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Les Chroniques de Cybérie
Chronique du 26 septembre 1997

© Les Éditions Cybérie inc.

Le 26 septembre 1997.

Salutations à tous les Cybériens et Cybériennes!

Cette Chronique n'est optimisée ni pour Netscape, ni pour Internet Explorer, elle l'est pour ses lecteurs et lectrices.

Cette semaine...

Vie privée : Projet de secrétariat non crédible
Technologie du pousser : Avenir incertain
Informatique au foyer : Le fossé persiste
Webmestre, moi?
Qui est Mark Horowitz?
Rentrée politique à Ottawa
Pouvoir technopolitique
TRS-80 : Vingtaine bien sonnée
Webdo Mag numéro 2
Et chez Branché...
En bref
Beau détour
12/18
Rappel

 Vie privée : Projet de secrétariat non crédible
La Conférence internationale sur la vie privée qui se déroulait cette semaine à Montréal avait pour but, entre autres, de donner naissance à un Secrétariat de la vie privée qui aurait son siège dans la métropole québécoise.  Mais si le projet voit le jour, ce sera sans l'aval des acteurs déjà présents dans le débat, qui jouissent d'une grande crédibilité.  En effet, le principal organisme de défense du droit à la vie privée, Privacy International (PI), met en doute l'intégrité, voire l'utilité du projet.

Par voie de communiqué diffusé aux nombreux organismes et intervenants du milieu, et qui nous a été transmis, le directeur de PI, Simon Davies, a déclaré que «d'après le synopsis communiqué le mois dernier par Raymond Doray [Ndlr. président de la Société de la Conférence internationale sur la vie privée], il est évident que les architectes de cette proposition comprennent peu ou pas du tout la dynamique de réforme en matière de vie privée.»  M. Davies voit notamment des conflits d'intérêts en raison du rôle de lobbyistes corporatifs et de conseillers juridiques auprès des entreprises et des promoteurs de l'idée d'un tel Secrétariat.  Davies se dit ouvert à un dialogue constructif, mais précise qu'il est hors de question, du moins pour le moment, qu'il y ait collaboration officielle de PI au projet.  Il invite tous les autres organismes voués à la défense ou à la réforme du droit à la vie privée à adopter une position similaire.

Comme les cybermédias étaient frappés d'exclusion de la Conférence, il faudra lire les journaux pour connaître la réaction des promoteurs du projet de Secrétariat montréalais de la vie privée.  Justement, sur cette décision des organisateurs de ne pas accréditer les médias en ligne, Davies nous a déclaré qu'il s'agissait d'une preuve de «myopie» de la part des organisateurs.  «Les médias en ligne, plus que tous les autres, comprennent à fond l'importance de ces questions» nous a-t-il écrit.  Rappelons que Simon Davies est présentement professeur invité au centre de recherche sur la sécurité informatique de la London School of Economics.

Par ailleurs, soulignons la tenue les 2 et 3 octobre à St-John's (Terre-Neuve) d'un atelier sur la télésanté et le respect de la vie privée, Le respect de la vie privée et la confidentialité sur l'Inforoute Santé.  Il s'agit d'une initiative menée dans le cadre d'un partenariat entre Santé Canada, Industrie Canada et le consortium CANARIE.  La convergence des technologies ouvre la voie aux soins de santé à distance, et il convient de protéger l'information personnelle liée à l'état de santé des individus, renforcer la confidentialité traditionnelle entre le médecin et ses patients, et garantir l'intégrité des réseaux qui relient les différents éléments du système de santé, questions sur lesquelles les participants se pencheront.  Citons ici le dossier très complet du Electronic Privacy Information Center sur la confidentialité des informations médicales qui fait partie du serment d'Hippocrate. Haut de la page


 Technologie du pousser : Avenir incertain
Après l'euphorie initiale engendrée par la technologie du pousser (push) et incarnée par des services comme PointCast, certains observateurs se ravisent et prédisent l'extinction à terme de cette méthode de livraison d'information à la carte.

Devant la multiplication des sources d'information disponibles sur l'Internet, et les problèmes d'embouteillage qui ralentissent la circulation de cette information, l'industrie avait senti que la clientèle des réseaux avait besoin d'un petit coup de... push.  Le principe est simple.  À partir d'un menu à la carte, l'utilisateur détermine un ensemble de «canaux» spécialisés d'information en fonction de ses goûts et besoins.  Selon les paramètres établis par l'utilisateur, ce dernier recevra soit en continu, soit ponctuellement, des mises à jour d'informations susceptibles de l'intéresser.

