
Pour épater la galerie
Beau détour
Errata

 Nouvelle politique québécoise de l'inforoute
C'est ce lundi que la ministre de la Culture et des Communications (MCC), Madame Louise Beaudoin, et le président du Conseil du trésor (CT) et ministre délégué à l'Administration et à la Fonction publique, Monsieur Jacques Léonard, ont dévoilé la nouvelle politique québécoise en matière d'inforoutes, ainsi que le plan de mise en oeuvre de l'inforoute gouvernementale.

Intitulé «Agir autrement» (en 1994, le thème électoral du parti au pouvoir était «L'autre façon de gouverner») le document du MCC comporte cinq grands volets soit l'accès, l'éducation, la culture, l'économie et enfin l'État, ce cinquième volet recoupant le document du Conseil du trésor intitulé «Pour mieux servir les citoyens et les entreprises».

Parmi le train de mesures à hauteur de 12 millions de dollars au cours des deux prochaines années, soulignons un projet pilote visant à doter, dans une région à déterminer, tous les citoyens qui le désirent d'une adresse de courrier électronique personnelle; des crédits de deux millions de dollars réservés à même le Fonds de l'autoroute de l'information (FAI) pour la conception et la diffusion de contenus didactiques sur Internet; l'appui à la mise en place par des entreprises privées d'une société de programmation en ligne dont le rôle sera de constituer une masse critique de contenus et services de qualité, et la création d'un appareil statistique pour documenter l'évolution des entreprises dans la nouvelle économie.

Pour ce qui est du FAI, pour lequel Madame Beaudoin déposait le 7 avril dernier un rapport d'étape, on renonce au principe du concours en lui assignant des objectifs plus structurants venant appuyer des projets liés aux quatre grands objectifs de la politique dont le MCC est principalement responsable.

Concernant la transformation de l'administration publique et le recours aux nouvelles technologies, le document présenté par le président du Conseil du trésor s'intitule «Pour mieux servir les citoyens et les entreprises». M. Jacques Léonard a déclaré que la transformation de l'appareil de l'État était déjà amorcée et que le plan d'action présenté par le Conseil du trésor ne visait qu'à l'accélérer. D'ici l'an 2000, on estime à 350 millions de dollars la valeur des projets qui seront réalisés, excluant ceux du réseau socio-sanitaire.

Le gouvernement s'engage également à proposer des modifications aux lois régissant l'accès aux documents publics et la protection des renseignements personnels, de même qu'à élaborer le cadre juridique et réglementaire devant soutenir l'énoncé de politique québécoise de cryptographie et d'identification électronique.

C'est donc l'ensemble des ministères et organismes de l'administration publiquequébécoise qui sera mis à contribution pour la mise en oeuvre de cette politique que la ministre Beaudoin, lors d'un entretien il y a quelques semaines, qualifiait de «volontariste». Autrement dit, le MCC ne peut forcer les ministères à collaborer, les grandes initiatives doivent venir d'eux. Pour les observateurs dont nous sommes, c'est au cas par cas que l'on devra évaluer les initiatives ministérielles respectives.

Au moment d'écrire ces lignes, peu de réactions encore. La Centrale de l'enseignement du Québec accueille positivement l'ensemble des objectifs de la politique et se réjouit de «retrouver dans la politique plusieurs éléments qui font depuis quelques années l'objet de débats, d'interventions et de recommandations de sa part auprès du gouvernement», mais elle se demande si le gouvernement aura les moyens de sa politique. Même son de cloche pour la Fédération des collèges d'enseignement général et professionnel (CÉGEP) qui estime «insuffisants les 12 millions de dollars que Québec compte investir d'ici deux ans pour mettre en oeuvre sa politique». Pour sa part, l'Association des producteurs en multimédia du Québec (APMQ), dans un communiqué ironiquement disponible uniquement en version papier pour l'instant, se dit satisfaite de la politique, mais promet de demeurer vigilante quant à la réalisation des énoncés. Chez Multimédium on souligne quelques ratés techniques , la conférence de presse télédiffusée, et disponible en RealMedia, aurait suscité un intérêt tel que les serveurs auraient croulé sous le poids de la demande. Dans la presse anglophone, on qualifie la nouvelle politique de «sweeping» (grande envergure) et on se réjouit de ce que l'information et les services gouvernementaux seront offerts en anglais et en français.

