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Les Chroniques de Cybérie
Chronique du 10 octobre 1997

© Les Éditions Cybérie inc.

Le 10 octobre 1997.

Salutations à tous les Cybériens et Cybériennes!

Cette Chronique n'est optimisée ni pour Netscape, ni pour Internet Explorer, elle l'est pour ses lecteurs et lectrices.

Cette semaine...

La technologie poussante brevetée
Cher oncle Bill...
Microsoft et Netscape : Pas plus compatibles qu'avant
Nouvelles publicités controversées pour le Mac
Corel : Délit d'initié?
An 2000 : Le vérificateur général inquiet
Accès à l'information : Pas évident
Guevara : Trente ans après
Raul Ernesto Cruz : Trente jours après
Le chiffre de la semaine : 5 000 dollars
Beau détour
Le 12/18

 La technologie poussante brevetée
«L'échange entre un diffuseur et un abonné d'une structure de contrôle ou de métadonnées qui automatise la livraison ("consistent") d'information».  Belle description de la technologie poussante (push), claire, sans équivoque.  Mais les Pointcast, Netcaster de Netscape et Channel Definition Format (CDF) de Microsoft n'ont qu'à bien se tenir, cette description vient de faire l'attribution d'un brevet par les autorités américaines à la société Intermind qui entend vendre des licences d'exploitation de la technologie qu'elle dit avoir été la première à mettre au point au début des années quatre-vingt-dix.  Intermind a reçu une confirmation écrite de l'octroi du brevet, il ne resterait que quelques formalités administratives à remplir.  La petite société de Seattle qui tentait, tant bien que mal, de commercialiser son système de technologie poussante Intermind Communicator dit maintenant vouloir se satisfaire des revenus engendrés, espère-t-elle, par les droits de licences sur le brevet qu'elle détient.

Les gros joueurs de la technologie poussante n'ont pas encore commenté en détail la nouvelle.  Cependant, comme le précisait une dépêche du service News.Com, les principales entreprises visées par Intermind compteront un allié de taille, soit Microsoft, qui pourrait bien contester la validité du brevet devant les tribunaux.  Et comme dans un tel cas l'argent est le nerf de la guerre... Haut de la page


 Cher oncle Bill...
Si l'emprise que détiennent Microsoft et son fondateur Bill Gates sur les destinées de la technologie sont contestées sous bien des formes, un nouveau mouvement se dessine, mené par nul autre que le militant anti corporatiste américain Ralph Nader.  Les 13 et 14 novembre prochains se tiendra à Washington la conférence Appraising Microsoft's Global Strategy qui risque de jeter les bases du mouvement pro-consommateur (et donc anti-monopole) de la société de l'information.  On y analysera, entre autres, la stratégie à long terme de Microsoft, le concept de péage sur les inforoutes, les mesures gouvernementales destinées à freiner la constitution de monopoles.  Mais le débat se tiendra-t-il en l'absence du principal intéressé, Bill Gates?  Pas s'il n'en tient qu'à Ralph Nader qui l'invite, par voie d'une «lettre du type Cher oncle Bill», à prononcer un discours à l'occasion de cette conférence.  Après tout, souligne Nader à son correspondant, n'a-t-il pas lui-même prôné dans son livre à succès «La route du futur», le besoin d'engager un dialogue ouvert sur l'avenir de la société en cette époque de bouleversements technologiques sans précédent?  Nader invite aussi le vice-président Al Gore, grand ami des technomagnats, à venir échanger avec les participants à la conférence.  Aucun des deux invités de marque pressentis n'a encore répondu à l'invitation.

