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Les Chroniques de Cybérie

Le 25 avril 1997.
© Les Éditions Cybérie

Salutations à tous les Cybériens et Cybériennes!

Cette Chronique n'est optimisée ni pour Netscape, ni pour Internet Explorer, elle l'est pour ses lecteurs et lectrices.

Cette semaine...

PÉROU : FIN DE MATCH
Lima est soulagée, Tokyo respire mieux, les pertes «collatérales» ont été tenues «au minimum».  Dix-sept morts, dont un otage, deux membres des forces de sécurité, et les 14 membres du commando du Tupac Amaru.  Michel Muller de L'Humanité pose des Questions sur un dénouement brutal.  Au moment d'écrire ces lignes, il est impossible d'entrer en communication avec les serveurs du réseau scientifique péruvien (Red Científica Peruana), la plus importante infrastructure Internet du pays (universités, journaux, organismes, associations), ni avec ceux d'UniRed de la compagnie de téléphone.  À suivre.

FRANCOPHONIE ET INFOROUTES
On entendra beaucoup parler, au cours des semaines à venir, de la place de la Francophonie sur les inforoutes, surtout à l'approche de la Conférence des ministres francophones chargés des inforoutes, qui se tiendra à Montréal du 19 au 21 mai.  Le journaliste belge Hugues Henry propose une réflexion sur «La Francophonie en quête d'identité sur le Web» et interroge pour savoir si l'Internet francophone n'est qu'un miroir du Net anglophone, ou s'il y a une «existence propre au sein d'un réseau à la botte de ses géniteurs américains?».  Dossier disponible sur le site Multimédium à qui nous souhaitons, avec quelques jours de retard, un heureux premier anniversaire.

Pendant ce temps le chapitre français de l'Internet Society prend fait et cause pour un site Web qu'il entend soutenir, «Premiers pas sur l'Internet».  Dans la foulée de l'affaire Mygale, l'Isoc-France veut sensibiliser les pouvoirs publics à l'urgence de définir une politique de soutien à un espace public sur l'Internet, espace financé par des crédits publics ou une fondation, à l'exclusion de tout cadre publicitaire.  Pour ce qui est du site Premiers pas sur Internet, aussi appelé «Les Mômes», l'Isoc-France demande que des moyens soient rapidement dégagés (accès à un bureau, décharge de service pour son animateur, mise à disposition d'un poste de travail relié à l'Internet) pour en assurer la continuité.  Créé en mai 1995, «Premiers Pas sur Internet» est un site grand public pour jeunes francophones, l'oeuvre bénévole de l'enseignante parisienne Marie Plassard.  Isoc-France souligne : «Aidés par notre expérience Minitel, des services particulièrement novateurs, fruits d'idées et du travail de bénévoles, apparaissent sur l'Internet.  Il appartient aux pouvoirs publics de soutenir ces efforts qui édifient l'espace public de l'Internet francophone».

On revient (encore) sur l'affaire du site d'hébergement gratuit Mygale, cette fois sous la plume de Virgile, membre du collectif d'indépendants uZine, qui propose l'historique de ce qui est, selon lui, la plus grosse crise jamais vécue dans le petit monde de l'Internet français.  «Mygale : Point sur la crise» n'est que l'Acte I du récit, il faudra surveiller la suite.

JOURNALISME ET CYBERMÉDIAS
Les journalistes des médias traditionnels se sentiraient-ils à l'étroit dans leur cadre de travail?  Depuis un certain temps, on ne cesse de voir des sites Web où des journalistes reprennent leurs articles, au grand plaisir des lecteurs branchés, ou encore publient des contenus originaux, produits spécialement pour le public en ligne.  Nous vous en avons signalé quelques-uns au cours des dernières semaines.  Tendance annoncée : votre propre journal!  En effet, avec cette affluence de contenus indépendants disponibles sur le Web, il devient très facile de composer l'équipe éditoriale rêvée, le Dream Team de l'information, consignée dans vos signets.  La mienne est déjà formée, mais je me fais discret sur les détails.  Seulement pour vous dire que j'ai choisi mon éditorialiste sur le site des chroniques de Galion, un des secrets les mieux gardés du Web québécois.  On aime l'écouter partager ses coups de coeur de lectures avec Marie-France Bazzo à la radio de Radio-Canada, on apprécie son tact de modérateur de tables rondes, et maintenant on apprécie les éditoriaux et l'humour fin de Laurent Laplante sur l'Internet.  Dieu que ça remet certaines pendules à l'heure.