Pour sa part, Michel Venne signait aujourd'hui en page éditoriale du Devoir une analyse inquiétante sur certains aspect de la politique dévoilée lundi, Chimères de l'État réseau. Pour Venne, les différentes annonces venues du gouvernement annoncent un virage technologique qui comporte son lot d'écueils, dont la protection des renseignements personnels. Haut de la page


 Québec soft et multi
Jeudi dernier, c'est devant un auditoire composé en grande partie de têtes poivre et sel et l'Oréal Préférence 105 que le ministre d'État québécois à la Métropole, M. Robert Perreault, annonçait des mesures destinées à renforcer «l'emploi des jeunes» dans le secteur stratégique du logiciel et du multimédia. En conférence de presse, le ministre Perreault a annoncé un appui à hauteur de 750 000 $ au Centre de promotion du logiciel québécois (CPLQ) pour «soutenir ses activités de déploiement international au cours des trois prochaines années. Cette démarche nécessitera un investissement total de 3 440 000 $ de la part du Centre».

Le CPLQ (400 membres, plus importante association de producteurs de logiciels au Canada) vise à orienter et soutenir les entreprises québécoises du secteur du logiciel dans la mise en marché de leurs produits au Canada comme à l'étranger. L'industrie du logiciel au Québec : plus de mille entreprises dont la majorité compte plus de dix ans d'existence; 450 domaines d'application.

De plus, le ministre Perreault a annoncé l'octroi d'une subvention de 100 000 $ au Centre de recherche informatique de Montréal (CRIM) pour une étude préliminaire sur l'implantation d'un centre de tests et d'homologation de logiciels, qui serait le troisième du genre au monde. Pour sa part, le Forum des inforoutes et du multimédia (FIM) récolte une aide financière de 300 000 $ pour l'établissement d'une permanence et le financement de ses activités. Enfin, la tenue du 5e Marché international des inforoutes et du multimédia (MIIM) du 13 au 15 mai prochains à Montréal pourra compter sur un appui financier de 60 000 $. Haut de la page


 Conflit commercial à l'horizon?
Le 24 octobre 1995, le Parlement et le Conseil européens émettaient une directive afférente à «la protection des personnes physiques à l'égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces données», directive qui prend effet le 25 octobre prochain. La directive garantit aux citoyens et citoyennes des pays membres de l'Union européenne le libre accès à tout dossier contenant des renseignements personnels sur leur compte, le droit de connaître la provenance de ces données, le droit de faire modifier ces données si elles s'avèrent inexactes, et le droit de recours en cas de traitement abusif de ces données.

De noble visée, la directive ne tenait pas encore compte, au moment de son élaboration, de l'ampleur et de la rapidité du développement d'Internet et du commerce électronique, surtout en son chapitre IV, article 25 où on peut lire que le «transfert vers un pays tiers de données à caractère personnel faisant l'objet d'un traitement, ou destinées à faire l'objet d'un traitement après leur transfert, ne peut avoir lieu que si, sous réserve du respect des dispositions nationales prises en application des autres dispositions de la présente directive, le pays tiers en question assure un niveau de protection adéquat».

C'est donc tout le secteur des cartes de crédit, du voyage, et aussi du commerce électronique qui est visé par cette directive.