La semaine dernière, Jupiter Communications tenait une conférence réunissant les producteurs et diffuseurs de contenus en ligne.  Selon un compte rendu de ZDNet, rien n'est clair pour l'avenir de la technologie du pousser.  Microsoft a proposé la norme CDF (Channel Definition Format) qui a été acceptée par d'autres diffuseurs sauf, pour l'instant, Netscape qui tient mordicus à son système appelé Netcaster.  On entrevoit des possibilités de transmission de canaux de données par satellite, le service DirectPC dérivé de la technologie naissante DirectTV.  La société Airmedia propose un système de récepteur sans fil qu'on branche à un téléviseur, technologie qui contourne l'utilisation d'un ordinateur et le branchement à l'Internet.  Nombre d'autres services sont en préparation.

Pour Ross Rubin, analyste des technologies Internet chez Jupiter, la situation présente une certaine ironie.  «Une des promesses de la technologie du pousser était que je n'allais pas devoir me promener sur une dizaine de moteurs de recherche pour trouver l'information que je cherchais, que l'information me parviendrait directement.  Mais avec la multiplication des services et systèmes de technologie du pousser, tout ce qu'on fait c'est de diviser le gâteau en plusieurs petits morceaux.»

Cette semaine, la société Editor & Publisher Co. publiait un rapport sur l'industrie des services de la technologie du pousser, rapport selon lequel les diffuseurs qui ont recours à cette technologie inondent leurs abonnés d'information inutile, et leur laissent peu de moyens de véritablement sélectionner les contenus informationnels.  Le résultat est une désaffection de la part de la clientèle, problème auquel les auteurs du rapport prétendent avoir trouvé solution.  Deux conseils aux diffuseurs : éviter la surenchère pour vanter les services et trouver des applications véritablement utiles.  Simple?  Si on se fie à notre expérience, la commande est grosse pour les marchands du temple. Haut de la page


 Informatique au foyer : Le fossé persiste
Selon de nombreuses études, l'année 1997 devait connaître une hausse considérable du nombre de foyers disposant d'un ordinateur.  Or, aux États-Unis, même si les ventes sont bonnes, elles ne contribuent pas, autant qu'on le croit, à faire augmenter la proportion de foyers informatisés.  C'est ce que révèle une étude de Odyssey LLP, rapportée par Wired News, où on apprend qu'au cours des six premiers mois de l'année, 68 % des ventes d'ordinateurs neufs ont été faites à des familles qui disposaient déjà d'un ordinateur.  Ces ménages actualisent leur matériel ou souhaitent ajouter un second ordinateur.  C'est donc seulement 32 % des ventes de matériel qui se font à des ménages qui ne disposaient d'aucun matériel informatique, ralentissant ainsi les projections de pénétration de l'OI au foyer.  La vigueur du marché de matériel usagé serait en partie responsable de cette situation, mais sa nature même (transactions personnelles) ne permet pas de déterminer une incidence sur le taux de nouvelle pénétration de l'informatique au foyer. Haut de la page


 Webmestre, moi?
Webmestre, ou plutôt son équivalent anglais webmaster, n'a plus le charme qu'il avait comme titre au sein d'une entreprise.  Une enquête de l'hebdo Webweek auprès de 83 répondants indique que 54 % d'entre eux (et elles) n'aiment pas le titre, soit à cause de sa connotation technico-technique, soit à cause du manque de reconnaissance que l'on accorde généralement à toutes les diverses compétences requises de celui ou celle qui occupe ce poste dans une entreprise.  Les titres de gestionnaires ou éditeurs de contenus semblent plaire davantage.  D'autres données sur la profession : 30 % sont des femmes; c'est de plus en plus une responsabilité à plein temps (35 % comparativement à 28 % l'an dernier et 15 % en 1995); ceux et celles pour qui il s'agit d'une responsabilité partagée entre d'autres tâches y passent de plus en plus de temps; 39 % occupent ce poste depuis plus de deux ans; 57 % gèrent leur propre budget; 84 % touchent des salaires de 45 000 $ et plus; 43 % sont âgés de 40 ans et plus. Haut de la page


 Qui est Mark Horowitz?
Mark Horowitz, c'est le fondateur et premier dirigeant de Rambus Corp., société qui fabrique des interfaces de mémoire à haut débit.  Valeur aux livres de Horowitz : 48,7 millions de dollars.  Les choses vont bien pour Rambus, elle vend directement ou accorde sa technologie en vertu de licences d'exploitation aux grands de l'industrie comme Intel, NEC, Siemens, Fujitsu.