Pendant ce temps, la société Sun Microsystems annonçait mardi qu'elle intentait une poursuite contre Microsoft en raison de la non conformité des applications Java dans la version 4.0 du fureteur Internet Explorer.  Selon Sun, Microsoft est tenu par contrat de livrer, lorsqu'elle les intègre à ses produits, des applications Java entièrement compatibles, ce qui n'est pas le cas avec la plus récente version de l'IE, pas plus qu'avec la trousse de développement Java (Software Development Kit, SDK) .  Microsoft a répondu que la prétention de Sun était «outrageous», et qu'elle n'allait pas commenter les détails de l'affaire déjà devant les tribunaux. Haut de la page


 Microsoft et Netscape : Pas plus compatibles qu'avant
Malgré les promesses d'une plus grande compatibilité dans leurs produits, Netscape et Microsoft continuent de miser sur leurs différences, et d'offrir des fonctionnalités distinctes.  C'est ce que Web Week relève avec la sortie de l'Internet Explorer en version 4 dont les possibilités de technologie poussante (Channel Definition Format et HTML dynamique) ne permettent pas une réception adéquate par les utilisateurs de Netscape.  Selon de nombreux développeurs de contenus, les choix sont difficiles : opter pour une plate-forme plutôt qu'une autre, ou produire tous les contenus en double pour satisfaire l'ensemble de la clientèle. Haut de la page


 Nouvelles publicités controversées pour le Mac
«Nous allons dire au monde entier que nous sommes différents».  C'est la promesse qu'a fait Steve Jobs à l'occasion de l'événement Seybold 97 où il avait été invité à s'adresser aux chefs d'entreprises du monde de l'édition (allocution de Jobs en RealAudio).  Steve Jobs parlait de la nouvelle offensive publicitaire de Apple sous le thème «Think Different», pensons différemment.

C'est ainsi que, outre les publicités télévisées, on verra l'astronaute Buzz Aldrin et l'inventeur Thomas Edison sur des abribus, Pablo Picasso et Martha Graham sur des murales, Gandhi, Einstein et Mohammed Ali sur des panneaux-réclame, et la militante américaine des droits de la personne Rosa Parks sur les flancs d'autobus et autocars.

Certains commentateurs comme Michael Markman (ancien employé et publiciste chez Apple) trouvent l'idée de la nouvelle campagne géniale.  On ne vend pas un ordinateur, on vend l'esprit de découverte, de réalisation.  En revanche, d'autres comme Don Crabb disent éprouver un réel ennui à la vue de cette campagne qui s'éloigne, justement, du produit dont on veut stimuler les ventes.  Crabb déplore qu'Apple ne lui dise pas quels sont les nouvelles fonctionnalités, les nouveaux produits, et comment ils pourront l'aider, lui, à mieux réaliser son potentiel.  Selon Crabb, Apple tombe allègrement dans le sophisme en associant ces figures historiques à ses produits.

Ces nouvelles publicités sont l'oeuvre des créatifs de l'agence TBWA Chiat/Day qui a repris de BBDO West (Los Angeles) les rennes des campagnes de Apple en août dernier.  TBWA Chiat/Day avait signé pour Apple, en 1984, la publicité choc dans laquelle on voyait une femme détruire à coup de massue l'écran géant de Big Brother par lequel il s'adressait à un auditoire «captif».  Lu sur un autre site qui traite de la nouvelle campagne de publicité de Apple, cette citation de Marshall McLuhan : «Les gens lisent les publicités pour des choses qu'ils possèdent déjà.  Ils ne lisent pas les pubs en vue d'acheter, mais bien pour se rassurer qu'ils ont déjà fait le bon choix.»  À méditer. Haut de la page


 Corel : Délit d'initié?
Le fondateur et premier dirigeant de la société Corel, Michael Cowpland, s'est vu dans l'obligation d'expliquer certaines de ses transactions boursières alors que la Commission des valeurs mobilières du Québec et la Ontario Securities Commission s'intéressent à un délestage d'actions survenu en août dernier.

Le 24 septembre, Cowpland se dit peu inquiet par l'annonce de sa propre société selon laquelle elle accusait des pertes de l'ordre de 32 millions de dollars au troisième trimestre (se terminant le 31 août).  Les ventes de son logiciel Corel Draw plafonnent, et l'acquisition de WordPerfect tarde à produire des résultats concrets, mais le timonier de Corel garde confiance malgré la forte concurrence qui l'oppose au géant Microsoft.  Le lendemain, 25 septembre, Corel annonce que les pertes pour le quatrième trimestre (se terminant le 30 novembre) seront de l'ordre de 15 à 20 millions de dollars, et que 1998 sera une année de croissance zéro.  Il n'en fallait pas plus pour que le titre de Corel en bourse tombe d'environ trois dollars pour échouer à 5,55 $ l'action le 3 octobre dernier.