Et voilà où le bât blesse, du moins pour le gouvernement américain qui n'entend pas imposer à l'industrie des normes en matière de protection des renseignements personnels. Dans son texte de politique sur le commerce électronique, l'administration américaine dit préférer des initiatives privées de l'industrie, de concert avec les groupes de protection des droits des consommateurs, à une intervention de l'État. À défaut d'en arriver à un cadre de protection adéquate des renseignements personnels, elle se dit disposer à réévaluer cette politique.

Mais les initiatives du secteur privé américain en matière de normes relatives à la protection des renseignements personnels sont accueillies avec réserve par les grandes sociétés. Par exemple, TRUSTe, une initiative indépendante sans but lucratif, n'a pu recueillir l'adhésion que de 54 entreprises.

Dans son essence, la directive européenne interdirait le commerce électronique de ses ressortissants avec des entreprises américaines en raison de l'utilisation très répandue sur les sites américains de logiciels servant à établir des profils de clientèle (comme SelectCast) et aussi des fichiers témoins (cookies) car elle n'offre aucune garantie de protection adéquate.

Vu d'un autre côté, la directive exclurait du marché potentiel des entreprises américaines les 350 millions d'Européens et Européennes, une perspective peu reluisante et qui inquiète le lobby américain des affaires. Ira Magaziner, principal conseiller de l'administration Clinton dans le dossier des inforoutes, se dit confiant de pouvoir trouver une solution avant l'entrée en vigueur de la directive.

Pour Richard Pfohl, conseiller politique de la sénatrice démocrate de Californie Diane Feinstein, une solution du secteur privé doit arriver avant le mois de juillet, sinon le Congrès américain interviendra. Rappelons que pas moins de 80 projets de loi en matière de protection de renseignements personnels sont à l'étude par les législateurs américains. Haut de la page


 Positionnement de Southam/Hollinger
La chaîne canadienne de journaux Southam annonçait la semaine dernière l'arrivée sur le Web de Canada.Com, un moteur de recherche avec interface d'interrogation bilingue (français/anglais) couplé de divers services offerts en anglais (nouvelles, météo, horoscopes, loteries, etc.). Canada.Com exploite la puissante technologie Inktomi, aussi utilisée entre autres par le très populaire moteur de recherche HotBot. Avec la présentation d'une interface de recherche à valeur ajoutée d'information et d'actualités, Canada.Com rejoint d'autres services du genre comme Excite, Infoseek, Lycos et Netcenter de Netscape.

Mais que faut-il y voir? Comme le rapportait récemment Paul Cauchon dans le quotidien Le Devoir, le président du groupe Hollinger, Conrad Black, qui détient 58,6 % de Southam, a préparé récemment l'industrie de la presse au lancement d'un quotidien national prévu pour l'automne. Le tirage initial de ce quotidien qui pourrait, selon certaines sources, s'appeler The Canadian, sera de 200 000 exemplaires. C'est une histoire de très gros sous: Southam prévoit investir entre 100 et 130 millions $ dans ce nouveau quotidien jusqu'à ce qu'il atteigne le seuil de rentabilité, soit d'ici cinq à sept ans.

Cauchon signale un article du Columbia Journalism Review qui trace un portrait de Black, propriétaire de 58 des 106 quotidiens au Canada (37 % du tirage national des quotidiens au pays), dont Le Droit de Hull/Ottawa et Le Soleilde Québec. Black, qui a déjà dit que de nombreux journalistes étaient «ignares et paresseux, dogmatiques, intellectuellement malhonnêtes et inadéquatement encadrés», est également très présent aux États-Unis car, depuis 1986, il y a acheté 400 journaux pour en revendre 160 en novembre dernier. Il est également propriétaire du Daily Telegraph de Londres et du Jerusalem Post qui vient de fusionner avec un concurrent, le bihebdomadaire Jerusalem Report.

Et Canada.Com dans tout ça? Excusez le détour, on y arrive. On constate depuis un certain temps, comme nous le disions plus haut, une tendance, que certains qualifieraient de lourde, à l'intégration de contenus d'information aux moteurs de recherche.