Mais cette réussite n'a tout de même valu à Horowitz que le dernier rang au palmarès des cent personnes les plus fortunées de l'industrie des technologies de l'information, palmarès compilé par le magazine Forbes et publié dans son édition du 6 octobre.  En tête de liste, aucune surprise ici, Bill Gates dont la fortune personnelle est évaluée à 38,66 milliards de dollars.  Le palmarès compte 11 milliardaires, puis le menu fretin comme Jim Clark de Netscape (597 millions), Steve Jobs de Pixar/Apple (513,8 millions), Andy Grove de Intel (267 millions) et les autres.

Il y a donc une première liste de cent personnes fortunées, soit 47 millions et des poussières et plus.  Mais il y a les autres, tous les millionnaires à 47 millions et moins.  Francis Pisani nous apprenait cette semaine dans un article sur la Silicon Valley qui célèbre ce mois-ci ses quarante ans, que «la croissance de l'an dernier y a créé 62 nouveaux millionnaires par jour en moyenne».  Pas mal.

Donc, au chapitre des fortunes personnelles, Bill Gates, 38,66 milliards.  Disons 40 milliards pour faire un chiffre rond, ce que les banquiers aiment bien.  Qu'est-ce que 40 milliards de dollars?  Selon la référence en statistiques, le CIA World Fact Book, c'est six fois le produit intérieur brut d'un pays comme Haïti (population sept millions), et trois fois le PIB du Sénégal (population neuf millions).  C'est à peu près la capitalisation boursière totale de France Telecom selon l'AFP.  C'est aussi 800 fois les engagements financiers du gouvernement québécois dans le Fonds de l'autoroute de l'information. Haut de la page


 Rentrée politique à Ottawa
C'est ce mardi que s'est ouverte la première session de la 36e législature à Ottawa avec le prononcé du traditionnel Discours du Trône.   Discours optimiste, et voeux célestes : «Puisse la divine Providence vous guider dans vos délibérations» Messieurs et Mesdames les députés.

Rappelons trois sources (en anglais) complémentaires à l'information diffusée par les médias traditionnels et ceux déjà en ligne.  D'abord Publinet, un service agenda/calendrier de la société Informetrica.  Un excellent calendrier des activités sur la colline parlementaire à Ottawa, où on trouvera l'horaire des réunions des caucus, des comités de la Chambre et du Sénat, des dépôts de documents importants.  Aussi, une section sur les événements liés à la politique fédérale, mais se déroulant à l'extérieur de la capitale.

Aussi en anglais, l'hebdomadaire indépendant Hill Times qui, au fil des ans, s'est fidélisé une clientèle importante chez les initiés de la scène politique à Ottawa, en raison de ses informations brèves, pertinentes, provenant de sources près des acteurs politiques, sous la rubrique «Heard on the Hill».  La section «Hill Climbers» suit attentivement les déplacements et les mutations de hauts fonctionnaires et cadres politiques.  Et si une analyse sociologique peut se faire à partir des annonces classées d'un journal, n'hésitez pas, il y a parfois des perles précieuses dans celles du Hill Times.

Enfin la chronique National Gossip de Richard Cléroux, un des journalistes insiders les mieux branchés de la capitale, qui ne manque jamais de relever ses observations d'une bonne dose de cynisme. Haut de la page


 Pouvoir technopolitique
Alors que s'amorce aux États-Unis le processus d'examen des méthodes de financement de la campagne présidentielle Clinton/Gore, les liens de plus en plus étroits entre politiciens et barons des industries technologiques commencent à être perçus.  On savait déjà que le vice-président Al Gore visite la Silicon Valley au moins une fois par mois pour y rencontrer les leaders de l'industrie des TI, et qu'il a assisté en mai dernier à un dîner rencontre à la demeure de Bill Gates, en présence d'une centaine d'entre eux (la liste des invités était gardée secrète).  Samedi dernier, Bill Clinton était l'invité de Halsey Minor, premier dirigeant de C|Net.  Parmi les autres convives de marque à cette rencontre de la cyberélite, Kim Polese de Marimba, Eric Schmidt de Novell, Jim Bizdos de RSA Data Security.