TEMPLE DU JOURNALISME
C'est le vice-président des États-Unis, Al Gore, lui-même ancien journaliste, qui a officié à l'inauguration du Newseum vendredi dernier à Arlington (Virginie).  Le Newseum, c'est un musée du journalisme construit au coût de 50 millions de dollars où les visiteurs auront droit à des expositions sur les outils utilisés pour véhiculer l'information, depuis les premiers temps jusqu'à nos jours.  Papyrus, cloches, tamtams africains, pièces de bois gravés, tous ces objets ont servi, en d'autres temps, à transmettre des informations, à communiquer.  Mais le modernisme n'effraie pas l'initiateur du projet Newseum, le Freedom Forum, qui l'a doté de tout ce qu'il y a de plus moderne comme technologie, y compris un superbe site Web.

PERCEPTION DU JOURNALISME, DE LA PRESSE
Le Newseum diffuse sur son site les résultats d'une enquête menée aux États-Unis sur la perception qu'a le public du journalisme et de la presse en général.  Statistiques qui auraient de quoi inquiéter dans cette espèce de relation amour/haine qu'ont les Américains avec les médias.  Soixante-dix pourcent des personnes interrogées disent que la presse joue un rôle important dans leurs vies; la moitié des répondants disent passer au moins une heure par jour à s'informer, 20 % y passent deux heures ou plus.  Par contre, le tiers des répondants ne peut nommer l'une ou l'autre des cinq libertés fondamentales enchâssées dans la constitution américaine, dont la liberté de presse.  Soixante-cinq pourcent croient que, dans certaines circonstances, il faudrait interdire à la presse de dévoiler certaines informations.  Seulement trente-quatre pourcent des répondants croient qu'il faut protéger la liberté de la presse en toutes circonstances.  La presse manipulée?  Un fort pourcentage des répondants croient que la presse est parfois ou souvent influencée par les élus (81 %), le milieu des affaires (87 %), les patrons des grands ensembles de presse (88 %), et surtout par le désir d'encaisser des profits (91 %).

AU TRAVAIL
Nous vous parlions, il y a quelques semaines, de la situation de la main-d'oeuvre dans les entreprises de technologies de pointe au Canada.  En gros, il y a près de 20 000 postes à pourvoir en programmation, conception et analyse de systèmes.  Vingt mille emplois disponibles et qui ne trouvent pas preneurs, faute de compétences pointues dans ces domaines maintenant hyperspécialisés.

Aux États-Unis, les sociétés sont confrontées aux mêmes problèmes.  Uniquement dans la Silicon Valley, en Californie, il y a eu création de 125 000 nouveaux emplois depuis 1992.  Pour conserver leurs effectifs acquis à coups de salaires forts attrayants, et éviter que les cerveaux passent à la concurrence, les employeurs rivalisent maintenant d'astuces sur le plan des avantages sociaux.  Dans un article de Kathy Chin Leong du Los Angeles Times Syndicate, repris dans le Nando Times, on peut lire, par exemple, que Sun Microsytems contribuera 2 000 $ aux frais d'adoption d'un enfant par ses employés.  Chez Silicon Graphics, c'est un congé sabbatique rémunéré de six semaines après seulement quatre ans à l'emploi de l'entreprise.  Hewlett-Packard offre pour sa part un congé sans solde d'un an, mais où l'employé continue de bénéficier de son assurance santé et est assuré de réintégrer son poste au retour du congé.  Ailleurs, on y va d'accès à des cafétérias au menu gourmet, des gymnases haut de gamme, de cours de gymnastique et sur la manière de traverser la période de la ménopause.