La prochaine bataille de Hollinger et Conrad Black pour une part plus grande du marché de l'information se livrera-t-elle, en partie, sur le Web? Permettez-vous de le croire. Détenant les droits sur le contenu de plus de 350 publications, Black serait en mesure de réussir là où échouait récemment NewsWorks, un consortium de 140 journaux qui visait à créer un guichet unique de l'information. Haut de la page


 Dossier pub : Le courrier est efficace
Si vous êtes abonné à certains bulletins diffusés par courrier électronique, vous aurez à coup sûr remarqué que certains affichent de la publicité sous forme de texte, généralement quatre ou cinq lignes bien identifiées, un nom d'entreprise, un produit, une adresse Web. Efficace? Oui, si on en croit une nouvelle étude de InformationWeek selon laquelle ces pubs influencent 44 % des personnes qui les voient, et 40 % de ces personnes visitent les sites des annonceurs. Selon les auteurs de l'étude, l'intérêt principal réside dans le ciblage possible de la clientèle car la plupart des bulletins par courrier électronique s'adressent à des groupes d'intérêt spécifiques. Haut de la page


 Lenteurs, bouchons, engorgement
Toutes les études le confirment, une des principales critiques des utilisateurs et utilisatrices du réseau est la lenteur de chargement des contenus sur le Web. Un des principaux freins à l'utilisation de contenus multimédias en ligne est le problème de bande passante. En fait, les bouchons de circulation sur les inforoutes sont fréquents. Pour avoir l'heure juste sur la congestion inforoutière Internet Traffic Report. Une fois l'heure, un serveur consulte le débit réel des principales dorsales en Amérique du nord, Amérique du Sud, Europe et Asie et affiche les résultats sous forme de tableau. Quatre conditions: feu vert (normal), feu jaune (lent), feu rouge (mauvais) et X (pas de réponse). De plus, des graphiques illustrent le rendement du réseau sur une période de 24 heures et de sept jours. En voyant les écarts ainsi affichées, vous comprendrez plus aisément les bouchons de circulation qui engendrent parfois tant de frustration chez ceux et celles qui parcourent les inforoutes. Haut de la page


 Lectures rapides
«Au début, le Web était texte». C'est ainsi que Amy Gahran débute l'éditorial du numéro un de Contentious, un nouveau Netmag consacré à la profession de l'écriture dans les cybermédias. Elle nous rappelle ce qu'était le Web de Mosaic en 1994 : fonds gris, peu d'illustrations, surtout du texte. C'était l'époque des grands espoirs pour les écrivains et rédacteurs, libérés des contraintes de coûts d'impression et de logistique de distribution des imprimés, heureux des nouveaux marchés qui allaient s'ouvrir. Mais attention, prévient Gahran, peu d'éditeurs de cybermédias issus des médias traditionnels sont soucieux de se procurer du matériel original, préférant réchauffer pour leurs sites Web les restes sortis des rotatives. En outre, de nombreuses entreprises de création de sites Web consacrent des ressources disproportionnées à la mise en page et au clinquant, et négligent l'essence même d'une présence sur la Toile, soit le contenu. Entre ces deux extrêmes, des exceptions, bien sûr, mais les conditions du marché sont difficiles et ont forcé à la fermeture des produits éditoriaux connus. Toutefois Gahran note avec optimisme un retour aux contenus solides après l'étape des contenants tapageurs, le Web de demain sera celui des gens qui ont des choses à dire. Contentious se propose de publier mensuellement; à inscrire dans les signets des producteurs de contenus.