C'est que la Silicon Valley s'est donné un outil de représentation politique puissant, le Technology Network, un comité d'action politique (PAC) dont le travail consiste à maintenir des liens étroits avec les représentants élus dans le but avoué d'influencer la prise de décisions ayant une incidence favorable sur l'industrie de la technologie.

À un degré moindre, la tendance au rapprochement entre les entrepreneurs du secteur de la technologie et les politiciens fait école au Canada, selon un article qu'on pouvait lire cette semaine dans le Ottawa Citizen.  Selon le journaliste au nom prédestiné, Andrew MacIntosh, les gros joueurs de l'industrie canadienne ont augmenté leurs contributions au financement des partis politiques, souvent par l'entremise de dîners à 300 dollars le couvert.

Mais ils ont aussi recours aux services de lobbyistes expérimentés, souvent d'anciens politiciens ou fonctionnaires qui connaissent bien les rouages du pouvoir à Ottawa, comme le très discret Arthur Silverman, ancien sous-ministre au ministère des Approvisionnements et Services.  En avril dernier, la société Corel, après avoir perdu un contrat de vente de logiciels de bureautique de neuf millions de dollars au profit de Microsoft, retenait les services de Silverman.  Téléphones, rencontres informelles, séances d'information privées s'en sont suivies.  Le 28 août, l'administration fédérale annonçait à l'interne une nouvelle politique d'acquisition visant à privilégier la concurrence.  Le perdant : Microsoft; les gagnants : Corel et Lotus Canada.  Michael Cowpland, grand manitou de Corel, a déclaré ne pas avoir recours à des lobbyistes.  La Loi sur l'enregistrement des lobbyistes régissant le travail de ces derniers exige qu'ils déclarent la liste des entreprises qu'ils représentent.  Confronté au fait que le registre des lobbyistes indiquait que Silverman et son entreprise, Association House, travaillaient pour le compte de Corel, Cowpland a répondu par l'entremise d'un attaché de presse qu'il voyait le rôle de Silverman non comme celui de lobbyiste, mais bien de «conseiller». Haut de la page


 TRS-80 : Vingtaine bien sonnée
Si la Silicon Valley fête, comme nous le disions, son quarantième anniversaire, un autre icone de la révolution informatique a, lui, soufflé sur vingt chandelles.  Et nous avons nommé le TRS-80, pionnier des ordinateurs personnels avec le Apple ][ et le PET de Commodore.  Ces ordinateurs ont accompagné bon nombre de premiers pas dans l'univers numérique alors naissant.  Coût du développement du TRS-80 à l'époque par l'équipe de Tandy Corporation : 150 000 $.  Une aubaine, quand on y pense.  L'équipe de conception de produits avait en fait commencé à travailler sur une super calculette quand l'idée du premier OI à vocation grand public a surgi.  L'ordinateur, qui roulait sur microprocesseur Z-80, un 8-bit cadencé à 1,77 MHz, coûtait alors 399,95 $ US.  Le stockage des données se faisait sur cassette audio, l'affichage sur écran monochrome 12 po pouvait aussi se faire sur un téléviseur.  Le fax/modem n'était pas encore inventé, pas plus que le lecteur cédérom; la bibliothèque de logiciel du TRS ne comptait... qu'un titre. Haut de la page


 Webdo Mag numéro 2
Deuxième supplément bisannuel de l'Hebdo (Suisse), c'est Webdo Mag, d'abord en imprimé, puis en version électronique qui vient d'être mise en ligne.  La convergence, le tout numérique et le concept d'écran unique font l'objet d'un dossier principal, mais on traite aussi du courrier électronique, de la quête d'excellence des sites Web, des stratégies publicitaires sur le Web et d'une foule d'autres sujets.  Aussi en ligne, le contenu du premier supplément (avril 1997) pour ceux et celles qui l'auraient raté.  Nous avons été heureux de répondre à l'invitation du maître d'oeuvre de ce deuxième Webdo Mag, José Rossi, et de contribuer à la réflexion sur la révolution Internet qui, à notre avis, s'achève. Haut de la page