Autre volet des relations employeurs/employés, le télétravail auquel le Ottawa Citizen consacrait cette semaine un article révélateur.  La société Nortel a depuis longtemps dans la région d'Ottawa une politique de télétravail qui permet à ses employés de travailler, en tout ou en partie, depuis leur domicile, tendance qui s'est évidemment accélérée depuis la venue de l'Internet.  Il en coûte à l'entreprise 4 000 $ pour équiper une ou un employé pour lui permettre de travailler à domicile, et un autre 4 000 $ annuellement en frais de soutien technique.  En revanche, Nortel estime gagner 12 000 $ par année en gains de productivité et en économie d'espace à bureaux, donc un gain net de 4 000 $ par télétravailleur.

Nortel entend donc étendre son programme de télétravail à ses autres centres à travers le monde.  Le télétravail sert aussi à conserver la main-d'oeuvre; environ 50 % des personnes participant au programme disent qu'ils quitteraient leur emploi si on ne leur permettait plus de travailler depuis leur domicile.  En revanche, question de ne pas perdre tout contact avec le milieu de travail et les collègues, seulement 22 % des télétravailleurs ont complètement abandonné leur espace bureau chez l'employeur, alors que 14 % consentaient à conserver un bureau, mais plus petit, ou encore acceptaient une aire de travail partagée.

COPIES CONFORMES
Depuis quelque temps, de nombreux fournisseurs nationaux de services d'accès éprouvent des difficultés à acheminer le courrier électronique.  Entre autres, les sociétés IBM.NET, NetCom et MSN (Microsoft Network) ont toutes été forcées de suspendre le service aux abonnés, selon le cas, entre une à trois journées, question de réparer des pannes ou de renforcer les infrastructures existantes.  Selon le périodique PCWeek, la vogue des services à forfait simple, (p. ex. 19,95 $ par mois pour un nombre d'heures d'utilisation illimité) aurait fait grimper si rapidement le nombre d'utilisateurs que les serveurs courrier seraient débordés.

Pour accommoder le trafic courrier, on apprend entre autres que MSN a doublé le nombre de serveurs/répartiteurs, et que America On Line, aussi aux prises avec des difficultés depuis un certain temps, a augmenté du tiers le nombre de passerelles SMTP.  Selon les experts, la situation n'est pas près de se régler.  Il y a, aux États-Unis, environ 3 000 fournisseurs d'accès; on prévoit que par acquisition ou fusion, ce nombre passera à 1 500 d'ici l'an 2000, imposant par voie de conséquence un fardeau additionnel sur les routeurs et circuits des entreprises qui resteront.  C'est que s'il y aura moins de fournisseurs, ces derniers serviront des bassins de clientèle plus larges.  Solution : mettre un terme aux forfaits fixes et ajouter des circuits.  Voyant venir la vague, AT&T a majoré le tarif de ses lignes T-1 et T-3 de 15 % pour amortir, dit-elle, le renforcement de sa propre infrastructure.

Combien de messages de courrier électroniques circulent sur le réseau en un an?  Dans un article du périodique Computer World, on estime que l'an dernier c'est 1,65 billion (mille millards) de messages qui ont été envoyés, et que, cette année, ce chiffre passera à 2,6 billions de messages, comprenant les messages originaux, les copies conformes, les renvois de courrier, les listes de diffusion, la publicité non sollicitée, etc.

Ces chiffres sont avancés par la Electronic Messaging Association qui tenait sa conférence annuelle du 8 au 10 avril.  Certains organismes imposent déjà des limites au volume quotidien d'échanges de données permis à leurs employés, en raison de la surcharge des réseaux internes.  Par exemple, la Federal Aviation Administration à Washington a fixé le seuil à 2 Mo par jour durant les heures de travail, et à 5 Mo la nuit.  En fait, ce ne sont pas les messages eux-mêmes qui pèsent si lourd, mais bien les fichiers joints (graphiques, fichiers tableurs, présentations) que s'échange le personnel.