L'industrie de la haute technologie repose sur le capital de risque.  On mise sur un bon coup, on investit à long terme, on cherche l'occasion, et il faut savoir encaisser les fluctuations.  Mais là où les actionnaires de Corel commencent à se sentir floués, c'est lorsqu'on apprend que Michael Cowpland s'est départi, entre le 11 et le 14 août, du quart des titres qu'il détenait dans Corel (2 431 200 actions), 20,5 millions de dollars en tout, prix de vente unitaire des actions entre 8,20 $ et 8,80 $.  La question est de savoir s'il y a eu délit d'initié, c'est-à-dire si Cowpland savait, au moment de la vente de ses actions, que Corel essuierait d'importantes pertes pour le troisième trimestre qui se terminait quinze jours plus tard.

Le délit d'initié (insider trading) survient lorsqu'une personne détient des informations privilégiées qui peuvent influer sur le cours d'un titre en bourse, et qu'elle utilise cette information à ses fins, avant qu'elle ne soit rendue publique.

Y a-t-il eu, de la part de Michael Cowpland, délit d'initié?  Difficile de prétendre qu'il ignorait les résultats financiers de Corel, et leur effet certain sur le cours des actions, deux semaines avant leur annonce.  Cowpland a expliqué au Ottawa Citizen, lundi dernier, qu'il a vendu ce lot d'actions en vue de rembourser des emprunts contractés pour payer ses transactions antérieures et les impôts afférents.

Au Canada, le délit d'initié relève de lois provinciales.  Cependant, l'information sur les enquêtes menées par la Commission des valeurs mobilières du Québec ou la Ontario Securities Commission sont confidentielles, impossible même de savoir si une enquête est en cours avant qu'elle n'aboutisse à des résultats probants, ou qu'un avis d'audience de témoins soit émis.  Mais l'affaire a laissé un goût amer à bien des détenteurs d'actions de Corel, dont la plupart des employés qui sont eux-mêmes actionnaires.

Entre temps, Corel mise énormément sur la sortie prochaine de son Video Network Computer, un produit de sa filiale Corel Computer Corp. qui intègre la voix, la vidéo et les données.  Prix de lancement : 700 $ US. Haut de la page


 An 2000 : Le vérificateur général inquiet
Le Bureau du vérificateur général du Canada s'inquiète du passage à l'An 2000 pour les ordinateurs, ce fameux problème du «00» dans le code de date de l'année.  Dans son plus récent rapport présenté cette semaine, le BVG dit s'être penché sur les risques auxquels étaient exposés les programmes et les opérations du gouvernement en raison du dérèglement possible des systèmes informatiques.  Il en conclut que «l'état actuel de préparation du gouvernement au passage à l'an 2000 le place dans une situation particulièrement vulnérable, compte tenu du temps limité qu'il reste pour la conversion, la mise à l'essai et la mise en oeuvre.»  Ceux et celles qui connaissent les rapports du BVG ne seront pas déçus de celui-ci.  C'est un dossier très complet qui nous est présenté, où on explique avec clarté les enjeux, tenants et aboutissants de la question pour l'administration fédérale.  En fin de chapitre, la réponse du Secrétariat du Conseil du Trésor concernant les mesures qui sont prises pour pallier à ce problème. Haut de la page