E-zine, Webzine, cybermédia ou... NetMag? Tiens, pas bête comme désignation d'une publication en ligne. Et elle nous vient d'un éditorial du... NetMag MarketSpace qui, malgré son nom, est publié en français par AltaVista France et Digital. NetMag, donc, «Simple question d'usage. Parce qu'en France on parle plus volontiers de "Mag" que de "Zine" et du "Net" plutôt que de "Web". Parce que l'on ne prend pas le "politain" pour se déplacer à Paris, parce que l'on ne se fait pas un petit "ma" quand on a choisi une soirée dédiée au septième art, ou parce que l'on ne lit pas un "zine" pour s'informer des dernières nouvelles de la semaine [...] pour une raison syntaxique aussi. L'usage étant dans l'Hexagone de conserver le préfixe plutôt que le suffixe d'un mot pour l'abréger.» L'expression collera-t-elle? Elle a au moins l'avantage d'être moins incongrue que certaines autres propositions comme l'horrible «mél». MarketSpace, un NetMag d'entreprise à explorer, actualisation hebdomadaire.

«Avec tout l'argent qui a été investi dans l'intégration des nouvelles technologies dans les écoles (Internet en particulier), peut-on douter qu'il s'agisse de "matériel didactique"?» C'est la question que pose le bulletin de l'Infobourg dans le cadre plus large du débat de la publicité dans les manuels scolaires. «Certains sites Web pourront peut-être même bientôt être associés à des "manuels scolaires"... Et la publicité dans tout ça? Serait-ce un autre exemple du fait que les phénomènes liés à l'avènement d'Internet échappent souvent à tout contrôle? Faudra-t-il s'offusquer de la présence de publicité dans les sites Web que les élèves consulteront dans le cadre de leurs travaux scolaires? En classe comme à la maison? Peut-être aurons-nous l'occasion d'en reparler...». Ça, oui, à n'en pas douter. Haut de la page


 Pour épater la galerie
Un très beau site sur les galeries d'art en France et à Paris (on me dit qu'il y a distinction), les expositions en Europe, les musées, les foires d'art, c'est L'Officiel des Arts, un site d'apparition récente sur la toile artistique. Nous avons bien aimé que L'ODA réserve une place de choix à la photographie dans sa section «Itinéraires». Le site offre aussi l'accès à une base de données sur les galeries d'art, possibilité de recherche simple ou multi-critères. Bien que la présentation d'ensemble de L'ODA soit quasi-minimaliste et axée sur les données et références, les amateurs d'art trouveront une liste de 500 sites Web explorant la thématique artistique dans la section «Le guide de l'art en ligne». Le site est une réalisation de Barbary & Courte, abonnés de longue date à nos Chroniques qu'il nous fait plaisir de vous faire découvrir. Haut de la page


 Beau détour
On a, entre autres, trouvé sur l'ODA la très élégante présentation de «Vlady : Le peintre du paradoxe» que les concepteurs du site (ScienceTech/E-Design) décrivent comme «étrange aérolithe échappé de la révolution russe et pourtant si proche de la Renaissance italienne.» Alerte au Chiapas : Vlady travaille présentement à un portrait de Tatic (qui signifie petit père en langue maya), surnom donné par les Indiens du Chiapas à leur évêque, Mgr. Samuel Ruiz. «L'art doit s'alimenter aux forces vives de la tragédie humaine» et, malgré ses 75 ans passés, Vlady n'hésitera pas à se rendre au Chiapas pour réaliser les croquis préliminaires à la réalisation de ce tableau. Un récit fascinant, un artiste à découvrir. Haut de la page


 Errata
Dans notre édition précédente (Publicité en ligne : Remous au Québec), nous identifions Me Éric Franchi comme trésorier du Forum des inforoutes et du multimédia (FIM) et membre du cabinet Lapointe Rosenstein. En fait, Me Franchi est secrétaire et administrateur du FIM et ne fait plus partie de l'étude Lapointe Rosenstein. Nos excuses auprès des parties concernées. Nous rendrons compte la semaine prochaine de l'évolution de ce dossier.


Sur ce, bonne semaine à tous et à toutes,

Écrire à Jean-Pierre Cloutier

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