Toujours sur la question du courrier électronique, en décembre dernier le journaliste Stefan Jaffrin préparait un article sur le sujet et m'a posé (par courrier électronique) quelques questions.  Compte-rendu de cette cyberentrevue accordée il y a déjà quatre mois.

ALERTE AU CHEVAL DE TROIE
Bon nombre d'alertes concernant des virus informatiques ou fichiers hostiles transmis par courrier électronique ne sont que des fausses informations sans fondement technique.  Par contre, une nouvelle alerte semble cette fois fondée, au point où le service de veille des incidents informatiques du ministère américain de l'Énergie a émis une mise en garde.  Il s'agit d'un fichier du genre «cheval de Troie» nommé AOL4FREE.COM qui est envoyé par courrier électronique en pièce jointe.  Le message texte vous informe qu'en activant ce fichier, vous pourrez déjouer le service des abonnements du service en ligne, America On Line, et créer un compte à accès gratuit.  Il ne faut à aucun prix exécuter ce fichier sur les systèmes PC car il aura pour effet d'effacer le contenu de votre disque dur.

Selon le spécialiste Rob Rosenberger, bien connu pour ses prises de position contre les affairistes de la menace des virus et fichiers hostiles, il ne faut pas être alarmiste, AOL4FREE n'aurait fait que six victimes à ce jour.

Du côté de chez McAfee & Associates, fabriquant de logiciels de protection, on prêche la prudence.  Certains fichiers en version beta ont été adaptés pour détecter la présence du fichier sur les disques durs.

Selon des information récentes, AOL4FREE.COM aurait été renommé par certains ré-expéditeurs ce qui le rendrait plus difficile à repérer, mais l'on sait qu'il fait exactement 933 octets et qu'il se logera évidemment dans le répertoire des fichiers joints de votre logiciel de courrier électronique.

Ce cheval de Troie tient son nom d'un fichier qui déjouait véritablement la procédure d'accès à AOL, l'oeuvre d'un jeune hacker, Nicholas Ryan, étudiant à l'Université de Yale et sur qui le Secret Service américain a mis le grappin.  On apprend de Wired qu'une fois son trimestre universitaire terminé, Ryan purgera une peine de six mois de travaux communautaires dans le cadre d'un programme de formation, et passera ses temps libres à perfectionner un logiciel de cryptage pour Windows 95.

UBISOFT : SUITES
Comme nous le soulignions la semaine dernière, la venue au Québec de la sociétéfrançaise de création multimédia Ubi Soft a provoqué des remous dans le milieu montréalais du multimédia.  Tout a commencé par la publication d'un article signé Michel Dumais et Robert Cassius de Linval dans le journal VOIR.  Quelques jours plus tard, les deux journalistes expliquaient leur démarche et apportaient des précisions au micro de l'émission Demain la veille (disponible en RealAudio), notamment sur le type de subventions dont bénéficiera Ubi Soft.  Un groupe de producteurs québécois a formé tardivement et à la hâte une association.  Après l'éclat, la poussière retombe et tout le monde se calme.  Bienvenue au Québec, Ubi Soft.

COUPES ARTISTIQUES
Avec l'annonce imminente d'élections au Canada (à l'instar de la France, du Royaume-Uni et de l'Albanie), on constate un positionnement, non seulement des formations politiques, mais aussi de certains groupes qui en ont long à dire aux politiciens.  Parmi ceux-ci, soulignons Urgence culturelle, mouvement initié par l'Alliance de la vidéo et du cinéma indépendants (AVCI), qui organise une série de manifestations pour protester contre les trop nombreuses coupures dans les fonds de soutien à la culture.  Il s'agit de rappeler aux politiciens que les dépenses directes et indirectes du gouvernement fédéral dans la culture ont diminué de 40,8 % en dix ans.  Lutte au déficit, direz-vous?  On rappelle que, d'après Statistiques Canada, le soutien à la culture, depuis 1975, ne représente que 1 % de l'augmentation du déficit gouvernemental.  De plus, le retour économique des dépenses fédérales dans les arts et la culture a été de 24 milliards de dollars en 1992/1993; toujours selon les données du gouvernement, le nombre des travailleurs culturels s'est accru de 32 % au cours des 15 dernières années, en comparaison de 12 % pour l'ensemble de la main-d'oeuvre canadienne.