 Accès à l'information : Pas évident
Bien que l'Assemblée nationale du Québec n'ait pas encore repris ses travaux, les commissions parlementaires n'en continuent pas moins de siéger, dont la Commission de la Culture et des Communications qui procède en ce moment à une consultation générale et tient des auditions publiques sur le rapport quinquennal de la Commission d'accès à l'information.  Ce mardi, le journaliste Michel C. Auger est venu présenter la position de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ), association qui rassemble sur une base volontaire 14 000 journalistes et cadres de l'information dans plus d'une centaine de médias écrits et électroniques du Québec.  C'est bien connu, les journalistes et médias sont de grands utilisateurs des mécanismes d'accès à l'information, il en va du droit du public à savoir.  Cependant, inquiétude de la Fédération à l'égard des «développements des dernières années puisque d'importantes brèches ont été pratiquées dans la loi au fur et à mesure que la Cour du Québec a eu à interpréter plusieurs de ses articles.  Il n'est pas normal, à notre avis, que cette cour renverse presque systématiquement, dans 78 % des cas, les décisions de la Commission d'accès à l'information, et qu'elle interprète la loi tout aussi systématiquement en faveur de l'administration publique et contre les citoyens qui veulent avoir accès à l'information gouvernementale.  Ceux-ci perdent leur cause devant cette cour dans 73 % des cas contre seulement 13 % pour l'administration publique.»

Un peu plus tôt en journée, Me Micheline McNicoll, spécialiste de l'accès à l'information et de la protection de la vie privée, du bureau du Protecteur du citoyen, remettait en question les mesures gouvernementales.  Selon Me McNicoll, «si le passé récent est garant de l'avenir, il y a certes lieu de s'inquiéter et de se demander ce que sont devenus les motifs qu'avait l'Assemblée nationale, en 1982, de s'engager dans la voie de la transparence administrative et de la protection de la vie privée.  En effet, les motifs de l'heure, que ce soit le contrôle et le resserrement des dépenses gouvernementales, ou la volonté de promouvoir l'utilisation et le développement des technologies de l'information et des communications, semblent tous converger vers une certaine opacité des faits et gestes de l'administration et une surveillance accrue de ceux des citoyennes et citoyens.»  Et d'ajouter la représentante du Protecteur du citoyen : «Que ce soit via la lutte à l'évasion fiscale et au travail au noir, ou l'instauration de l'assurance-médicaments, la carte du citoyen ou la carte-santé, la concentration des données sur les personnes, de même que leur utilisation à de multiples fins déclarées ou occultées, induisent une tendance lourde vers l'encerclement de la citoyenne et du citoyen dans un filet administratif qu'il est de plus en plus difficile de comprendre et de contrôler.»

En clair, selon l'APJQ, il devient de plus en plus difficile d'obtenir des renseignements sur le fonctionnement de l'administration publique et, selon le Protecteur du citoyen, cette dernière amasse et couple de plus en plus de renseignements sur nous.  Et certains parlementaires et administrateurs appellent ça des choix de société.  À vous de choisir. Haut de la page


 Guevara : Trente ans après
De nombreuses cérémonies, à Cuba et ailleurs, commémoreront le trentième anniversaire de la mort de Ernesto «Che» Guevara.  Comme nous le soulignions en juin dernier, le personnage connaît un regain de popularité, Hollywood se prépare même à lui consacrer un film.  Le Monde diplomatique publie un article de Ahmed Ben Bella, premier président de l'Algérie indépendante en 1962.  Sur le site francophone che guevara, une entrevue avec le fils du Che, Camilo, présentement employé au ministère cubain de l'Agriculture et de la pêche, qui commente la célèbre photo du Che, celle que tout le monde connaît.  «J'aime beaucoup cette photo.  Elle est très belle et très impressionnante.  Il s'agissait d'un momment douloureux de l'histoire de Cuba.  En présence de Jean-Paul Sartre et de sa femme, Fidel faisait un discours très émouvant sur le drame qui s'était déroulé la veille.  En effet, le bateau La Coubre contenant des armes belges et françaises avait explosé dans le port de La Havane.  Un acte terroriste des USA faisant 100 morts.  On voit donc sur cette photo un visage meurtri par la douleur et l'émotion.  Voilà le récit qu'on m'en a fait.»  Aussi sur ce site, une entrevue avec Pierre Kalfon, journaliste, écrivain et diplomate, sur l'homme qui se cachait derrière le Che. Haut de la page