 Et chez Branché...
Décidément, c'est la Semaine des exportations en Cybérie.  Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les Chroniques de Cybérie et son «équipe».  Enfin, peut-être pas, mais au moins une conversation sympathique avec l'animateur de l'émission Branché (Radio-Canada), Jean-Hugues Roy, diffusée depuis le site Web de l'émission en RealVideo.  Comme nous avons abordé une foule de sujets, et que ce contenu ne sera disponible que jeudi matin au moment où la présente Chronique est diffusée, nous ne pouvons entrevoir ce qui aura été retenu de l'entretien.  Nous l'apprendrons donc à peu près au même moment que vous (=_=). Haut de la page


 En bref
Depuis le Salon du livre de Québec, on entend parler que de réflexion philosophique et de «cafés-philo».  Nous vous proposons donc une visite du Cabinet de philosophie, l'espace Web de Marc Sautet, son fondateur, qui est également promoteur du concept cafés-philo.

Presque en phase, Saint-Germain-des-Prés : L'esprit du lieu est l'espace que se donne Jean Dominique Giuliani (conseiller du VIe arrondissement et directeur de Cabinet du Président du Sénat français) soucieux que Saint-Germain-des-Prés ne devienne pas une «vitrine de souvenirs» ou un bazar pour touristes.  Il entend rassembler autour de lui organismes et particuliers pour protéger un art de vivre, de rêver et de penser unique au monde.

Dans un tout autre ordre d'idées, nous avions bien hâte que Wired mette en ligne son numéro 5.09 pour vous souligner l'excellent article de Kevin Kelly «New Rules for the New Economy: Twelve dependable principles for thriving in a turbulent world».  C'est une des analyses les plus novatrices et étoffées que l'on ait eu à consulter depuis longtemps sur le thème des nouveaux paradigmes économiques.  Ceux et celles qui doutent encore qu'il y ait révolution profonde des schèmes fondamentaux de nos sociétés ont tout intérêt à lire le texte de Kelly.

Aussi, l'influence de l'Internet sur l'emploi en Suisse, une contre-enquête de Bruno Giussani en réaction à des estimations assez faibles d'un chercheur bâlois et des experts du Conseil fédéral helvétique.  De 300 à 400 nouveaux emplois, Giussani fait passer la marque à plus de 5 000 nouveaux postes créés par l'arrivée de l'Internet.  Citant Beat Schmid, directeur de l'Institut de management de l'information de l'Université de Saint-Gall, Giussani rapporte qu'«il faut se méfier de ce genre d'absolus, mais il est vrai que l'internet n'est pas qu'une technologie : c'est un nouvel espace économique dont l'effet multiplicateur peut être énorme».

Enfin, le Comité d'action pour le français dans l'informatique (CAFI) qui a pour mission le développement de réseaux de contacts entre tous les intervenants désireux de se concerter pour promouvoir l'informatique en français. Haut de la page


 Beau détour
En cette année d'anniversaires dans le monde de l'informatique, nous vous proposons la chronologie (1945-1995) du Computer Museum Network, qui rappelle les principaux événements et technologies de ces cinq décennies, en commençant par le Plankalkül de Konrad Zuse, créateur des ordinateurs de la série Z, le tout accompagné de photographies historiques (le ERA 1101, premier ordinateur commercial, le Dataphone de AT&T, premier modem commercial, Shakey, etc.).  C'est un projet en voie d'exécution qui saura plaire aux amateurs d'histoire, d'intelligence... humaine et artificielle, et de silicium et de semi-conducteurs. Haut de la page


 12/18
Il y a 12 mois, une chronique très chargée, celle du 27 septembre 1996 : quatre sites voués à l'interdiction des mines antipersonnel, quatre sites à caractère éducatif et scientifique, une simulation de gestion stratégique sur Internet, le magazine OMNI, et la francophonie du Grand Nord canadien.

Et il y a 18 mois, c'était au tour du Cirque du Soleil de faire son apparition sur le Web.

 Rappel
La quatrième enquête du RISQ prend fin lundi le 30 septembre.  Soyez de la partie.

Sur ce, je vous souhaite une excellente semaine... et un ciel clément,

Écrire à Jean-Pierre Cloutier

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