LECTURES RAPIDES
Le Monde diplomatique nous a habitués à des dossiers approfondis et de qualité sur les grandes questions internationales.  Plus récente parution disponible sur le Web, Albanie : Aux origines de la crise regroupe une série d'articles publiés depuis 1994, et présente aussi une série de liens essentiels.

Nouvelle formule pour le Webdo qui devient le Webdo Mag et qui propose dans son numéro d'avril un texte fort intéressant, sous forme de débat, sur le thème de l'Internet, «Une urgence : S'approprier l'outil».  Le Webdo est un autre périodique qui, depuis son arrivée en ligne, nous a offert un contenu de qualité uniforme.  La nouvelle version ne déçoit pas, tout au contraire.

Encore de belles lectures en vue avec la publication du huitième numéro du Journal des Humains Associés cette fois sous le thème «Des idées et des âmes».  Lui aussi un des pionniers de l'écriture valable sur le Web, le Journal se fait trop avare de ses lumières et nous avons attendu longtemps le présent numéro.  Mais voilà, c'est fait.

Intelink, c'est l'Internet des agences de renseignements américaines, un réseau sécurisé de communication entre la Maison blanche et les divers organismes gouvernementaux.  Description du système sur le site du Computer Sciences Corporation, l'architecte de ce réseau, une société qui emploie 44 000 personnes dans 600 bureaux à travers le monde.  Chiffre d'affaires annuel : plus de 5,4 milliards de dollars.

Et quelle est la nouvelle tendance en matière de surveillance : les documents «gris».  En jargon du renseignement, la documentation «blanche» est celle qui est officiellement publiée (journaux, livres, périodiques, etc.).  La documentation éphémère est celle dont le cycle de vie est très court (guide TV, horaire des départs de lignes aériennes).  Puis arrive la documentation «grise» qui s'inscrit un peu entre les deux catégories précédentes, plus spécifiquement «des documents rendus publics, mais habituellement disponibles par l'entremise de canaux spécialisés et qui ne figureront pas dans les systèmes de diffusion, de contrôle bibliographique, ou d'acquisition par des libraires ou par abonnement».  On comprendra que l'Internet et le Web se classent tout à fait dans cette zone «grise», même si on n'en fait pas mention.  Rapport complet sur le site du Defense Technical Information Center (DTIC).

Toujours dans le monde du renseignement américain, quel sera le profil du renseignement au 21e siècle?  Rapport intéressant du Comité permanent sur le renseignement de la Chambre des représentants.

AMENDE HONORABLE
Dans l'édition de la semaine dernière, nous écrivions : «Pointcast accapare à lui seul 18 % de la bande passante sur Internet...  Autre glouton de la bande passante, le site d'accueil de Netscape, qui bouffe 12 % des ressources».  En fait, l'étude citée portait sur le trafic Web enregistré dans un échantillon de certaines entreprises, et les auteurs expliquent qu'il ne faut pas en déduire une mesure de l'Internet en général, non plus que de l'ensemble des sociétés branchées sur Internet.

BEAU DÉTOUR
La galerie Ascinsa vous propose le Pérou des artistes, la fruitière d'Arcadio Boyer, les élèves («colegiales») d'Aquiles Ralli, le coin écologique («rincón ecológico») de Victor Turpo, points de vue qui ouvrent d'autres horizons.

12/18
Il y a 12 mois, dans la Chronique du 26 avril 1996, il était question du Festival du Film de Cannes.  Cette année, la 50e édition, présidée par Isabelle Adjani, du 7 au 18 mai prochains.

Il y a 18 mois, dans la Chronique du 24 novembre 1995, un site pour cinéphiles et amateurs de Hitchcock, la légende du suspense...  Hou!

Bonne semaine à tous et à toutes,

Jean-Pierre Cloutier
jpc@cyberie.qc.ca

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