 Raul Ernesto Cruz : Trente jours après
Une vague d'attentats à la bombe a récemment perturbé la quiétude des endroits de villégiature cubains.  Les autorités de l'île ont accusé des agents extérieurs, la communauté anti-castriste de Miami a dit y voir le signe d'une opposition radicale au régime en place à Cuba.  Début septembre, la police cubaine arrêtait un ressortissant salvadorien, Raul Ernesto Cruz, et l'accusait d'avoir perpétré les attentats.  Même réaction des anti-castristes, poudre aux yeux et bouc émissaire.  Le Miami Herald, qu'on ne peut accuser d'être en sympathie avec le régime de Fidel Castro, a enquêté à San Salvador, question de savoir qui est au juste Raul Ernesto Cruz.  L'homme prétend avoir effectué son premier séjour à Cuba en juillet, après avoir acheté d'un ami un forfait vacance que ce dernier avait gagné dans une loterie, mais dont il ne pouvait profiter manque de temps.  L'enquête révèle qu'il n'y a jamais eu de telle loterie.  Les billets pour ce voyage, et ses visites subséquentes sur l'île, ont été payés comptant, en dollar US, et ramassés à l'agence de voyage par des tiers.  L'enquête laisse entrevoir un récit sombre et ténébreux, digne des meilleurs Graham Greene et John Le Carré.  Il ne manque plus à Raul Ernesto Cruz qu'un passeport canadien. Haut de la page


 Le chiffre de la semaine : 5 000 dollars
C'est ce que vaut un passeport canadien vierge sur le marché bleu selon David Brown, spécialiste en sécurité gouvernementale et ex-directeur des services de renseignement au ministère canadien de l'Immigration, cité cette semaine dans le quotidien Ottawa Citizen.  Drôle de calcul car deux hommes arrêtés le printemps dernier à Ottawa pour possession illégale de douze passeports canadiens, Yacoub El Fadawi et Hanna Mallouk, ont été accusés de recel de biens volés d'une valeur de moins de 5 000 $.  Serait-on, demande oblige, aux prises avec une poussée inflationniste?  Cette attention nouvelle que l'on porte aux petits carnets bleus est, bien sûr, liée à l'affaire du Mossad dont des agents, porteurs de passeports canadiens, ont été arrêtés à la suite de la tentative d'assassinat d'un haut dirigeant du mouvement islamiste fondamentaliste Hamas. Haut de la page


 Beau détour
«Les caractéristiques les plus recherchées du design contemporain sont l'économie, la sobriété et la simplicité», d'après Paola Antonelli, conservateur adjoint de l'exposition Contemporary Design from the Netherlands, qui se veut une célébration de l'attitude de minimalisme qui caractérise le design contemporain néerlandais.  On y présente 36 objets conçus au cours des dix dernières années par un groupe de designers néerlandais associés aux mouvements Droog Design et Kobe.  Le beau et l'utile avec le polyuréthane, le bois, l'acier, les fibres, et le verre.  Pour moi, ce sera les patères, la bibliothèque pliante, le pèse-lettres et l'huilier. Haut de la page


 Le 12/18
Il y a 12 mois, dans la Chronique du 11 octobre 1996, nous vous avons proposé trois sites pour suivre l'évolution de la situation en Israel et en Palestine : le Jerusalem Post, Ariga et le site de l'Université de Birzeit (en Cisjordanie).  Nous vous avons aussi signalé le magazine britannique Tower où vous pourrez lire comment le gouvernement suédois, dirigé par le Parti social-démocrate, va à l'encontre de la tendance internationale en augmentant les dépenses publiques, et affecte, entre autres, un milliard de dollars dans les secteurs de la santé, du bien-être social et de l'éducation.  Il a aussi été question dans cette Chronique de réglementation des réseaux, de protection des droits d'auteur, et d'une importante étude sur le marché publicitaire en ligne.

Et le 12 avril 1996, un site sur la maladie de la «vache folle» et le prion, cet agent infectieux découvert par le biologiste Stanley Prusiner qui vient de remporter le prix Nobel de médecine ou de physiologie.  Et le Manifeste du Unabomber, Theodore Kaczynski dont le procès devrait débuter en décembre; le processus de sélection du jury vient de commencer.  Il a aussi été question dans cette Chronique du Musée de la publicité, du Armani Exchange et de Formule 1.

Sur ce, je vous souhaite une excellente semaine,

Écrire à Jean-Pierre Cloutier

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